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L’offre agrégée
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La théorie des fluctuations économiques (CT)
Théorie de la préférence pour la liquidité Équilibre keynésien Courbe IS Courbe LM Modèle IS-LM SEANCE 9 Courbe d’offre agrégée SEANCE 8 Courbe de demande agrégée SEANCE 7 Explication des fluctuations économiques
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Introduction Séance 7 et 8: variations des politiques monétaires et budgétaires influencent la demande agrégée, sous hypothèse d’ajustement parfait et immédiat du niveau de production La courbe d’offre agrégée est l’objectif de ce cours Pas de modèle canonique de l’offre agrégée (OA) Modèles concurrents, mais tous s’accordent sur la relation inverse entre taux de chômage et taux d’inflation Il y a donc arbitrage entre chômage et inflation « Il y a toujours un arbitrage temporaire entre inflation et chômage, mais cet arbitrage n’est jamais permanent. Ce n’est pas l’inflation en tant que telle qui le provoque, mais l’inflation non anticipée, qui survient généralement en cas de taux d’inflation croissants » (Milton Friedman)
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Objet du cours OALT OACT Niveau des Prix P Niveau de production Y
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Niveau des prix anticipé
Trois modèles d’OA Trois modèles AO: Le modèle avec salaires rigides (S. Fisher) Le modèle avec information imparfaite (R. Lucas) Le modèle avec prix rigides (J. Rotemberg) Tous aboutissent à une forme équation de la forme : Production Taux naturel de production Niveau des prix Niveau des prix anticipé Réaction
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Le modèle avec salaires rigides (S. Fisher)
OACT n’est pas verticale due à la lenteur de réaction des salaires nominaux. Conventions collectives Accords implicites entre employeur et salariés Environnement économique général Or quand le niveau des prix P augmente et non W: W / P, le salaire réel, diminue: coût du travail réduit Cette baisse incite les entreprises à embaucher davantage Ces travailleurs supplémentaires accroissent la production Relation positive entre niveau des prix et offres agrégées
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Le modèle avec salaires rigides
Tout d’abord, employeurs et travailleurs fixent le niveau des salaires nominaux à partir du salaire réel et du niveau des prix anticipé : Ensuite, les entreprises sont informées du niveau des prix effectif. Le salaire réel devient :
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Le modèle avec salaires rigides
La deuxième hypothèse est que l’emploi est déterminé par la quantité de travail demandé par les entreprises Enfin, la fonction de production détermine la production
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Le modèle avec salaires rigides
Y1 Revenu, Production Y Niveau des prix P P1 L ‘offre agrégée Travail L w1 L1 Salaire réel w L=Ld(W/P) La demande de travail Travail L Y1 Y2 Y=F(L) Production, Revenu L1 La fonction de production
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Le modèle avec salaires rigides
1. La hausse des prix… P2 5. La courbe d’offre agrégée synthétise ces changements. Y2 Niveau des prix P P1 w2 2. …réduit le salaire réel pour tout salaire nominal donné,… Revenu, Production Y Y1 Y=F(L) Y2 4. …la production… w1 Y1 Salaire réel w Production, Revenu 3. …ce qui accroît l’emploi… L2 L=Ld(W/P) L2 L1 Travail L Y2 L1 Travail L
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Le modèle avec salaires rigides
Quand les salaires réels baissent, dû à une augmentation non anticipée des prix, le revenu national augmente (car l’emploi augmente). En principe, le salaire réel doit être contracyclique: il doit varier en sens inverse de l’emploi et de la production Que constatons-nous empiriquement ?
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Le comportement conjoncturel du salaire réel en France
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Le comportement conjoncturel du salaire réel en Italie
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Au-delà du modèle avec salaires rigides : la théorie des cycles réels
Donc la théorie des salaires rigides n’est pas corroborée empiriquement, puisque les salaires réels sont procycliques. En fait, les économistes s’accordent à penser que la théorie des salaires rigides est incomplète. C’est notamment la théorie des cycles réels qui parvient à réconcilier le constat de procyclicalité des salaires réels. Comment ?
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Aparté La théorie des cycles réels
Le mécanisme des prix n’intervient pas dans la détermination du cycles (réel). Elle s’oppose au modèle d’offre agrégée avec prix rigides. La théorie des cycles réels fait jouer aux chocs technologiques un rôle central: innovation, découvertes, inventions, etc. Les canaux de propagation sont les incitations à investir où à travailler, étant positivement corrélées avec la productivité marginale du capital ou du travail. Une augmentation de la productivité du travail: → plus d’incitations à travailler car le salaire réel augmente → augmentation contemporaine du PIB → Loisir à la période suivante
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Le modèle avec information imparfaite (R. Lucas)
Chaque producteur ne produit qu’un seul bien Chaque producteur consomme un nombre important de biens Bonne perception des prix des biens produits. Mauvaise perception des prix des biens consommés. Confusion qui affecte les décisions sur les quantités produites. Production Taux naturel de production Niveau des prix observés Niveau des prix anticipé Réaction
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Le modèle avec prix rigides (J. Rotemberg)
L’hypothèse de base est qu’il est coûteux pour une entreprises de modifier ses prix Concurrence imparfaite: pouvoir de marché Coûts de menu: coût encouru par l’entreprise lors de l’adaptation d’un prix ou d’un salaire nominal La détermination du prix s’effectue comme suit: où p est le prix pratiqué par une entreprise P est le niveau général des prix Y et sont la production et le taux naturel de production, respectivement.
