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La Communication Environnementale
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Laquelle de ces communications est une communication environnementale ?
Source : « Un 4X4 de Mitsubishi s’affiche avec ce commentaire : «Conçu et développé au pays des accords de Kyoto». Mais ce véhicule produit 180 grammes de CO2/km! Le seuil fixé par la Commission européenne d’ici 2012 est pourtant d’ores et déjà défini: 130 grammes de CO2 par kilomètre… Maximum! Et il y en a plein comme ça… Les constructeurs sont forts pour mettre du vert partout où il n’y en a pas. Bref, vous avez compris : celui qui respecte un tant soit peu la nature risque d’acheter une voiture en se disant que finalement, 180g de CO2/km, c’est raisonnable… » Source : EPD de la peinture à l’eau Typhon
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Communication environnementale
Définition : Communiquer sur les impacts environnementaux et les objectifs d’amélioration d’un produit ou d’un service
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Pourquoi faire une démarche de communication environnementale ?
Gagner de nouvelle part de marché Sensibiliser les consommateurs, favoriser l’éco-gestes Se démarquer de la concurrence Anticiper une réglementation Rattraper un retard Favoriser son image de marque
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Comment communiquer ? Régit par des normes internationales
ISO = lignes directrices ISO = auto-déclarations (II) ISO = écolabels officiels (I) ISO = éco-profils (III)
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ISO 14020 : Lignes directives
La communication environnementale doit être : Pertinente Exacte Vérifiable Non trompeuse
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Ecolabels Définition : Deux types : Objectif :
Label écologique attribué par un organisme indépendant à un produit susceptible de réduire certains impacts négatifs sur l’environnement par comparaison avec d’autres produits de la même catégorie. Deux types : Ecolabel de référence Certifié par un organisme indépendant Ecolabel officiel Reconnu par l’Etat Objectif : Promouvoir des produits ayant des impacts moindres sur l’environnement pendant tout leur cycle de vie Source : et passeport eco-produit de l’ademe (
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ISO 14024 : Ecolabels Etiquetage environnemental de type I
Principes : Définition d’exigences précises Prise en compte de l’ensemble du cycle de vie des produits Concertation Libre accès Révision régulière des exigences Certification par tierce partie Source : Leurs principes Les écolabels ont été créés à l’initiative des pouvoirs publics afin d’apporter des garanties aux consommateurs en matière de qualité écologique des produits ou des services. Demandé volontairement par les fabricants (ou les distributeurs, ou les prestataires), un écolabel peut constituer un signe de différenciation intéressant vis-à-vis de la concurrence. Tous les écolabels doivent présenter les six caractéristiques suivantes, décrites dans la norme internationale (reprise par l’Union européenne et la France) (NF EN) ISO (2001) : - la définition d’exigences précises : les cahiers des charges (ou référentiels) des écolabels comprennent des critères, assortis de seuils à respecter, aussi bien pour la limitation des impacts environnementaux des produits que pour leur aptitude à l’usage. Les écolabels font référence aux normes en matière d’aptitude à l’usage des produits, lorsque celles-ci existent dans la catégorie de produits concernée ; - la prise en compte de l’ensemble du cycle de vie des produits : les différents impacts environnementaux des produits sont étudiés depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie des produits, en passant par les étapes de fabrication, de distribution et d’utilisation. Les exigences environnementales qui en résultent sont donc définies pour tous les produits d’une même catégorie, selon une approche multi-étape et multicritère ; - la concertation : l’ensemble des parties prenantes doit être associé au processus d’élaboration des critères des écolabels, c’est-à-dire des représentants des professionnels (fabricants, distributeurs et prestataires), des associations (de consommateurs et de protection de l’environnement) et les pouvoirs publics ; - le libre accès : tout demandeur potentiel doit pouvoir participer au processus d’élaboration des écolabels et toute entreprise qui remplit les critères d’un écolabel est autorisée à l’utiliser ; - la révision régulière des exigences : elle est indispensable afin de garantir que l’écolabel reste sélectif (il doit distinguer les meilleurs produits d’un point de vue performance d’usage et performance environnemental). Elle prend en compte le progrès scientifique et l’évolution technologique. Elle incite à une amélioration continue des performances environnementales des produits ; - la certification par tierce partie : les écolabels sont gérés et attribués par des organismes tiers indépendants, qui vérifient régulièrement auprès des entreprises titulaires la conformité des produits et services aux critères de l’écolabel de la catégorie concernée. Cela passe par des audits réalisés sur le site des entreprises. De plus, des contrôles sur les produits ou services sont effectués périodiquement.
