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Publié parRainier Leger Modifié depuis plus de 11 années
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Anthony GIDDENS L'ouvrage d'Anthony Giddens sur les conséquences de la modernité regorge d'idées, toutes plus passionnantes les unes que les autres. Au lieu d'emboîter le pas à tous ceux qui essaient d'analyser la complexité du monde actuel en postulant l'existence d'une rupture avec la modernité, Giddens entend plutôt démontrer que l'on assiste, en fait, à une radicalisation de la modernité. La véritable rupture se situe à la ligne de partage entre les sociétés prémodernes et les sociétés modernes. Les caractéristiques de la modernité, déjà embryonnaires au point de départ, arrivent maintenant à maturité. On peut en percevoir les implications complètes, de sorte que c'est dans un futur plus ou moins lointain qu'il faut situer la postmodernité. Selon Giddens, l'histoire n'est pas à sens unique. Elle n'est pas pour autant sans signification. Cette position justifie qu'il cherche à donner un sens, une cohérence à la modernité, tout en reconnaissant que son avenir reste totalement indéterminé. Le monde est donc intelligible sans être prévisible, sans même, non plus, que l'on puisse en maîtriser le destin. Il ne faut pas pour autant renoncer à en adoucir les aspects les plus tragiques, comme le montre bien son esquisse, qu'il qualifie de " réalisme utopique ", de ce que pourrait être la postmodernité. Ramenée sur le terrain des organisations, cette théorie permet d'expliquer que même si elles sont intelligibles, les organisations n'en sont pas pour autant totalement maîtrisables, sans qu'il faille pour cela même renoncer à mieux en maîtriser la destinée. L'état du monde actuel, les nouveaux dangers, les risques que la modernité a engendrés, ont contribué à liquider la foi dans le progrès, et son corollaire, l'histoire narrative. Mais il ne faut pas, dit Giddens, se satisfaire de ce constat que l'histoire " ne va nulle part ". Il faut essayer, au contraire, de comprendre la société actuelle. Selon lui, il faut dépasser les catégories traditionnelles de la sociologie, pour considérer " deux tendances très fortes des institutions modernes, leur dynamisme et leur mondialisation ". Il faut expliquer " la discontinuité de ces phénomènes par rapport aux cultures traditionnelles ", et se poser la question de la source de ce dynamisme. Il lui voit trois causes: " la dissociation du temps et de l'espace et leur recombinaison sous des formes permettant une " distribution " spatio-temporelle précise de la vie sociale; la dé- localisation des systèmes sociaux (phénomène étroitement lié au facteur de dissociation spatio-temporelle); l'organisation et la réorganisation réflexives des relations sociales à la lumière des apports permanents de connaissance affectant les actions des individus et des groupes". Le temps et l'espace sont devenus des entités universelles, dissociées l'une de l'autre. Il y a maintenant, selon Giddens, une seule carte du monde et un temps universel, et non plus des temporalités associées à des territoires. Fiche résumé – Rédaction et mise en page Martine Loctor - © 2008 Lapproche interdisciplinaire La vision holistique des sociétés 1971 - Capitalism and Modern Social Theory 1976 - News Rules of Sociological Method 1979 - Central Problems in Social Theory 1984 - The Constitution of Society 1990 - The Consequences of Modernity Biographie Né en 1938 sociologue britannique, professeur de sociologie à Cambridge
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