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Le modèle avec prix rigides
Il y a deux types de firmes: celles qui ne adaptent leur prix en constatant P, Y et ; celles qui prédéfinisse leur prix par rapport à des valeurs anticipées de P, Y et . 1 2
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Le modèle avec prix rigides
Le niveau général des prix est donné par la moyenne pondérée (par la fraction s des entreprises à prix rigides) des prix pratiqués par les deux types d’entreprises: Le niveau général des prix est un fonction positive de: 1. Du niveau des prix anticipé Pa 2 .Du niveau de production effectif Y
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Le modèle avec prix rigides
En réaménageant les termes, on obtient la forme familière de l’équation agrégée de formation des prix :
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Synthèse et implications
OACT : Niveau général des Prix P P>Pa OALT P=Pa P<Pa
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Synthèse et implications
OACT2 DA 2 P OALT OACT1 C P3=P3a Y2 B P2 P1=P1a=P2a A DA 1 Y1 =Y3 =
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Inflation, chômage et courbe de Philips
A partir de la courbe d’OA, on voit que les politiques d’expansion (qui consistent à se déplacer le long de la courbe d’OA) conduisent à réduire le taux de chômage mais à augmenter l’inflation. Inversement, les politiques de contraction de la demande agrégée se traduisent par une augmentation du chômage mais une baisse de l’inflation. Il y a donc un arbitrage entre inflation et chômage. Cet arbitrage est représenté par la Courbe de Philips, qui lie négativement le taux de chômage avec l’inflation. Choc de l’offre
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De l’OA à la courbe de Philips
1 2 3
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Philips Curve : France
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Philips Curve : Italy
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Philips Curve : Japan
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Philips Curve : United States
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Les déterminants de l’inflation
En partant de la relation ci-dessus, on doit s’interroger sur les déterminants : De l’inflation anticipée πa : Constatant son inertie, on parle d’anticipation adaptative telle que πa = π-1 Du chômage conjoncturel (u-un): en présence d’un faible taux de chômage, le taux d’inflation tend à croître. On parle d’inflation induite par la demande. Des chocs de l’offre v : un choc négatif de l’offre (augmentation des prix mondial des produits pétroliers) confère une valeur positive à v, et donc augmente le taux d’inflation. On parle d’inflation induite par les coûts.
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La courbe de Philips comme arbitrage entre π et u
Le déplacement le long de la courbe s’appelle le ratio de sacrifice (β), puisqu’il indique le supplément d’inflation requis pour faire baisser le chômage de 1 point. Taux d ‘inflation π Taux de chômage u β 1 un Πa + v
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La courbe de Philips comme arbitrage entre π et u
Taux d ‘inflation π Taux de chômage u Πa’ + v 2. …déplace la courbe de Philips vers le haut. 1. Une augmentation de l’inflation anticipée par les agents économiques… un Πa + v
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La courbe de Philips comme arbitrage entre π et u
Taux d ‘inflation π Taux de chômage u Un changement d’anticipation définit une nouvelle courbe de Philips Vers la stagflation Vers la désinflation sans douleur
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Anticipations rationnelles et désinflation sans douleur
Supposons maintenant que les agents économiques ont des anticipations rationnelles. Cela revient : Remettre en cause le constat d’inertie de l’inflation Remettre en cause l’hypothèse d’anticipations adaptatives Les anticipations rationnelles signifient que les gens utilisent de manière optimale toute l’information, elle-même complète et parfaite, à leur disposition, concernant notamment les politiques monétaire et budgétaire. Si on s’inscrit dans ce cadre d’analyse, un engagement crédible de l’Etat peut engager un processus de désinflation sans douleur, car les agents économiques croiraient la politique de désinflation du gouvernement, diminuant ainsi πa.
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La théorie des fluctuations économiques (CT)
Théorie de la préférence pour la liquidité Problème d’anticipations Courbe de Philips Équilibre keynésien Niveau théorique Niveau empirique Courbe IS Courbe LM Modèle IS-LM SEANCE 9 Courbe d’offre agrégée SEANCE 8 Courbe de demande agrégée SEANCE 7 Explication des fluctuations économiques
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Termes à retenir Modèle avec salaire rigide
Modèle avec information imparfaite Modèle avec prix rigides Courbes de Philips Anticipations adaptatives, anticipations rationnelles Inflation induite par la demande, par les coûts Coefficient de sacrifice
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