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Protection des personnes & des biens
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Nécessité de protections
Nécessité impérative d’assurer la sécurité des personnes et des biens en prenant en compte les spécificités des installations photovoltaïques Lors de l’installation et la maintenance Risques électriques Travail en hauteur En service Protection contre les défauts d’isolement Protection contre les risques d’incendie Protection contre la foudre Refaire présentation
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Protection des intervenants Risques électriques
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Caractéristiques d’une chaîne de 12 modules PV
Action d’ouverture mécanique ATTENTION : Risque de création d’un arc électrique entre les 2 connecteurs En circuit ouvert U générateur = 21,6 V * 12 = 259,2 V à vide !!!!
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Protection contre les chocs électriques
Domaines de tension : Basse tension (BT) DC : 120V< V< 1500V AC : 50V<V<1000V BT : Protection contre les contacts indirects
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Risques encourus lors de l’installation ou la maintenance
Chocs électriques et brûlures Tension DC élevée : Nb de module x Vco plusieurs centaines de volts >120V Pas possibilité d’interrompre le générateur solaire en journée (travail sous tension) Risque de formation d’arcs électriques : En cas de contact défectueux Lors de défaut d’isolation Lors des procédures de branchement Lors du débranchement de câbles en fonctionnement !
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Procédure de mise en service
Les systèmes PV raccordés réseau Vente totale Champ photovoltaïque 1 Interrupteur sectionneur Onduleur Disjoncteur 2 Disjoncteur Compteur production Compteur non consommation Compteur consommation Courant continu Courant alternatif Réseau de distribution
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Procédure de découplage du réseau
Les systèmes PV raccordés réseau Vente totale Champ photovoltaïque 2 Interrupteur sectionneur Onduleur Disjoncteur 1 Disjoncteur Compteur production Compteur non consommation Compteur consommation Courant continu Courant alternatif Réseau de distribution
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Protection des intervenants Coté DC
Rôle de l’interrupteur sectionneur Interrompre le circuit en charge Coupure du circuit sans formation d’arc Sectionner le circuit hors charge Séparation physique des conducteurs, condamnable. Remarque Il faut privilégier les interrupteurs sectionneurs condamnables pour éviter une remise en service de l’installation pendant une intervention.
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Protection des intervenants Coté DC
Rôle du sectionneur Isoler une partie de l’installation Connecteur débrochable Si plus de 3 chaines : Porte fusible Chercher photo d’un porte fusible, un connecteur débrochable
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Protection des intervenants Coté DC
Signalisation sur chaque organe Avertir des risques électriques Nécessité de signaler la présence de PV à proximité des disjoncteurs de branchement Chercher autres logos sur les risques électriques. Reprendre passage du guide UTE page 25 avec signalisation
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Mesures de sécurité Précautions contre les chocs électriques et brûlures : Utilisation d’équipements de protection individuelle (gants isolants, écran facial,…) Utilisation de matériel de sécurité (outils isolants, vérificateur absence de tension, banderoles de signalisation,…) Respect de procédure d’installation
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Résumé des principaux dangers d’ordre électrique
Tension élevée en sortie du champ PV (plusieurs centaines de volts) : risque d’électrocution ! Éviter tout court-circuit en sortie du champ PV : arc important lors de l’ouverture du circuit ! Ne jamais ouvrir en charge un sectionneur ou connecteurs! En premier lieu découpler l’onduleur du réseau par disjoncteur en sortie d’onduleur (côté AC)
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Protection des intervenants Travail en hauteur
Sensibilisation à la sécurité Travaux de montage ou Interventions ponctuelles
