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Publié parAngelique Billon Modifié depuis plus de 11 années
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Peut-on vivre « normalement » sous chimiothérapie ?
Pr Pascal Hammel Hôpital Beaujon, Paris Peut-on vivre « normalement » sous chimiothérapie ?
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Aspects de la vie personnelle
Partie 1 Aspects de la vie personnelle
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Partie 1 Aspects de la vie personnelle
Activités : Le plus possible ! En priorité celles qu’on aime (diminuer les contraintes autant que possible) : savoir se faire plaisir. Pas grand chose d’interdit, même le sport mais... Savoir qu’on est pas à 100%, ne pas chercher la performance (risque de déception, d’auto-depréciation), tenir compte des périodes de fatigue (exemple : 48h qui suivent une cure de chimiothérapie). Sexualité: pas de restriction. Mais troubles transitoires de la libido possibles, donc pas d’affolement : en parler, se faire aider si besoin… 4 Peut-on vivre « normalement » sous chimiothérapie ?
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Partie 1 Aspects de la vie personnelle
Nourriture : Les interdits sont très rares ! Priorité à ce qu’on aime Varier les aliments et les couleurs de ceux-ci au cours d’un repas. Aide d’un diététicien ++ Petites quantités, plusieurs collations si besoin Apporter suffisamment de liquides (en varier le type : eau, thé, jus de fruits, potages… Les chimiothérapies du cancer colorectal sont rarement très émétisantes (émétisant : qui fait vomir), mais... Si nausées : éviter les plats en sauce ou trop épicés. Les aliments frais passent mieux. Si vomissements : réessayer plus tard, augmenter les boissons (solutions de réhydratation « OMS » plutôt que coca-cola) 5 Peut-on vivre « normalement » sous chimiothérapie ?
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Vie familiale et sociale
Partie 2 Vie familiale et sociale
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Partie 2 Vie familiale et sociale
Le rapport du malade à ses proches: Aider à comprendre ses besoins, ses périodes de fatigue, ses variations d’humeur. parler, s’exprimer Se faire aider par des professionnels (psychologue...) si certains sujets sont trop difficiles : le conjoint et la famille ne peuvent pas toujours entendre tous les problèmes, toutes les angoisses. Ce n’est pas complètement leur rôle et ils ont les leurs ! Ils aideront à dédramatiser, expliquer (enfants++). Les proches ont leur propre vie à mener, et ne savent pas toujours comment se comporter face aux réactions du malade. 7 Peut-on vivre « normalement » sous chimiothérapie ?
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Partie 2 Vie familiale et sociale
Rapports avec l’extérieur: Choisir les gens qu’on a envie de voir, minimiser les contraintes (les moins proches peuvent attendre), sélectionner les visites, ne pas se forcer. Adapter les temps de visite selon la fatigue, ne pas recevoir trop de personnes à la fois, ou de visites rapprochées. Fuir ceux/celles qui veulent vous abreuver de conseils, raconter leur histoire de maladie grave ou celle des voisins. Eviter la foule en cas de grande fatigue (ex. juste après une chimiothérapie) et si les globules blancs sont très bas (risque d’infection, demander conseil au personnel soignant). 8 Peut-on vivre « normalement » sous chimiothérapie ?
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Partie 3 Et le travail?
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La maladie fatigue, la chimiothérapie aussi.
Partie 3 Et le travail? La maladie fatigue, la chimiothérapie aussi. Accepter de « s’occuper de soi » pendant un temps donné, donner la priorité au traitement, pas de culpabilisation ! Mais si le travail est source d’épanouissement, de valorisation, essayer de garder le contact/travailler avec des horaires allégés et aménagés. demander conseil à l’équipe médicale Cela dépend du type d’emploi, des besoins de l’entreprise ou de l’employeur, et de ses capacités à fournir un travail « sur mesure » (et problème du secret médical). aide de l’assistance sociale 10 Peut-on vivre « normalement » sous chimiothérapie ?
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