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ISO 14024 : Ecolabels Etiquetage environnemental de type I
Garanties : Qualité d’usage Réduction des impacts environnementaux Source : Dans la pratique, seuls les écolabels apportent des garanties telles que : - la qualité d’usage des produits ou services. Les produits ou les services qui bénéficient d’un écolabel doivent être conformes à des exigences de qualité et d’aptitude à l’usage ; - la réduction des impacts environnementaux des produits ou services. Celle-ci est assurée par la prise en compte des impacts environnementaux sur l’ensemble du cycle de vie des produits ou des services, selon une approche multi-étapes et multicritères.
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Ecolabels officiels soutenus par l’état français
Ecolabel NF environnement Ecolabel européen Zoom sur les labels NF environnement et Ecolabel européen dans les diapositives suivantes. Plus d’information sur les labels biologiques ici : AB : Label européen : Label biologique européen Label français Agriculture Biologique
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Ecolabel NF environnement
Qu’est ce que c’est ? Un écolabel officiel français, délivré par l’Afnor. Quel contrôle ? Vérification de la conformité des informations fournies par l’entreprises, audit des sites de production, tests sur prélèvements en magasin ou en usine. Quelles garanties ? Réduction des impacts environnementaux des produits ou services sur l’ensemble de leur cycle de vie, et qualité d’usage. Entreprises concernées ? Prés de 100, dont fournitures scolaires, peintures ou sac poubelle, litières, colles... Source : et l’article de terraeco « les labels au banc d’essai » La marque NF Environnement - Qu'est-ce que c'est ? Créée en 1991, la marque NF Environnement est l’écolabel français, délivré par AFNOR Certification, organisme certificateur indépendant. C’est une marque volontaire de certification de produits et services. Les entreprises qui souhaitent l’obtenir peuvent en faire la demande. Elle a pour objet d'attester la conformité des produits ou services aux exigences définies dans des cahiers des charges (ou référentiels) et qui portent sur la qualité d’usage et la qualité environnementale des produits. La marque NF Environnement est destinée à certifier, tout au long de leur cycle de vie, que les produits ou services sur lesquels elle est apposée présentent un impact négatif moindre sur l'environnement et une qualité d’usage satisfaisante par rapport à d'autres produits ou services analogues présents sur le marché. Elle est régie par un document de référence, les règles générales de la marque NF Environnement révisées le 15 avril 2005. Catégories concernées : Absorbants tous liquides Auxiliaires mécaniques de lavage Cahier, blocs d’écriture, copies Cartouches d’impression laser Colles pour revêtements de sol Colorants universels Composteurs individuels de jardin Enveloppes et pochettes postales Filtres à café Litières pour chat Lubrifiants pour chaine de tronçonneuse Machines à café Mobiliers de bureau Peintures, vernis,... Produits de signalisation horizontale Produits profilés d’aménagement et de décoration Sac poubelle Sacs de caisse et sacs cabas Services de rénovation mécanique ...
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Ecolabel européen Qu’est ce que c’est ? Quel contrôle ?