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Objectifs de l’information : Justifier la démarche Connaître le cadre réglementaire Identifier les dangers et évaluer les risques Choisir le matériel et les équipements de sécurité appropriés Définir le mode opératoire d’une intervention et montrer des exemples de bonnes pratiques Justification de la démarche Tout employeur à l’obligation d’assurer la santé physique et mentale et la sécurité de son personnel La fréquence et la gravité des accidents sont encore trop élevés, en particulier dans le secteur du BTP dans l’exécution des travaux en hauteur Cette information est destinée aux installateurs et techniciens chargés de la pause et de la maintenance des panneaux solaires et photovoltaïques. Elle porte sur la nécessité d’identifier les dangers de leurs interventions et d’en évaluer les risques. Dans cette perspective, la connaissance des intervenants doit porter pour l’essentiel sur les quatre points suivant : – Connaître le cadre réglementaire – Identifier les dangers et évaluer les risques – Choisir le matériel et les équipements de sécurité appropriés – Définir le mode opératoire d’une intervention et montrer des exemples de bonnes pratiques
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« Sécurité & installations EnR »
Justification de la démarche Les statistiques de la CNAM 2007 les accidents du travail en quelques chiffres : salariés dont dans le B.T.P. – 8,4 % ATA dont dans le B.T.P. – 18,2 % 622 accidents mortels dont 184 dans le B.T.P. – 29,5 % Accidents du travail Les statistiques des accidents du travail sont établies à partir des déclarations d’accidents du travail. La déclaration d’accident du travail est établie et transmise par l’employeur dans un délai de 48 heures à la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM). Les données sont regroupées par les Caisses régionales d'assurance maladie (CRAM) puis par la CNAMTS. Les statistiques nationales sont diffusées par la CNAMTS avec au moins un an de décalage. Les données régionales sont diffusées par les CRAM. En 2007 le secteur de la construction reste le plus accidentogène : c’est dans le bâtiment et les travaux publics (BTP) qu’on constate le plus d’accidents graves et que les taux de fréquence et de gravité sont les plus élevés, respectivement 53 et 2,78. ATA : abréviation pour accident avec arrêt de travail supérieur à 24 heures Les établissements sont classés par branches professionnelles CTN A : industries de la métallurgie CTN B : industries du bâtiment et des travaux publics CTN C : industries des transports, de l'eau, du gaz, de l'électricité, du livre et de la communication, CTN D : services, commerces et industries alimentaires, CTN E : industries de la chimie, du caoutchouc et de la plasturgie, CTN F : industries du bois, de l'ameublement, du papier-carton, du textile, du vêtement, des cuirs et des peaux, des pierres et terres à feu, CTN G : commerce non alimentaire, CTN H : activités de service I (banque, assurance…), CTN I : activités de services II (santé…) et travail temporaire.
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« Sécurité & installations EnR »
Justification de la démarche Causes des accidents – Ensemble des CTN Causes des accidents : En 2007 les manutentions manuelles représentent un tiers des accidents avec arrêt de travail et pour le CTN du BTP les chutes de hauteur représentent plus de 47 % des accidents mortels Source : CNAM - INRS Ensemble CTN 2007
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Justification de la démarche Chute de hauteur dans le BTP Echelles Escabeaux 38,9 % Chutes de hauteur dans le BTP Les chutes de hauteur sont la principale cause d’accidents graves et de décès dans le secteur du BTP. Les décès résultent surtout de chutes de toitures, terrasses, verrières mais aussi d’échelles et d’escabeaux ainsi que d’échafaudages et de coffrages. Source : CNAM – INRS 2006
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Justification de la démarche Coût moyen des accidents du travail en 2006 3.200 € pour un accident avec arrêt de travail € pour un accident grave € pour un accident mortel Coût moyen des accidents Au coût direct il convient d’ajouter le coût indirect : traitement administratif de l’accident, remplacement du salarié, arrêt du chantier, réparation des dommages, … Ce cout est évalué à 3 voire 3,5 fois le coût direct de l’accident ; ainsi le coût d’un accident avec arrêt de travail est proche de € Source : CNAM – 2006
