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Plan de Prévention des Risques naturels prévisibles
Commune de La Clusaz Réunion publique du 20/02/2012
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Quelques définitions... Phénomène naturel : manifestation d’un agent naturel, dommageable ou non Aléa : probabilité d’occurrence d’un phénomène naturel d’intensité donnée Risque : conjonction d’un aléa et d’enjeux... ...pouvant déboucher sur une catastrophe naturelle.
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Les phénomènes naturels
La carte des phénomènes naturels recense l’activité passée des phénomènes naturels. Les avalanches (source CLPA) ont concerné surtout les combes, Les éboulements rocheux se sont aussi manifestés autour du chef-lieu, Quelques glissements de terrain sont observables ça et là, Enfin, les torrents ont profondément marqué le paysage.
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Les aléas : définitions
Les aléas représentent la probabilité d’occurrence de tels phénomènes dans le futur. Des aléas peuvent aussi exister, sans qu’un phénomène ait été observé auparavant. Leur détermination est donc une prospective, qui est menée par expertise, sans prospections ou modélisations lourdes (géophysique, modèles numériques), mais en utilisant bien sûr les études existantes. L’aléa est caractérisé par : Sa nature, qui est celle du phénomène (crue torrentielle, éboulement rocheux…) Son degré, qui mesure sa gravité en fonction de son intensité et de sa fréquence.
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Les aléas naturels : définitions
Le degré d’aléa peut être : 3=Fort : peut ruiner les constructions ; 2=Moyen : peut provoquer de gros dégâts, mais il est possible de s’en protéger ; 1=Faible : ne provoque que des dégâts mineurs ; Négligeable ou nul : n’a pas d’influence sur l’urbanisation. La nature de l’aléa peut être : A : avalanches ; P : éboulements rocheux ; G : glissements de terrain ; T : crues torrentielles, inondations et ruissellements. En complément à cet indice, un numéro de zone renvoie au tableau des aléas pour une description plus précise (type de phénomène envisagé, indices observables, etc…).
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Les aléas naturels : définitions
L’aléa d’avalanches désigne les mouvements gravitaires rapides du manteau neigeux : y sont compris les coulées et les aérosols, mais pas la reptation. L’aléa d’avalanches exceptionnelles, qui dépassent la fréquence centennale, est également mentionné sur la carte des aléas pour information, il n’est pas repris dans le zonage réglementaire. A3, aléa fort : Emprise des principales coulées, aérosol puissant au débouché d’un couloir... ; A2, aléa moyen : Coulées de faible ampleur sur des petits versants ; A1, aléa faible : Effet d’un aérosol sans coulée associée. Chalet du CAF, Lachat, été 1978 (photo coll. Collomb-Patton)
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Les aléas naturels : définitions
L’aléa d’éboulement rocheux désigne des phénomènes allant de la chute de pierre de petit volume, à l’écroulement en masse de pans de falaises entiers, en passant par la chute de blocs. P3, aléa fort : Phénomènes avec fortes vitesses et/ou fort volumes, générant des énergies importantes : pied de falaises, écroulements en masse... ; P2, aléa moyen : Phénomènes plus modérés, où la protection est possible ; P1, aléa faible : Chutes de rares pierres de petit calibre. Vue de l’écroulement ancien de la Perrière
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Les aléas naturels : définitions
L’aléa de glissement de terrain désigne des mouvements gravitaires dans les sols meubles, sauf ceux liés à la rupture d’une cavité souterraine. G3, aléa fort : Phénomènes actifs ou potentiels avec déplacements et déformations importantes, rare sur la commune ; G2, aléa moyen : Phénomènes modérés sans surfaces de rupture et/ou terrains très sensibles en pentes soutenues ; G1, aléa faible : Pas de mouvements observables, terrains sensibles en pentes modérées. Le glissement de la Piste Verte (13/01/2004) vu en 2005
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Les aléas naturels : définitions
L’aléa de crues torrentielles désigne les submersions, érosions et dépôts dus aux écoulements, mais aussi les phénomènes annexes tels que sapement des berges et ruissellement hors de lits torrentiels marqués. Les études hydrauliques existantes ont été utilisées (Nom et Nant au chef-lieu), ailleurs on a utilisé la méthode hydro-géomorphologique en complément aux indications sur les crues récentes. T3, aléa fort : Lits des ruisseaux et axes de ruissellements ainsi que leurs berges (affouillements, glissements de berges, distance de sécurité et réserve d’accès) ; T2, aléa moyen : Débordements avec courant, érosions et dépôts importants, ou axes de ruissellements secondaires ; T1, aléa faible : Débordements et ruissellements diffus, hauteur d’eau et vitesses faibles. Coupure de presse (DL) du 17/02/1990
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Les enjeux Les enjeux représentent les activités humaines protégées et réglementées par le PPR. Il s’agit des urbanisations, au sens large. Les urbanisations sont réparties en : Centre urbain (chef-lieu) Habitats denses, avec occupation pérenne Habitats dispersés et/ou d’occupation saisonnière, Le périmètre réglementaire, regroupant l’ensemble des enjeux précédents, est également reporté sur cette carte.
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Les risques Le croisement des aléas avec les enjeux déterminera les risques qui menacent les urbanisations de la commune. Les risques sont les problèmes causés par les risques naturels sur la commune. Le PPR vise à apporter des solutions à ces problèmes, par des règlements qui sont à même de prévenir ces risques. Une carte réglementaire, sur le fond du cadastre, découpe le territoire de la commune en zones jugées homogènes du point de vue des aléas et des enjeux ; différents règlements peuvent s’y appliquer. Certaines zones sont inconstructibles (« zones rouges »), d’autres sont constructibles moyennant des prescriptions ou recommandations (« zones bleues »).
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Les zones rouges Ces zones sont à risques forts et sont concernées par les règlements X. Elles recoupent la plupart des zones d’aléa fort, mais aussi certaines zones d’aléa moyen : - soit parce que les faibles enjeux (zones agricoles strictes, …) ne justifient pas d’ouvrir ces zones à l’urbanisation (pour mémoire), - soit parce que l’urbanisation de ces zones pourrait aggraver les risques sur d’autres zones (casier d’inondation du Nant). L’entretien courant des bâtiments existants, ainsi que certaines utilisations du sol particulières (bâtiments agricoles ou annexes sans habitation, terrains de sport, infrastructures…) sont autorisés. Les nouvelles habitations sont interdites.
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Les zones bleues Ces zones sont à risques moyens ou faibles et sont concernées par les règlements A à J. Elles recoupent la plupart des zones d’aléa moyen ou faible. Les nouveaux projets sont autorisés, moyennant le respect d’un certain nombre de prescriptions ou recommandations, par exemple : - Études géotechniques de fondations et d’assainissement, en zones de glissement de terrain, - Renforcement de façades en zones d’avalanches ou de crues torrentielles... Les bâtiments existants sont soumis à quelques prescriptions basiques (ex : raccordement au réseau EU/EP existant si possible) ou recommandations.
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