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Atelier sur l'électrification Rurale
Point de vue des bailleurs EXPERIENCES ET NOUVELLES APPROCHES INSTITUTIONNELLE ET FINANCIERE SUR L’ELECTRIFICATION RURALE Expériences, Défis et Approches pour Accroître l’Accès à l’Electricité en Afrique Par : J.B. NGUEMA-OLLO Expert en Energie Banque Africaine Développement Atelier sur l'électrification Rurale 18-20 avril 2007 Yaoundé, Cameroun
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TABLE DES MATIERES Vision de la BAD
Enjeux de l’énergie et de l’électricité Implications et accès à l’électricité Approches techniques possibles Ressources Contraintes Financement Plan d’action possible Opérations de la BAD Conclusions
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Vision de la BAD Le Groupe de la Banque africaine de développement entend jouer en Afrique un rôle moteur en tant qu’institution de financement du développement foncièrement attachée à prêter assistance aux pays membres régionaux dans leur lutte contre la pauvreté. Lien entre la vision de la Banque et ses activités dans le secteur de l’énergie Les services modernes d’énergie améliorent la vie des pauvres en plusieurs façons. L’éclairage électrique étend la lumière du jour fournissant des heures supplémentaires pour le travail et la lecture. Les foyers améliorés épargnent les femmes des fumées nocives. La réfrigération permet aux cliniques de stocker des médicaments à portée de main. Enfin, l’énergie moderne peut réduire directement la pauvreté en rehaussant la productivité des pays pauvres et en étendant la qualité et le nombre de leurs produits, mettant ainsi plus de revenus dans les poches des déshérités. » (World Energy Outlook, Energy and Poverty, International Energy Agency)
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Enjeux de l’énergie et de l’électricité
Deux tiers de la population de l’Afrique dépendent du bois de chauffe pour leur cuisine. Ce combustible n’a un rendement que de 5% et génère des fumées et émanations polluantes ou toxiques. La déforestation aux fins de production de combustible progresse plus vite que le reboisement. La consommation spécifique d’énergie (470 TOE équivalent) est d’un tiers de la moyenne mondiale. Avec 13% de la population de la planète, l’Afrique consomme 3% ode l’énergie commerciale. Elle contribue pour 7% à la production de cette énergie commerciale. Taux d’accès à l’électricité de 24,6% en Afrique Subsaharienne contre 37,4% dans les pays à faibles revenus et 90,4% pour les pays du Maghreb et du Moyen Orient 25% de la population des pays africains résidant principalement en milieu urbain a accès à l’électricité. Seulement 5% des populations rurales ont accès à l’électricité. Des réseaux de transmission et de distribution limités à l’échelon national ne permettent que l’électrification partielle des zones rurales. Le manque d’interconnexion entre les réseaux régionaux entraine des marchés de taille limitée et une gestion non optimisée des centrales de production.
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Implications et accès à l’électricité
Il est à noter que : Les pays avec un taux d’accès à l’électricité inférieur ou égal à 25% sont: Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, RDC, Congo, Ethiopie, Erythrée, Kenya, Lesotho, Malawi, Mozambique, Tanzanie, Ouganda et Zambie Les pays avec un taux d’accès à l’électricité entre 25% et 50% sont: Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Nigéria, Sénégal, Soudan, Zimbabwe Les pays avec un taux d’accès à l’électricité entre 50% et 75% sont: Afrique du Sud, Maroc La Tunisie a atteint un taux d’électrification de plus de 99% Encourager les changements institutionnels dans le but d’impliquer le secteur privé dans un secteur traditionnellement sous le contrôle de l’Etat, afin de mobiliser les fonds privés; Concentrer sur l’énergie et l’électrification rurale avec l’utilisation des foyers améliorés et la substitution du bois par des combustibles renouvelables; Electricité - le besoin d’avoir des réseaux décentralisés alimentés par des sources d’énergie renouvelable; Support à l’intégration économique régional – par l’interconnexion des réseaux (gaz, électricité) pour faciliter les échanges transfrontaliers d’énergies (NEPAD)
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Approches techniques possibles
Extension de réseaux (distribution monophasée, système SWER, système Shield Wire) Interconnexions des réseaux avec les pays voisins Centrales hydroélectriques (y compris le mini et micro) Centrale thermique Solaire Eolien Cogénération et biogaz Etc….
