Radio-Anatomie morphologique, structurelle et fonctionnelle

Présentation au sujet: "Radio-Anatomie morphologique, structurelle et fonctionnelle"— Transcription de la présentation:

1 Radio-Anatomie morphologique, structurelle et fonctionnelle
Le rachis et la notion de stabilité appliquée au cadre du traumatisme vertébral Dr Antoine Marchand Dr Eric BRILLET Département de Radiologie et d’Imagerie Musculo-Squelettique

2 Rappels techniques

3 La radio Invasif / irradiant

4 Scanner Méthode irradiante Densités : Echelle HOUNSFIELD 1000 UH
Graisse 0 UH Eau 1000 UH Os

5 Scanner Méthode irradiante Densités : Echelle HOUNSFIELD 1000 UH
Graisse GRAISSE 0 UH Eau IV ? Vaisseaux / muscles 1000 UH Os

6 Scanner

7 Scanner Pas IV = Contraste spontané IV

8 IRM Spins protons Effet T1, T2 et courbes
Analyse signal T1, T2, Sat Graisse

9 IRM Signal T1 / T2 Excitation Recueil signal T1 Recueil signal T2
Arrêt Excitation Recueil signal T2

10

11

12 IRM : Saturation graisse : STIR, SPAIR…
Excitation Recueil signal T1 Arrêt Excitation Recueil signal T2

13

14

15 Le rachis Rappels anatomiques

16 Rachis Contenu fragile = transmission nerveuse Contenant = Protection
Solide =>Os Mobile =>Disques + lgts Contraintes mécaniques => Disques

17 Rachis Contenu fragile = transmission nerveuse Contenant = Protection
Solide =>Os Mobile =>Disques + lgts Contraintes mécaniques => Disques

18 Le disque

19 Les ligaments

20 Le contenu : Le canal vertébral

21 Le contenu : Le canal vertébral

22 Le contenu : Le récessus latéral

23 Le contenu : Le récessus latéral
Etage du récessus latéral Etage foraminal Etage du défilé disco articulaire

24 Le contenu : Le foramen inter-vertébral
La racine chemine à la partie haute du foramen Porte le nom de la vertèbre sus-jacente à l’étage lombaire

25 Notion de courbures

26 Notion de dermatome => Topographie d’une douleur par conflit radiculaire d’origine rachidienne

27 En Scanner …

28 Résolution infra millimétrique > résolution IRM (mm)
Mais contraste < IRM

29 En IRM …

30

31

32

33

34

35

36 Notion de stabilité/instabilité

37 Instabilité : Notion des 3 colonnes
Colonne antérieure : LLA et 2/3 ant disque et corps Colonne moyenne : LLP et 1/3 post disque et corps Colonne post : LJ, LIE, LSE, art. zygapophysaires L’atteinte de la colonne moyenne n’est jamais isolée donc est toujours instable 1 seule colonne atteinte = lésion stable 2 colonnes ou plus = instable Colonne moyenne = instable

38 Notion de stabilité Les 3 colonnes de Roy Camille

39 Notion de stabilité Les 3 colonnes de Roy Camille

40 Notion de stabilité Les 3 colonnes de Roy Camille

41 Notion de stabilité Les 3 colonnes de Roy Camille

42 Le Segment mobile rachidien = Segment moyen de Roy Camille
DOGME = Une lésion du segment moyen toujours associée à une lésion du segment postérieur (hyperflexion) ou une lésion du segment antérieur (hyperextension)

43 Si défaillance ostéo-ligamentaire
Inversion de courbure rachidienne

44 Exemple du rachis cervical

45 L’os = vertèbre cervicale

46 L’os = vertèbre cervicale
AV AR

47 L’os = vertèbre cervicale
AV AR Disque +articulations unciformes Articulations zygapophysaires Droite et Gauche

48 QQ exemples de fractures connues

49 FRACTURE DE JEFFERSON Séparation des massifs articulaires de C1
Compression axiale Plusieurs types (typiquement 4 traits de fracture) Traits de fracture passent par zones de faiblesse à savoir union entre les arcs ant et post et les masses latérales Plusieurs types : variantes à 3 traits ou 2 traits

50

51 FRACTURE DE L’ ODONTOÏDE
Lésions les + fréquentes du rachis cervical supérieur Principal mécanisme : hyperflexion Risque neurologique +++

52 Classification de Roy Camille
Type A ou OBAR : glissement en arrière Type B ou OBAV Type C ou HTAL : instable +++ Poids de la tête : P en bas et en arrière Donc type B + stable que C et A Repose sur l’obliquité du trait de fracture. OBAR : tendance à glisser en arrière OBAV glissement en avant HTAL : risque de glisser dans les 2 sens = très instable ++++

53

54 FRACTURE DU PENDU Fracture bilatérale des pédicules de C2
Synonymes : fracture de Hangman ou du bourreau Rare : 5% des fractures cervicales Mécanisme : hyperextension Exemple : AVP AVP : lorsque le front heurte le pare brise avant le vertex -> hyperextension

55

56 Et l’IRM dans tout ca ? Entorse cervicale « grave » : atteinte du segment mobile rachidien : LLA, LLP, ligament jaune, ligaments inter épineux et disque

57 Et l’IRM dans tout ca ? Paresthésies des membres supérieures suite à un « coup du lapin » Pas de fracture en scanner IRM : contusion médullaire post traumatique

58 Exemple du rachis thoraco lombaire
Le disque « amortisseur »

59 L’os : Vertèbre lombaire

60 Fractures du rachis thoraco lombaire : 1 seule classification
Classification de Magerl Margel & al A comprehensive classification of thoracic and lumbar injuries. Eur Spine J 1994

61

62 Stabilité ? Fracture de type A : dépend de l’importance de la comminution vertébrale et de la déformation locale (>20° environ) Fractures de type B et C : instables

63 Type A stable Type B instable Type A pour laquelle un traitement sera discuté (importante comminution)

64 Conclusion Complémentarité des 2 modalités d’imagerie en coupe
Scanner : étude structurelle précise, osseuse +++ IRM : étude fonctionnelle et des parties « molles »