Un écolabel officiel communautaire. Quel contrôle ? Vérification des informations fournies par les sociétés, audit des sites de production et prélèvements en magasin et en usine. Quelles garanties ? Prise en compte des impacts environnementaux sur le cycle de vie des produits, depuis l’extraction de leurs matières premières jusqu’à leur élimination après usage ou leur recyclage. Produits concernés ? 50 catégories (ameublement, coton, papier, savon, chaussures, détergents, etc...). Source : et l’article de terraeco « les labels au banc d’essai » L'Eco-label européen - Qu'est-ce que c'est ? Créé en 1992, l’Eco-label européen est le seul label écologique officiel européen utilisable dans tous les pays membres de l'Union Européenne. Il est délivré, en France, par AFNOR Certification, organisme certificateur indépendant. C’est une marque volontaire de certification de produits et services. Les entreprises qui souhaitent l’obtenir peuvent en faire la demande. Le label écologique communautaire repose sur le principe d'une "approche globale" qui "prend en considération le cycle de vie du produit à partir de l’extraction des matières premières, la fabrication, la distribution, et l'utilisation jusqu'à son recyclage ou son l'élimination après usage". La qualité et l'usage sont également pris en compte. Il a été institué par le règlement (CEE) N° 880/92 du Conseil du 23 mars 1992, publié dans le JOCE du 11 avril Le règlement communautaire en vigueur aujourd'hui est le règlement (CE) N°66/2010 du 25 novembre Il est applicable depuis le 20 février Il concerne les produits et les services. Catégories concernés : Amendements organiques Ampoules et tubes électriques Aspirateurs Campings Chaussures Détergents pour lave-vaisselle Détergents pour vaisselle à la main Lave-linge Lave-vaisselle Lessives Lubrifiants Matelas Ordinateurs personnels Ordinateurs portables Papier pour photocopie Papiers toilette et essuie-tout Peinture et vernis d’intérieur Produits de nettoyage Réfrigérateurs et congélateurs Revêtements de sols durs Services d’hébergement touristique (hôtels) Téléviseurs Textiles ...
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Agriculture Biologique
Qu’est ce que c’est ? Un label officiel du bio français. Quel contrôle ? Une fois par an, pratiques et équipements sont passés au crible. Quelles garanties ? Les aliments bruts sont garantis bio à 100%; les aliments composés, eux, au moins à 95%. Ils ont été produits sans utilisation de produits chimiques de synthèse. Produits concernés ? Plus de 7400 entreprises de préparation et de distribution de produits biologiques, plus de exploitations agricoles. l’article de terraeco « les labels au banc d’essai »
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Label bio européen Qu’est ce que c’est ? Quel contrôle ?
Un label européen qui veut unifier les critères du bio dans l’Union européenne. Quel contrôle ? Une fois par an, pratiques et équipements sont passés au crible. Quelles garanties ? Les aliments bruts sont garantis bio à 100%; les aliments composés, eux, au moins à 95%. Ils ont été produits sans utilisation de produits chimiques de synthèse. Produits concernés ? Plus de 7400 entreprises de préparation et de distribution de produits biologiques, plus de exploitations agricoles. l’article de terraeco « les labels au banc d’essai »
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D’autres écolabels officiels étrangers :
Autriche Allemagne Pays-Bas Canada Pays nordiques Japon Plus d’informations ici : Allemagne : (site en anglais) Canada : (site en français) Pays nordique : (site en anglais) Pays-Bas : (site en français) Autriche : (site en anglais) Japon : (site en anglais)
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Ecolabels de référence
Source d’information sur les différents labels : TCO : FSC : PEFC : Cometique BIO et ECO : Flamme verte :
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Zoom sur : Qu’est ce que c’est ? Quel contrôle ? Quelles garanties ?
