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Publié parAlphonsine Carvalho Modifié depuis plus de 11 années
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Sémiologie : dysphagie, dyspepsie, nausées, vomissements
Dr Gaël Goujon Service de gastroentérologie Hôpital Bichat 23/10/12
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Aspect nutritionnel Le poids ! Bien différencier dysphagie et anorexie
Actuel, 3 et 6 mois auparavant : cinétique évalué en pourcentage de perte de poids sur x mois Indice de masse corporel : poids (kg) / taille2 (m2) Dénutrition si IMC > 18 kg/m2 Bien différencier dysphagie et anorexie Absence d’appétit Electivité pour certains aliments ?
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L’œsophage, comment ça marche ?
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… Au repos, œsophage vide, non animé de contactions, fermé à ses extrémités grâce à la contactions tonique de ses sphincters Lors de la déglutition, relâchement fugace du SSO, propagation d’une onde péristaltique et relâchement du SIO un peu avant l’arrivée de l’onde Puis contraction du SIO, pour empêcher le reflux
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Symptômes orientant vers une maladie de l’œsophage (1)
Régurgitations : remontées acides et ou alimentaires sans effort , sans nausée (≠ vomissement, ≠ mérycisme : rumination) Pyrosis : brulure traçante ascendant rétrosternale Dysphagie, éructations, brûlures épigastriques Vomissements (peu spécifique) Hémorragie digestive extériorisée, anémie microcytaire
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Symptômes orientant vers une maladie de l’œsophage (2)
Signes extra digestifs Douleur thoracique constrictive Toux chronique Dyspnée asthmatiforme Laryngites / pharyngites à répétition Enrouement… Souvent, les symptômes sont post prandiaux ou nocturnes
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Dysphagie (1) Sensation de gène ou de blocage à la déglutition des aliments ≠ anorexie, striction cervicale, odynophagie Préciser Terrain : éthylo-tabagisme chronique, antécédent de reflux ou de prise de caustique Electivité pour solides ou liquide, évolution progressive ou capricieuse, mode d’apparition, symptômes associées, Altération de l’état général
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Dysphagie (1) Dysphagie organique Dans tous les cas
Terrain souvent évocateur, électivité pour les solides, évolution progressive, AEG Reflète une obstruction organique tumorale ou non ≠ trouble moteur où l’électivité est sur les liquides, et où l’évolution est capricieuse, intermittente Dans tous les cas Réaliser une endoscopie digestive haute avec biopsies d’une zone obstructive ou d’un œsophage normal
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Si l’endoscopie est normale… (1)
Manométrie : examen de référence pour diagnostiquer et caractériser les troubles moteurs de l’œsophage Qui peuvent être primitifs (achalasie, MSD, œsophage casse-noisettes) ou secondaires (sclérodermie, RGO…) Généralement, il s’agit d’une anomalie du péristaltisme et/ou du sphincter inférieur de l’œsophage Enregistrement au repos et lors de phases de déglutition
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Si l’endoscopie est normale… (2)
pH-métrie des 24H Indication : symptômes atypiques pouvant évoquer un reflux lorsque l’endoscopie n’est pas contributive Electrode placée 5 cm au dessus du SIO Normal : pH œsophage inf. à 4 pendant moins de 5% sur 24H Recherche d’un lien avec les symptômes
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Hernie hiatale par glissement, par roulement
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RGO Signes typiques Signes atypiques : Cf. précédemment.
