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Problématique de la commercialisation du paddy et stratégies d’adaptation des producteurs dans les grands périmètres irrigués du Burkina Faso Préparé par OUEDRAOGO Mathieu, DEMBELE Youssouf et DAKOUO Dona Atelier régional sur les politiques rizicoles et sécurité alimentaire en Afrique Sub-saharienne Présentation : Dr Youssouf DEMBELE Chef du Programme Riz et riziculture
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Plan de l’exposé Introduction Modes de production du riz au Burkina
Politiques nationales en faveur du riz Contraintes générales de la filière riz Commercialisation du riz et stratégies des producteurs Conclusion - Recommandations
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INTRODUCTION
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Le riz quatrième céréale cultivées après sorgho, mil et maïs
* Le riz quatrième céréale cultivées après sorgho, mil et maïs * Consommation annuelle per capita ==== accroissement rapide De nos jours, 50 kg en milieu urbain
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* Superficies rizicoles : 40 000 - 50 000 ha
* Production annuelle : t de paddy ( t de riz) ==Moins du tiers des besoins annuels de plus de tonnes.
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Importations : en moyenne 150 000 tonnes de riz
au moins 20 milliards de F CFA/an. Projections pour 2015 : tonnes environ 70 milliards de FCFA 20 milliards
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MODES DE PRODUCTION
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Modes de production Supef. Prodct° Obser. La riziculture irriguée 23 % 53 % Introduction 40 taine d’années La riziculture de bas-fond 67 % 42 % Mode Traditionnel La riziculture pluviale 10 % 5 % Introduction : 1971
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Zone de riziculture pluviale Principaux périmètres irrigués
Variétés à cycle court : 90 – 100 j Plus grands périmètres rizicoles
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POLITIQUES ET MESURES EN FAVEUR DE LA FILIERE RIZ
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Aménagements rizicoles
Sur un potentiel de terres irrigables de ha Superficies aménagées depuis 1960 : ha Riziculture : ha == ha / riziculture irriguée 7 200 ha / riziculture de bas-fond. Coût élevé / ha : 7-10 millions de F en maîtrise totale ($ 1,400 – 20,000) 1,5 millions en bas-fonds aménagé ($ 3,000 ) 3-4 millions de F bas-fonds améliorés ($ 6,000 – 8,000) == Aménagement en maîtrise totale ralenti == Priorité au bas-fonds aménagés et à la riziculture pluviale
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Commercialisation et Transformation
La commercialisation sous le contrôle de l’Etat jusqu’n 1996 La Caisse Générale de Péréquation (CGP) - monopole de l’importation - Fixation des prix (aux producteurs et aux consommateurs) La Société Nationale de Collecte, de traitement et de Commercialisation du Riz (SONACOR), - Collecte, transformation et commercialisation du riz - Producteurs payés dès l’enlèvement du paddy - Vente du riz par commerçants agréés La libéralisation totale de la filière riz interviendra en 1996 : · la suppression du monopole de la CGP (fermée en 1999) et de la SONACOR (privatisée en 1996) · la suppression de la subvention sur les intrants agricoles
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En matière de recherche rizicole
Démarrage en 1959 : Introductions de variétales En 1973, du CERCI avec l’assistance du PNUD pour développer les cultures irriguées et la riziculture. Création du Programme de Recherche sur le Riz et la Riziculture dans les années 1980. Adoption du Plan Stratégique de la Recherche Scientifique en 1995 Mise au point de variétés adaptées aux différents types de riziculture Mise au point de techniques de production performantes Contribution à la valorisation de ces technologies auprès des producteurs ==== Problèmes de financement
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PLANS, PROGRAMMES ET PROJETS
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Le Plan d’actions pour la filière riz (1977)
Aménagements, organisation des producteurs le Comité Interprofessionnel de Riz du Burkina (CIR-B), l’Observatoire national de riz du Burkina les unions provinciales de producteurs de riz le réseau de producteurs semenciers Le Projet Riz Pluvial (2001) Accroissement de la production rizicole par l’augmentation des superficies aménagées de bas fonds La Société de Promotion des Filières Agricoles (2001) : Promotion des filières agricoles en soutenant la production par des crédits en intrants et en achetant la production Le Programme spécial pour la Sécurité Alimentaire (1995) : Le riz, culture cible Diffusion de paquets technologiques mis au point par l’INERA.