Un label privé, créé par les propriétaires forestiers de 6 pays européens (Allemagne, Autriche, Finlande, France, Norvège et Suède), et délivré par un tiers certificateur indépendant. Quel contrôle ? Chaque année. Instances de décision composées de professionnels des forêts, du bois et d’usagers. Quelles garanties ? Gestion et exploitation des forêts respectueuses de l’environnement, traçabilité du bois récolté, respect des populations locales. Produits concernés ? Plus de 1800 entreprises. Concerne 6% des forêts exploitées dans le monde et un tiers de la forêt française. l’article de terraeco « les labels au banc d’essai »
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Zoom sur : Qu’est ce que c’est ? Quel contrôle ? Quelles garanties ?
Un label privé, délivré par des organismes indépendants accrédités par l’IAS, structure internationale. Quel contrôle ? Audit annuel. Quelles garanties ? Préservation de la forêt primaire, gestion durable de la forêt; interdiction des produits chimiques dangereux; respect des droits juridiques et coutumiers des peuples autochtones et des travailleurs forestiers. Produits concernés ? 4% des produits à base de bois dans le monde. l’article de terraeco « les labels au banc d’essai »
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Zoom sur : Qu’est ce que c’est ? Quel contrôle ? Quelles garanties ?
Un label officiel d’origine américaine, reconnu par l’Europe. Quel contrôle ? Informations collectées et tests par l’EPA, l’Agence américaine de protection environnementale et l’US DOE, le département américain de l’énergie. Quelles garanties ? Moindre consommation d’énergie des équipements de bureau, systèmes de mise en veille automatique. Produits concernés ? 50 catégories d’ordinateurs et d’écrans. Egalement scanners, imprimantes, photocopieurs, fax. Source : et l’article de terraeco « les labels au banc d’essai »
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Zoom sur : Qu’est ce que c’est ? Quel contrôle ? Quelles garanties ?
Un label français. Quel contrôle ? Comité de pilotage tous les trimestres avec le syndicat des énergies renouvelables, les industriels signataires de la charte et l’Ademe. Validité d’un an. Quelles garanties ? Rendement et haute performance énergétique et environnementale des appareils de chauffage au bois et les chaudières, règles de sécurité et d’utilisation. Produits concernés ? Près de 80% des appareils. l’article de terraeco « les labels au banc d’essai »
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Zoom sur : Qu’est ce que c’est ? Quel contrôle ? Quelles garanties ?
Un label privé, créé par plusieurs laboratoires de cosmétiques bio. Quel contrôle ? Une marque est labellisée si 60% de ses produits le sont. Quelles garanties ? Deux niveaux de certification : - BIO (95% d’ingrédients naturels, d’origine naturelle ou AB, emballages biodégradables ou recyclables) - ECO (50% d’AB sur les ingrédients végétaux, 5% d’ingrédients bio au total, transparence sur composition des produits). Produits concernés ? Plus de 6000 références en Europe, 330 adhérents. l’article de terraeco « les labels au banc d’essai »
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ISO 14021 : Auto-déclaration Etiquetage environnemental de type II
Points importants de la norme : Définitions des règles générales de communication environnementale. Définitions des 18 exigences particulières. Définition des 17 termes couramment utilisés. Recommandations concernant l’utilisation des symboles. Source : Livre intitulé « Auto-déclarations : la promotion environnementale des produits » disponible en ligne sur le site de l’Ademe
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ISO 14021 : Auto-déclaration Etiquetage environnemental de type II
Définitions des règles générales de communication environnementale : Relation avec l’ISO 14020 Déclarations vagues ou imprécises Déclaration de type « sans... » Source : Livre intitulé « Auto-déclarations : la promotion environnementale des produits » disponible en ligne sur le site de l’Ademe Relation avec l’ISO 14020 Un personne souhaitant faire une auto-déclaration environnementale doit au préalable être en conformité avec la norme ISO Dès lors que la norme ISO est plus précise, c’est dernière qui s’applique. Déclarations vagues ou imprécises Le manque de précision est un point critique dans la plupart des déclarations monocritère actuelles. En effet, il n’y a aucun crédit à accorder à des déclarations aussi vagues que « respecte l’environnement », « amical pour l’environnement », « écologique », « non polluant », etc. Leur diffusion actuel nuit à l’ensemble des auto-déclarations, en masquant celles qui sont précises et fiables. Déclaration de type « sans... » Beaucoup de déclarations portent sur des produits « sans » ceci ou cela, sans préciser s’ils ont par le passé contenu de tels ingrédients. Le « sans veut s’assimiler à un « plus » pour l’environnement alors qu’il n’est en rien indiqué qu’une amélioration globale en découle.