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Cadre réglementaire Le code du travail L’obligation de l’employeur Les principes généraux de prévention Le devoir du salarié Le droit individuel de retrait Historique du code du travail 1910 – Les lois relatives au travail sont rassemblées et classifiées dans le code du travail 1913 – Les dispositions d’hygiène et de sécurité sont codifiées 1991 – La Directive européenne et la loi n° 1414 du 31/12/1991 2008 – Refonte du code du travail L’employeur à l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé – Physique & mentale – y compris les employés temporaires. Ces mesures comprennent des actions : – de prévention des risques des risques professionnels – d’information & d’information L’obligation qui pèse sur l’employeur suppose la mise en place d’une organisation et des moyens adaptés ; mais aussi une adaptation permanente, tendant à l’amélioration des situations existantes en intégrant les changements, en particulier réglementaires et techniques. Les principes généraux de prévention : 1. Eviter les risques 2. Evaluer les risques qui ne peuvent être évités 3. Neutraliser ou réduire les risques à la source 4. Adapter le travail à la personne, en particulier en ce qui concerne : – La conception des postes de travail – Le choix des équipements – Les méthodes de travail et de production, en limitant le travail monotone ou cadencé et en réduisant les effets de ceux-ci sur la santé 5. Prendre en compte l’état d’évolution de la technique 6. Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou par ce qui l’est moins 7. La planification de la prévention 8. Privilégier les mesures de protection collective de préférence aux équipements individuels 9. Donner des instructions appropriées aux salariés Le devoir du salarié Le salarié à le devoir de prendre soin de sa sécurité et de sa santé ainsi que de celles des autres personnes concernées du fait de ses actes ou de ses omissions Le droit individuel de retrait Le salarié dispose d’un droit individuel de retrait s’il a des motifs raisonnables de penser que sa situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou pour sa santé ou s’il constate une défectuosité dans les systèmes de protection
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Cadre réglementaire Le code de la sécurité sociale Définition de l’accident du travail Les statistiques de la CNAM L’accidentologie des travaux du bâtiment Définition de l’accident du travail Est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs La jurisprudence considère que : « l’accident du travail est légalement caractérisé par l’action violente et soudaine d’une cause extérieure provoquant, au cour du travail, une lésion de l’organisme humain » - Chambre sociale de la Cour de Cassation du 23 octobre 1958
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Cadre réglementaire La déclaration d’accident du travail Le salarié doit déclarer tout accident à son employeur, dans les 24 heures L’employeur dispose de 48 heures pour informer la CPAM de l’accident au moyen du formulaire ci-contre La déclaration d’accident du travail Le salarié à l’obligation d’informer immédiatement son employeur (ou son représentant) de tout accident et au plus tard dans les 24 heures suivant l’événement accidentel En cas d’impossibilité absolue : force majeure ou motif légitime ; l’employeur doit être informé par lettre recommandée avec accusé de réception
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Cadre réglementaire La notion de responsabilité « Lorsqu’un homme laissera ouvert une citerne, ou lorsqu’un homme creusera une citerne sans la couvrir, s’il y tombe un bœuf ou un âne, le propriétaire de la citerne donnera une compensation en argent au propriétaire de l’animal et aura pour lui l’animal mort » La responsabilité civile de l’entreprise La responsabilité contractuelle du personnel La responsabilité pénale en cas d’infraction aux lois et règlements La notion de responsabilité – Elle est ancienne et on en trouve des exemples d’origine biblique, notamment en terme d’indemnisation d’un dommage causé à autrui – Cf. les versets 33 & 34 du chapitre 21 du Livre de II de la bible. On observe au passage une similitude sans doute fortuite avec le livre II du code du travail consacré à l’hygiène, la santé et la sécurité La responsabilité civile de l’entreprise A l’occasion d’un accident, d’un dommage ou d’un préjudice quelconque, tous les acteurs de l’entreprise sont concernés en terme de responsabilité et d’obligation D’abord le chef d’entreprise : Il est responsable à la fois du patrimoine humain, des biens mobiliers et immobiliers ainsi