Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
1
Le parc Monceau
3
Ce site est desservi par la station de métro: Monceau.
Ancienne propriété du duc de Chartres, qui fait dessiner par Carmontelle, un « pays d'illusions » avec ferme suisse, moulins hollandais, pagode, pyramide, ruines féodales, temple romain disséminés le long de sentiers accidentés, de bouquets d'arbres et d'îles. En 1852, le financier Péreire lotit le parc pour y construire des hôtels particuliers. Le jardin est acheté par la ville de Paris en 1860 et aménagé par Jean-Charles Alphand. Les grilles sont de Gabriel Davioud. Le parc comprend une rotonde, ancien pavillon réalisé par Claude Nicolas Ledoux du Mur des Fermiers généraux. Au détour des bosquets se trouvent des statues en marbre d'écrivains et de musiciens comme Guy de Maupassant créé de Verlet, Frederic Chopin créé de Jacques Froment Thomas, Charles Gounod créé de Antonin Mercié, Ambroise Thomas créé de Alexandre Falguière et Édouard Pailleron créé de Léopold Bernstamm. Le parc est entouré d'immeubles de luxe et d'hôtels particuliers. Claude Monet a fait un tableau du parc en 1876. Le parc fait 1 km de circonférence.
5
Historique Le duc de Chartres, futur duc d’Orléans ( ), achète en 1769 la terre de Monceau au lendemain de son mariage avec la princesse de Penthièvre et demande à Carmontelle d’y créer un lieu de plaisir et de rencontre adapté aux fêtes et aux spectacles. Louis Carrogis dit Carmontelle ( ) ingénieur, topographe, écrivain, portraitiste et organisateur de fêtes créé un jardin pittoresque en juxtaposant des scènes qui donnent l’illusion de tous les temps et de tous les pays. Le spectateur contemplera la vue de dix sept points parmi lesquels :un bois des tombeaux, un moulin à eau en ruines, un moulin à vent hollandais, un temple en marbre blanc, un obélisque, un minaret, une pyramide égyptienne, une Naumachie. La Chine est partout présente, des constructions vivement colorées en témoignent : barrières, portiques, pavillons et jeu de bague (sorte de carrousel). En 1783, l’écossais Thomas Blaikie, ( ) prend la direction du jardin et y fait de nombreuses changements pour en simplifier le tracé et diversifier les plantations. En 1785, le ministre des finances Calonne ayant décidé d’entourer Paris d’une enceinte ponctuée de barrières d’octroi, Claude Nicolas Ledoux est chargé des plans. La barrière de Monceau prend la forme d’un petit temple rond entouré de colonnes où le prince se réserve un salon dans l’attique pour jouir de la vue sur le jardin. Confisqué en 1793, comme les autres biens des Orléans le jardin devient bien national. Sous la restauration il revient à la famille d’Orléans. En 1860, les terres sont achetées par la ville de Paris qui en vend, un an plus tard, la moitié aux banquiers Pereire engagés dans le lotissement de ce quartier. Conformément à la volonté de l’empereur Napoléon III, le préfet Georges Eugène Haussmann ( ) restructure la ville autour d’un ensemble de parcs et de bois dans une perspective hygiénique au profit de la population. On assiste alors à la naissance des bois de Boulogne et de Vincennes, du parc Montsouris et des Buttes Chaumont. Le parc Monceau est le seul lieu historique remodelé. Sous la direction d’Adolphe Alphand, ( ), ingénieur des Ponts et Chaussées, responsable du service des promenades, le parc est aménagé sur 8,4 hectares et inauguré en Gabriel Davioud, ( ) est chargé des entrées monumentales avec leurs grandes grilles dorées. Une partie des anciennes fabriques est conservée et associée à de nouveaux éléments : la rivière et son pont, la cascade et la grotte. Le mouvement de l’eau évoque la modernité, le progrès et la santé. Dans la grotte les premières stalactites en ciment artificiel sont une invention de l’entrepreneur Combaz.
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.