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ISO 14021 : Auto-déclaration Etiquetage environnemental de type II
Les 18 exigences particulières : Une auto-déclaration doit être précise et ne doit pas être de nature à induire en erreur Une auto-déclaration doit être étayée et vérifiée Une auto-déclaration doit être adaptée au produit en question et utilisée uniquement dans un contexte ou une disposition appropriés Une auto-déclaration doit être présentée de manière qui indique clairement si la déclaration d’applique au produit complet, ou uniquement à un composant à un emballage de produit ou à un service Une auto-déclaration doit être spécifique quant à l’aspect environnemental ou à l’amélioration environnementale faisant l’objet de la déclaration Une auto-déclaration ne doit pas être présentée avec des terminologies différentes, donnant lieu dès lors à supposer des avantages multiples pour une seule modification environnementale Source : Livre intitulé « Auto-déclarations : la promotion environnementale des produits » disponible en ligne sur le site de l’Ademe
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ISO 14021 : Auto-déclaration Etiquetage environnemental de type II
Les 18 exigences particulières : Une auto-déclaration ne doit pas être susceptible d’entraîner une mauvaise interprétation Une auto-déclaration doit être vraie non seulement en ce qui concerne le produit fini, mais elle doit également tenir compte de tous les aspects significatifs du cycle de vie du produit afin d’identifier le potentiel d’augmentation d’un impact suite à la diminution d’un autre Une auto-déclaration doit être présentée d’une manière qui implique pas que le produit est garanti ou certifié par une tierce partie indépendante lorsque tel n’est pas le cas Une auto-déclaration ne doit pas, directement ou implicitement, suggérer une amélioration de l’environnement qui n’existe pas et ne doit pas exagérer l’avantage environnemental d’un aspect du produit concerné par l’affirmation Une auto-déclaration même si elle est littéralement vraie, elle ne doit pas être présentée si elle est susceptible d’être mal interprétée par les acheteurs ou si elle est trompeuse par omission de faits utiles Une auto-déclaration doit concerner seulement un avantage pour l’environnement qui existe ou est fortement probable pendant la durée de vie du produit Source : Livre intitulé « Auto-déclarations : la promotion environnementale des produits » disponible en ligne sur le site de l’Ademe
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ISO 14021 : Auto-déclaration Etiquetage environnemental de type II
Les 18 exigences particulières : Une auto-déclaration doit être présentée d’une manière qui indique clairement qu’il convient que la déclaration environnementale et la déclaration explicative qui l’accompagne soient lues ensemble. La déclaration explicative doit avoir une dimension raisonnable et être située à une relative proximité de la déclaration environnementale qu’elle accompagne. Une auto-déclaration doit, lorsqu’une déclaration comparative de supériorité ou d’amélioration de l’environnement est effectuée, être spécifique et fournir une base de comparaison claire. En particulier, la déclaration environnementale doit être fondée sur une amélioration significative récente Une auto-déclaration ne doit pas, lorsqu’elle est fondée sur un aspect préexistant mais non divulgué auparavant, être présentée d’une manière qui entraîne les acheteurs, les acheteurs potentiels et les utilisateurs du produit à penser qu’elle se fonde sur une modification récente du produit ou du procédé Une déclaration ne doit pas être présentée sur la base de l’absence d’ingrédients ou de caractéristiques qui n’ont jamais été associés à cette catégorie de produit Source : Livre intitulé « Auto-déclarations : la promotion environnementale des produits » disponible en ligne sur le site de l’Ademe
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ISO 14021 : Auto-déclaration Etiquetage environnemental de type II
Quelques contre-exemples : Source : Livre intitulé « Auto-déclarations : la promotion environnementale des produits » disponible en ligne sur le site de l’Ademe