que de la pérennité économique de l’entreprise Ensuite, l’encadrement : Dans la mesure où ils n’a pas satisfait à ses obligations en tant que représentant du chef d’entreprise Enfin, tout membre du personnel : Dès lors qu’en ne respectant pas le règlement intérieur, les consignes ou les procédures… Sous réserve cependant d’avoir été préalablement informé ou formé de façon appropriée La responsabilité civile est l’obligation faite à l’employeur de réparer le préjudice résultant : – Des dommages causés par ses préposés à condition qu’ils soient liés par un lien de subordination avec l’employeur et que le dommage soit survenu à l’occasion du travail Toutefois, la charge de la preuve appartient à la victime… Sauf en cas d’accident du travail La responsabilité contractuelle du personnel Entre l’employeur et le salarié la responsabilité est celle qui résulte du contrat de travail lequel est conclu dans le respect du droit du travail : – Le code du travail – Les conventions collectives de branche professionnelle – Le règlement intérieur – Les accords d’entreprise Indépendamment de tout les autres contrats nécessaires au fonctionnement normal de l’entreprise La responsabilité pénale Elle peut être recherchée, à l’initiative du ministère public ou sur plainte d’une victime ou de ses ayant droit, à l’occasion de tout acte involontaire susceptible d’entraîner une blessure corporelle ou un dommage matériel.
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Le cadre réglementaire Caractérisation de la faute pénale La maladresse L’imprudence L’inattention La négligence Le manquement Le manquement délibéré La caractérisation de la faute pénale La maladresse : C’est un défaut de savoir faire dans la conduite d’une opération de travail L’imprudence : Elle résulte d’une action par laquelle celui qui agit ne se préoccupe pas de la conséquence de ses actes par rapport aux personnes qui l’entourent ou à son environnement L’inattention : C’est un acte de distraction ou d’étourderie La négligence : C’est une faute caractérisée par un manque de vigilance, un défaut de surveillance attentive et soutenue Le manquement : C’est le fait de ne pas respecter la loi, un règlement ou les obligations imposées par la législation du travail Mais en cas de manquement délibéré la peine est portée de 3 ans à 5 ans d’emprisonnement et de à € d’amende
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Identification des dangers et évaluation des risques La notion objective du danger La notion subjective du risque L’évaluation des risques La suppression ou la réduction des risques Les risques résiduels La notion de danger & de risque Le danger est une notion objective quand par nature, par expérience ou par connaissance on sait les dommages qu’un objet, un produit ou une situation peut produire ; par exemple un couteau est un objet réputé dangereux, de même qu’un acide est une substance dangereuse. La notion de risque est plus subjective car elle intègre le facteur humain dont la perception est par nature individuelle et personnelle. La perception d’un risque est directement fonction de la personne, de ses connaissances, de son expérience, de sa culture et de sa sensibilité. Nombreuses sont les personnes persuadées qu’un couteau n’est pas un objet dangereux pour elles-mêmes. En revanche, presque toutes ces personnes reconnaitrons que le couteau dans les mains d’un enfant présente un risque de coupure Exemples de dangers et de risques : – Trottoir verglacé Glissade : chute / blessure – Fil électrique dénudé Contact : électrisation / électrocution – Chute d’un flacon d’acide Contact : éclaboussure / projection L’évaluation des risques L’évaluation des risques consiste à analyser la probabilité de survenance d’accidents ou de dommages en tenant compte de tous les éléments en présence y compris l’environnement dans lequel ces éléments se trouvent ou doivent être mis en œuvre. La suppression du risque Elle consiste à faire en sorte que le danger ne puisse se matérialiser La réduction du risque C’est faire en sorte de diminuer la grandeur d’un danger, par exemple en diminuant un poids, une quantité, une concentration de manière à ce que si le risque devait se matérialiser ses conséquences dommageables seraient suffisamment réduites pour ne pas porter atteinte à la sécurité des personnes et accessoirement des biens Le risque résiduel C’est une situation qui nécessite la mise en place de moyens de protection destinés à assurer la sécurité des personnes.