Pyrosis, régurgitations acides Caractère postural et/ou post-prandial Signes atypiques : Cf. précédemment. Conduite à tenir < 50 ans, signes typiques, pas de signe d’alarme (dysphagie, AEG, anémie) : pas d’endoscopie Signes atypiques : endoscopie. Si pas d’ œsophagite : pH-métrie
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RGO : complications Œsophagite Sténose peptique Endobrachyoesophage
Anneau fibreux de Schatzky Adénocarcinome …
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Symptômes orientant vers une maladie gastro-duodénale (1)
Douleur épigastrique Crampe, brulure, non irradiante Inconfort gastrique, sensation de plénitude Post prandial précoce Dysphagie (obstacle cardia), nausées, vomissements Hémorragie (hématémèse, méléna), anémie AEG, adénopathie sus-claviculaire (troisier)
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Syndrome ulcéreux Douleur épigastrique non irradiante Crampe
Pouvant être nocturne, survenant en dehors des repas Calmée par l’alimentation et les anti-acides évoluant par périodes de durée et de fréquence variables dans l’année, entrecoupées de rémissions complètes Impose la réalisation d’une endoscopie digestive haute
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Syndrome dyspeptique (1)
Sensation d’inconfort (épigastre) parfois douloureuse Parfois brulure (Cf. RGO) Souvent post-prandial précoce Depuis au moins 4 semaines Permanents ou intermittents Symptômes polymorphes Pesanteur ou ballonnement épigastrique, impression de plénitude gastrique, sensation de digestion prolongée, nausées
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Syndrome dyspeptique (2)
N’impose pas forcément une endoscopie digestive haute Chez sujet de moins de 50 ans, sans antécédent personnel ou familial associé et sans autre symptôme associé
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Sténose pyloro-duodénale
Vomissements quasiment exclusivement alimentaires, à répétition, souvent en jets (quantités importantes) Jamais biliaires Post-prandiaux tardifs (>2 H), voire très tardifs (jusqu’à 3 jours)… Alcalose métabolique… Contexte Pédiatrie : hypertrophie pylorique AEG : tumeur antro-pylorique sténosante Ulcère juxta pylorique : syndrome ulcéreux ancien, tabac, AINS
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Vomissements et syndromes occlusifs
Arrêt des matières et des gaz +++ Vomissements biliaires (jaunes, verts) ou fécaloïdes (noirâtres) Contexte +++ Antécédent d’abdomen opéré : bride ? Arguments en faveur d’une tumeur colique : AEG, rectorragies
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Principales maladies gastro-duodénales
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Gastrite Lésions histologiques : ce n’est pas une entité clinique
Aiguë : Primo-infection à HP, AINS, aspirine, caustique, défaillance multi viscérale, alcool Chronique Lésions inflammatoires et atrophiques plus ou moins étendues Peut aboutir à une atrophie gastrique HP, Biermer, aspirine, reflux biliaire Variabilité des symptômes
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Ulcère gastrique ou duodénal
Macroscopie : perte de substance muqueuse, mise à nu de la musculaire muqueuse HP + 95 % des ulcères duodénaux et 80 % des ulcères gastriques Incidence de l’âge, du tabac, de la prise d’AINS et d’aspirine Un ulcère gastrique pour 4 ulcères duodénaux
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Complications des ulcères
Anémie ferriprive Perforation et péritonite aseptique Hémorragie digestive extériorisée Ulcère face postérieure du bulbe par atteinte de l’artère gastro-duodénale Sténose Ulcère juxta pylorique Cancer : JAMAIS pour l’ulcère duodénal
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Cancer de l’estomac Endoscopie : forme bourgeonnante ou ulcériforme (10-15%) Toujours refaire l’endoscopie pour vérifier la cicatrisation d’un ulcère gastrique Homme de 70 ans AEG, perte de poids, Troisier, hépatomégalie tumorale, Anémie, Thrombose veineuse profonde
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Syndrome de Zollinger Ellison
Hypersécrétion tumorale de gastrine Ulcères duodénaux multiples de siège inhabituels Complications type perforations Diarrhée voluminogénéique Pouvant conduire à : déshydratation, hypokaliémie Diagnostic : étude de la sécrétion gastrique acide et de la gastrinémie basale et après injection de sécrétine : augmentation paradoxale Morphologie : tumeur
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Hémorragie digestive (1)
Hématémèse : vomissements de sang rouge Rectorragies : issue de sang rouge par l’anus Méléna Issue de sang noir, digéré, nauséabond par l’anus Saignement au delà angle de Treiz
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Hémorragie digestive (2)
Apprécier la gravité Signes de choc : hypotension ,marbrures, confusion, polypnée… Abondance NFS, bilan pré transfusionnel Si rectorragies et signes de choc Endoscopie endoscopique haut en premier pour chercher un saignement massif du tube digestif haut
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Merci pour votre attention
BON COURAGE
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