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ISO 14021 : Auto-déclaration Etiquetage environnemental de type II
Les 18 exigences particulières : Une auto-déclaration doit être réévaluée et mise à jour si nécessaire afin de refléter les modifications technologiques, des produits concurrents ou autres circonstances susceptibles d’affecter la véracité de la déclaration Une auto-déclaration doit correspondre à la zone dans laquelle l’impact sur l’environnement correspondant se produit Source : Livre intitulé « Auto-déclarations : la promotion environnementale des produits » disponible en ligne sur le site de l’Ademe
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ISO 14021 : Auto-déclaration Etiquetage environnemental de type II
Les 17 termes couramment utilisés : Compostable Matériau « post-consommateur » Dégradable Matériau recyclé Conçu pour être désassemblé Matériau récupéré (pour valorisation) Allongement de la durée de vie d’un produit Consommation réduite d’énergie Energie récupérée Utilisation réduite des ressources Recyclable Consommation réduite d’eau Contenu recyclé Réutilisable Matériau « pré-consommateur » Rechargeable Réduction des déchets
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ISO 14021 : Auto-déclaration Etiquetage environnemental de type II
Recommandations concernant l’utilisation des symboles : Un seul symbole décrit : la boucle de Möbius Source : Passeport Eco-Produit de l’ADEME La norme décrit un seul symboles : la Boucle de Möbius. Ce symbole est utilisé pour signifier que le produit est « recyclable » ou « contenu en recyclé ». ce produit ou cet emballage est recyclable ce produit ou cet emballage contient 65 % de matières recyclées
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Dure 2 fois plus longtemps*!
Conforme à la norme Nouveau Dure 2 fois plus longtemps*! * la nouvelle génération de piles Zigma+ dure 2 fois plus longtemps que notre gamme Zigma commercialisée depuis 1990
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Logos sans lien directe avec la norme
Il signifie que l’entreprise contribue aux coûts de valorisation des déchets d’emballages à destination des ménages. Il ne présume donc pas du recyclage effectif des emballages qui le portent. Ils servent à identifier les matériaux lors du tri des produits et emballages usagés pour faciliter leur recyclage. Ils n’ont donc aucune signification écologique spécifique Source : Passeport Eco-Produit de l’ADEME
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Logos qui n’ont pas de sens
Logo qui est vague ou imprécis Logo qui fait référence aux forêts alors que la caractéristique vantée n’a rien à voir avec les arbres. Source : Passeport Eco-Produit de l’ADEME Logo qui ne font que reprendre une obligation réglementaire
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ISO 14025 : EPD - Ecoprofil Etiquetage environnemental de type III
Sont basés sur des résultats d’analyse du cycle de vie Traduisent les résultats de manière compréhensible et synthétique Permettent uniquement de comparer des produits remplissant la même fonction EPD du jeans
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En comparaison : Écolabels Auto-déclaration
14024 Type I 14021 Type II 14025 Type III Écolabels Auto-déclaration Déclaration environnementale Éco-profil Répondre à des critères définis par organismes compétent (Global ecolabelling network) Rapide, partielle (monocritère) Complexe, complète ex: FDES Multi étape s multi critères Mono ou bi critères (recyclable, biodégradable,…) CV complet Vérifiée Responsabilité du producteur Vérifiée ou non ACV optionnelle ACV obligatoire B to C B to B Tableau d’Agathe : source?
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En conclusion Ecolabel officiel : « ILS disent que je suis plus performant d’un point de vue environnemental... » Auto-déclaration : « JE dis que je suis plus performant d’un point de vue environnemental... » Eco-profil : « voici mes résultats, à VOUS de juger »
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