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Identification a priori des risques A l’occasion de travaux en toiture – Opération de montage manuel d’objet lourds ou encombrants – Exécution de travaux en hauteur sur toiture – Couverture en matériaux fragiles – Présence d’amiante – Présence de canalisation : gaz ou autre fluide – Proximité d’ouvrage électrique sous tension – Présence d’antennes GSM et de faisceaux hertziens – Conditions atmosphériques…
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Matériel et équipements de sécurité appropriés On distingue : 1. les équipements de protection collective, tels que : – Les garde-corps – Les platelage sur trémie – Les dispositifs de recueil rigides – Les dispositifs de recueil souples – Les échafaudages fixes – Les échafaudages roulants – Les nacelles – PEMP Les équipements de protection collective – Les garde-corps : doivent comporter une lisse à 1m de hauteur, une sous-lisse à 45cm et une plinthe de 15cm – Les platelage sur trémie : ils permettent de fermer les ouvertures dans les sols et le chas échéant de cheminer – Les dispositifs de recueil rigides : doivent être installés de manière telle qu’elle arrête la chute d’une personne avant qu’elle ne soit tombée de plus de 3m en chute libre – Les dispositifs de recueil souples : fixés directement au bâtiment ils doivent être installés de manière telle qu’elle arrête la chute d’une personne avant qu’elle ne soit tombée de plus de 6m en chute libre – Les échafaudages fixes : leurs éléments d’assemblage doivent être d’une solidité et d’une résistance appropriées à leur emploi. Ils doivent comporter des garde-corps. Leurs assemblages doivent être réalisés à l’aide d’éléments compatibles, régulièrement vérifiés et en particulier avant toute opération de montage. L’ensemble doit être ancré et amarré en vue d’être protégé contre le risque de glissement ou de renversement. Les surfaces portantes des planchers doivent être jointives et résistantes à l’affaissement d’appui des charges dont la valeur doit être visiblement indiquée tant sur l’échafaudage que sur les planchers. – Les échafaudages roulants : en toutes circonstances leur déplacement ou leur basculement inopiné doit assuré par des dispositifs appropriés. Aucun personne ne doit demeurer sur l’échafaudage lors de son déplacement.
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Matériel et équipements de sécurité appropriés 2. les équipements de protection individuelle : – Casque avec jugulaire – Chaussures de sécurité – Gants de protection – Harnais de sécurité – Lunettes de sécurité – Protecteurs auditifs Les équipements de protection individuelle –
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Matériel et équipements de sécurité appropriés 3. les dispositifs de protection individuels ou collectifs : – Longe et absorbeur d’énergie – Stop chute – Dispositif de verrouillage individuel – Perche d’accrochage – Ligne de vie temporaire – Point d’ancrage de toiture – Coiffe de vanne & robinet – Ceinture porte outils Matériel & équipements de sécurité Liste non exhaustive
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Mode opératoire d’une intervention en toiture D’abord : évaluer les risques de l’accessibilité Ensuite : évaluer les risques du cheminement et ceux de l’emplacement et de l’espace de travail Enfin : évaluer les risques de l’intervention en y intégrant l’outillage, les objets ou les matériaux à utiliser ainsi que les conditions atmosphériques du moment Evaluer les risques de l’accessibilité L’emplacement de travail est-il facilement accessible – Par l’intérieur du bâtiment ? – Par l’extérieur ? Par quels moyens : escalier de service, échelle, échafaudage, nacelle Evaluer les risques des cheminement, emplacement, espace Le cheminement et l’emplacement de travail : – bordent-ils le vide ? – nécessitent-ils une garde-corps, un platelage ? – des ouvrages ou des équipements d’utilité se trouvent-ils dans l’environnement immédiat ? Evaluer les risques de l’intervention Privilégier la protection collective en tenant compte : – de la nature de l’installation à réaliser – de la durée de l’exécution des travaux – du poids et de l’encombrement des matériaux et équipements à mettre en œuvre ou installer – de l’outillage nécessaire – des conditions atmosphérique : vent, brouillard, pluie ou orage, gel
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Le choix des moyens de protection 1. Privilégier la protection collective par l’utilisation : – de plan de travail assurant la sécurité des intervenants – de garde-corps de rive – d’échafaudage de pied – d’échafaudage roulant – de plate-forme élévatrice mobile de personne Prévention des chutes de hauteur Les travaux temporaires en hauteur doivent être réalisés à partir d’un plan de travail conçu, installé ou équipé de manière à garantir la sécurité des intervenants. Si le choix se porte sur un échafaudage de pied, recourir de préférence à un échafaudage dit MDS : abréviation pour Montage et Démontage en Sécurité.