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PRINIPALES CONTRAINTES
DE LA FILIERE RIZ
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Au niveau des organisations des producteurs
Faible capacité d’organisation et de gestion Difficultés d’approvisionnement en intrants Faible niveau d’équipement des producteurs Faiblesse des capacités financières/ collecte paddy Insuffisance d’un encadrement spécifique à la riziculture Insuffisance d’aires de séchage et de battage
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Au niveau des opérateurs économiques
* Contraintes liées à la collecte du paddy * Contraintes de transport * Contraintes de transformation * Absence de promotion du riz local
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Au niveau général et institutionnel
* Absence d’un mécanisme de financement adapté * Absence de cahiers de charge pour la comm.du riz * Absence de contrôle de conformité * Importation massive du riz asiatique * Faible taux de protection du riz local * Etc.
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COMMERCIALISATION DU PADDY DANS LES « GRANDS » PERIMETRES
COMMERCIALISATION DU PADDY DANS LES « GRANDS » PERIMETRES RIZICOLES DE LA REGION OUEST
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Problèmes de commercialisation du paddy
o Absence d’acheteurs et réguliers o Prix non rémunérateurs o Non-respect des contrats par les acheteurs o Stratégies : Diversification pour minimiser les risques o Principaux critères de la diversification : - Fourniture des intrants aux producteurs, - Expérience de collaboration avec les producteurs - Prix proposés par l’acheteur
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Circuits commercialisation du paddy
Femmes Commç./Collecteurs OPR Grandes / Moyennes sociétés Producteurs individuels Transform. artisanale Transform. semi-industr. Transform. Indus + SI.
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a) Ventes aux coopératives
Une quantité pour couvrir les crédits Le reste de la production est vendue aux femmes et/ou aux commerçants/collecteurs. b) Ventes aux femmes Les quantités achetées vendues aux femmes sont étuvées ou non et sont décortiquées auprès de prestataires de service (petites unités de décorticage). Solution au problème ? Dépendra du développement de l’étuvage du riz Quantités (faibles pour le moment)
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c) Ventes aux commerçants/collecteurs
Paddy collecté par petites quantités après les récoltes. Vente immédiate ou stocké et vente au moment où l’offre et les prix . Souvent, préfinancement de la campagne par des intrants Rembourser par la suite en nature : 2 sacs de paddy pour un sac d’intrants Permet de résoudre le problème d’approvisionnement en intrants Mais est trop usurier : Taux d’intérêt très élevés Conjoncturelle : Pas beaucoup de collecteurs tous les ans.
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Accord quadripartite d) Ventes aux sociétés de transformation
Accord quadripartite Coopérative-Fournisseur d’intrants-Transformateur-Financier (caisse populaire). Stratégie durable pour solutionner le problème de la commercialisation du paddy pour peu que les acteurs jouent le jeu.
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CONCLUSION ET PERSPECTIVES
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Favoriser la mise en place d’un mode de financement adapté
Favoriser la mise en place d’un mode de financement adapté Meilleure organisation des circuits de commercialisation et de distribution du riz local, ainsi que du marchés des intrants et des équipements Application des normes de qualité aux importations de riz Instauration de taxes sur les importations de riz pour mieux protéger le riz local et créer les conditions de financement de la recherche et de la production rizicoles Utilisation d’une partie des ressources générées sur la vente des aides alimentaires en riz pour financer la recherche et la production rizicoles.
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MERCI DE VOTRE ATTENTION
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