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Ressources Bois et Charbon de bois Energie fossile (hydrocarbures) Energie hydroélectrique Energies alternatives (solaire, éolien, biomasse etc…)
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Contraintes Manque de support politique et d’une approche orientée par une vision et mission à long terme (programmes) pour accroître la fourniture de services d’énergie ; Inclusion du secteur de l’énergie dans les DSRP et dans les DSP; Les plans directeurs d’électrification rurale n’existent pas pour nombre de pays africains ; Technologies inadaptées, normes techniques déficientes (surdimensionnement des équipements) et coût élevés des réseaux d’électrification rurale ; Manques de ressources financières, d’inventivité et d’instruments et de cadres légaux pour mobiliser les fonds du secteur privé ; Institutions faibles et capacités limitées de mise en œuvre ; Faible densité de population et demande limitée ; Investissements inadéquats pour la construction d’infrastructures en zones rurales ; Manque d’une industrie de services dans le secteur de l’électricité.
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Financement Les investissements nécessaires pour accroître le taux d’accès à l’électricité en Afrique subsaharienne de 25% à 47% en 2030 sont de 4 milliards de $US par an. Les programmes d’accès à l’électricité ont traditionnellement été financés par les Etats, les revenus des sociétés d’électricité, les donateurs, les revenus fiscaux, les contributions de bénéficiaires (en espèces ou en nature)… Toutefois, ces ressources sont insuffisantes pour faire face aux besoins, mais aussi du fait de la diminution de l’aide au développement et de la faible performance des sociétés d’électricité (nationales et privées)… Les difficultés rencontrées par les sociétés d’électricité sont: Tarifs ne reflétant pas les coûts Pertes techniques et non techniques très élevées Coûts de gestion très élevés Personnel pléthorique Mauvaise politique d’entretien et de maintenance des équipements La possibilité de mobiliser les ressources sur les marchés de capitaux est très limitée par le manque de réformes du secteur de l’énergie et l’absence d’un environnement d’affaires favorable.
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Plan d’action possible
Affirmation de la volonté politique et du soutien réel des Autorités au développement du secteur Préparation des plans directeurs d’électrification (bilan énergétique, analyses de l’offre et de la demande, choix technologiques, programme de développement et de réalisation, études etc…) Promotion des projets et mobilisation des ressources Mise en place des réformes appropriées (à partir des résultats d’études institutionnelles) Amélioration du climat des affaires pour attirer des investisseurs privés Répartition adéquate des rôles entre l’Etat (fonctions régaliennes) et les autres acteurs du secteur Mise en place des organes de régulation du secteur Renforcement des capacités techniques et humaines du secteur Mise en œuvres des études et des projets…
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Guichets de financement à la BAD
Opérations de la BAD Guichets de financement à la BAD BAD Fonds Africain de Développement (FAD) – prêts et dons Fonds Spécial du Nigeria (FSN) Secteur privé Facilités diverses (NEPAD, GEF, FAPA etc…) Fonds bilatéraux
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Opérations de la BAD Entre 2002 et 2006, 37 opérations ont été approuvées pour un montant de 1’150 Millions de US Dollars dans le secteur de l’électricité en Afrique dont plus de 260 dans le secteur de l’Electrification Rurale. 30 projets nationaux et 7 projets multinationaux
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Conclusions Les partenaires aux développement reconnaissent de plus en plus que l’accès des populations aux services d’énergie est nécessaire pour combattre la pauvreté et atteindre les Objectifs du Millénaire. La Banque continuera toujours à apporter son soutien financier au secteur de l’énergie
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