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Le choix des moyens de protection Recours à la protection individuelle – Quand la protection collective se révèle techniquement difficile – Quand l’intervention est ponctuelle et de très courte durée ; dans ce cas l’intervenant ne doit jamais rester seul – Pour palier des risques résiduels, notamment au cours des opérations de montage, indépendamment de la protection collective qui reste obligatoire Notion de très courte durée C’est l’analyse préalable des risques qui détermine le choix des équipements de protection et il est difficile de préciser davantage la notion de très courte durée. Cependant, on peut considérer qu’une intervention est de très courte durée quand, en raison des possibilités d’accès, de l’emplacement et de la configuration du bâtiment, le temps d’exécution de l’intervention est inférieur à celui de la mise en place d’un équipement de protection collective. Lorsqu’il est fait usage d’un équipement de protection individuelle, l’intervenant ne doit jamais rester seul afin de pouvoir être secouru rapidement en cas d’incident . Dans cette dernière perspective, à défaut de la présence d’un second salarié, le donneur d’ordre ou un mandataire de ce dernier doit rester avec l’intervenant pendant toute la durée de l’opération.
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Recommandations aux installateurs EnR Volet organisationnelle – Disposer d’une « check-list » pour évaluer les risques – Délivrer les habilitations et autorisations de conduite nécessaires – Programmer le contrôle périodique des équipements et dispositifs de protection individuelle et collective – Mettre à jour, autant que de besoin, le document unique
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« Sécurité & installations EnR »
Recommandations aux installateurs EnR 2. Volet technique – A chaque nouvelle installation, mettre en place des points d’ancrage offrant toutes garanties, notamment pour les interventions ultérieures – Idéalement, disposer d’un anémomètre de poche pour mesurer la vitesse du vent – Doter chaque intervenant d’un dispositif de verrouillage individuel permettant la consignation électrique Certains dispositifs de verrouillage sont non conducteur de l’électricité.
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Recommandations aux installateurs EnR 3. Volet humain – Former les intervenants à la sécurité des travaux en hauteur – Former les intervenants au montage des échafaudages – Former et certifier les intervenants à la conduite en sécurité des engins de manutention – Former et habiliter les intervenants pour la sécurité des travaux à proximité d’ouvrages électriques
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Recommandations aux installateurs EnR Attention ! Une échelle est un moyen d’accès et pas un poste de travail Une échelle portable doivent être appuyée et reposer sur des supports stables et résistants afin de demeurer immobile Pour qu’elle ne puisse ni glisser ni basculer en cours d’utilisation, l’échelle portable doit aussi être fixée ou maintenue en place au moyen de tout dispositif antidérapant Les utilisateurs d’échelles doivent respecter le principe des trois points d’appui Echelles, escabeaux et marchepieds Les échelles, escabeaux et marchepieds ne doivent pas être utilisés comme postes de travail. Toutefois, ces équipements peuvent être utilisés en cas d’impossibilité technique de recourir à un équipement assurant la protection collective des travailleurs ou lorsque l’évaluation du risque a établi que ce risque est faible et qu’il s’agit de travaux de courte durée ne présentant pas un caractère répétitif. L’employeur doit s’assurer que les échelles, escabeaux et marchepieds sont constitués de matériaux appropriés compte tenu des contraintes du milieu d’utilisation. Ces matériaux et leur assemblage doivent être d’une solidité et d’une résistance adaptées à l’emploi de l’équipement et permettre son utilisation dans des conditions adaptées du point de vue ergonomique. Les échelles, escabeaux et marchepieds doivent être placés de manière à ce que leur stabilité soit assurée en cours d’accès et d’utilisation et que leurs échelons ou marches soient horizontaux. « L’employeur doit s’assurer que les échelles fixes sont conçues, équipées ou installées de manière à prévenir les chutes de hauteur. Après évaluation du risque au regard de la hauteur d’ascension pour lesquelles ces échelles sont conçues, des paliers de repos convenablement aménagés doivent être prévus afin d’assurer la progression dans des conditions adaptées du point de vue ergonomique. « Les échelles portables doivent être appuyées et reposer sur des supports stables, résistants et de dimensions adéquates notamment afin de demeurer immobiles. Afin qu’elles ne puissent ni glisser ni basculer pendant leur utilisation, les échelles portables doivent soit être fixées dans la partie supérieure ou inférieure de leurs montants, soit être maintenues en place au moyen de tout dispositif antidérapant ou par toute autre solution d’efficacité équivalente. « Les échelles suspendues doivent être attachées d’une manière sûre et, à l’exception de celles en corde, de façon à ne pas se déplacer et à éviter les mouvements de balancement. « Les échelles composées de plusieurs éléments assemblés et les échelles à coulisse doivent être utilisées de façon telle que l’immobilisation des différents éléments les uns par rapport aux autres soit assurée. La longueur de recouvrement des plans d’une échelle à coulisse doit toujours être suffisante pour assurer la rigidité de l’ensemble. Les échelles d’accès doivent être d’une longueur telle qu’elles dépassent d’au moins un mètre le niveau d’accès, à moins que d’autres mesures aient été prises pour garantir une prise sûre. Les échelles doivent être utilisées de façon à permettre aux travailleurs de disposer à tout moment d’une prise et d’un appui sûrs. En particulier, le port de charges doit rester exceptionnel et limité à des charges légères et peu encombrantes. Il ne doit pas empêcher le maintien d’une prise sûre.
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Recommandations aux installateurs EnR Attention ! - Une plateforme élévatrice mobile de personne – PEMP – n’est pas un moyen d’accès - La manœuvre d’une PEMP ne doit être confiée qu'à des opérateurs titulaires d’un CACES : abrégé pour Certificat d’aptitude à la conduite en sécurité - Deux intervenants sont nécessaires Utilisation des PEMP Deux personnes au moins, sont nécessaires pour mettre en œuvre les PEMP : – Une titulaire d'une autorisation de conduite, manœuvrant la plate-forme de travail, – Une seconde dont la présence est indispensable au bas de la PEMP pour guider l'opérateur, assurer la surveillance de l'environnement, intervenir en cas de défaillance technique de l’engin et alerter les secours en cas de besoin.
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Recommandations aux installateurs EnR Attention ! Le montage d’un échafaudage ne peut être exécuté que par du personnel ayant reçu une formation spécifique Un échafaudage ne peut être démonté ou sensiblement modifié que sous la direction d’une personne compétente Les échafaudages Tout échafaudage doit être construit et installé de manière à empêcher le déplacement d’une quelconque de ses parties constituantes, en cours d’utilisation. Les échafaudages fixes doivent être construits et installés de manière à supporter les efforts auxquels ils sont soumis et à résister aux contraintes résultant des conditions atmosphériques et notamment des effets du vent. Ils doivent être ancrés ou amarrés à tout point présentant une résistance suffisante ou être protégés contre les risques de glissement et de renversement.
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Mesures générales de sécurité
Au niveau des installateurs couvreurs : Justification d’une expérience minimum pour la mise en œuvre d’installations photovoltaïques en conditions similaires Habilitation électrique B0V (selon UTE C18 510) Information sur le photovoltaïque raccordé réseau et ses dangers (électricité, câblage des modules) Formation pour des travaux en hauteur Au niveau des installateurs électriciens : Personnes justifiant d’une expérience minimum pour la mise en œuvre d’installations photovoltaïques en conditions similaires Personnes qualifiées disposant d’une habilitation électrique B1V, B2V, BR, BC (selon UTE C18 510) Personnes ayant reçu une formation au photovoltaïque couplé réseau et traitant particulièrement ses spécificités en terme de protection des personnes et des biens. B0V B2V
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Mesures générales de sécurité
Définition de l'habilitation C'est la reconnaissance, par son employeur, de la capacité d'une personne à accomplir en sécurité les tâches fixées. L'habilitation n'est pas directement liée à la position hiérarchique ni à la classification professionnelle. Elle est matérialisée par un document établi par l'employeur et signé par l'employeur et l'habilité. Pour pouvoir être habilité, le personnel doit avoir acquis une formation relative à la prévention des risques électriques et avoir reçu les instructions le rendant apte à veiller à sa propre sécurité et à celle du personnel qui est placé sous ses ordres.
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Mesures générales de sécurité
Définition de l'habilitation La délivrance d'une habilitation ne dégage pas pour autant la responsabilité de l'employeur. Elle n'autorise pas, à elle seule, un titulaire à effectuer de son propre chef des opérations pour lesquelles il est habilité. Il doit en outre être désigné par son employeur pour l'exécution de ces opérations.
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Risques en service
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Influence de l’ombre sur un module PV
Baisses des performances qui ne sont pas proportionnelles à la surface ombragée. Les diodes permettent de limiter le nombre de cellules impactées par un ombrage partiel du module,
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Protection contre les surcharges et court-circuits
Modules PV en court-circuit : une protection conventionnelle n’est pas opérationnelle (Icc légèrement supérieur à Impp) le module PV n’est pas endommagé (générateur de courant) MAIS Risque d’arc à l’ouverture du circuit (risques de brûlure et d’incendie) Conclusion: éviter les risques de court circuit Solutions pour limiter les risques : câbles courant DC type unipolaire avec double isolation câbles dimensionnés pour supporter le courant total des branches en parallèle nécessité de mettre un fusible dans chaque chaîne si nombre de chaînes en parallèle important possibilité de mettre une diode de découplage sur chaque chaîne
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Sécurité électrique Ne jamais déconnecter le circuit continu avec les connecteurs sans avoir préalablement arrêté le fonctionnement de l’onduleur (ouverture du disjoncteur 230V de sortie) Sinon arc électrique détruisant les connecteurs Prévoir des protection mécanique empêchant la déconnection fortuite
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Protection contre la foudre
Les installations photovoltaïques n’augmentent normalement pas le risque qu´un bâtiment soit touché par la foudre Si l´installation est installée dans un lieu exposé, elle doit être protégée contre la foudre
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Principe de protection contre la foudre
Moyen de protection contre les interférences électromagnétiques : Pour minimiser les tensions induites dues à la foudre, la surface de l’ensemble des boucles doit être aussi faible que possible, en particulier pour l’interconnexion des chaînes PV. Mauvais câblage (entre polarités) Mauvais câblage (entre polarités et masse) Bon câblage
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Protection contre la foudre
Moyen de protection contre les surtensions : mise en œuvre d’une liaison équipotentielle entre les différents éléments. Cas d’une installation sans paratonnerre : Interconnexion des masses par conducteur cuivre section minimale de 4 mm² Si SPD la longueur entre le SPD et liaison équipotentielle ne doit pas dépasser 0,5 m SPD signifie " Surge Protective Device ", en français " parafoudre.
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Protection contre la foudre
Installation avec paratonnerre : Interconnexion des masses par conducteur cuivre section minimale de 4 mm² ou 10 mm² si d < 2, m d Si SPD la longueur entre le SPD et liaison équipotentielle ne doit pas dépasser 0,5 m Voir UTE 15443
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Protection contre la foudre
Exemples de dégâts dus à la foudre
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