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Publié parHonoré Le roy Modifié depuis plus de 10 années
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HEPATITES Hépatites virales Hépatites médicamenteuses
Hépatites alcooliques Hépatites toxiques
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Hépatites virales Les hépatites virales communes sont dues à plusieurs virus différents Virus A Virus B Virus C Virus E Virus Delta ou D Autres virus
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Virus A Petit virus de 27 nm sans enveloppe Génome viral de type ARN
Un seul antigène : AgHA Réservoir : eau Contamination : eau (eau et aliments souillés) contaminée par les selles des patients infectés Virémie brève Éliminations dans les selles et non dans les secrétions Immunité spécifique acquise:70 à 90 % d’Ac après 45 ans Pas de forme chronique; formes fulminantes exceptionnelles
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Virus A
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VIRUS B Virus de 42 nm avec enveloppe Génome de type ADN
3 systèmes antigèniques : Ag HBs, HBc et Hbe Réservoir: homme(sang secrétions) Contamination: sang et dérivés et secrétons humaines (contamination sexuelle et mère-enfant) Virémie longue, 7 à 8 semaines Élimination du virus dans les secrétions et non dans les selles Immunité spécifique acquise: 10 % d’AC après 60 ans Passage à la chronicité possible et risque de formes fulminante
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Virus B
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Virus C Virus de 40 nm sans enveloppe Réservoir : homme
Génome de type ARN Contamination : proche virus B mais contamination sexuelle peu fréquente Un système antigènique: Ag HC Virémie longue Élimination dans les secrétions et non dans les selles Immunité spécifique acquise :? Passage à la chronicité élevé (50 %) ; pas de formes fulminantes
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Virus E Virus de 27 à 34 nm sans enveloppe
Réservoir : homme animal (sauvage domestique) Génome de type ARN Contamination essentiellement foeco-orale; transmission par le sang possible et mère –enfant Élimination dans les selles Virémie longue : 7 à 8 semaines Formes fulminantes plus fréquentes que pour l’HVA; pas de formes chroniques en zone d’endémie mais décrites chez l’immunodéprimé en France
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Hépatite virale commune de l’adulte
Formes n’évoluant ni vers l’aggravation ni la chronicité 4 phases incubation Invasion Phase d’état régression
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symptomatologie Incubation: de durée variable selon le virus(15 à 120j) ; elle est asymptomatique Forme ictérique commune Ictère souvent précédé de symptômes variés de 4 à 10 j (céphalées-anorexie –arthralgies-asthénie-épigastralgies-douleur hypochondre droit-éruptions - fièvre) Installation progressive de l’ictère sur une semaine, d’intensité variable avec des urines foncées et peu abondantes, des selles normales ou décolorées, la persistance des signes fonctionnels pré-ictériques L’ictère évolue sur 4 à 6 semaines pour diminuer progressivement L’asthénie peut persister plusieurs mois après la disparition de l’ictère
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Formes cliniques Formes inapparentes:10 fois plus fréquentes que formes courantes; risque identique de chronicité pour VHC et VHB Formes anictériques: syndrome grippal sans ictère accompagné d’une cytolyse Formes prolongées et à rechutes: troubles cliniques et biologiques au delà de la 8ème semaine, soit de façon prolongée , soit après une phase de guérison de qq jours à qq semaines; au-delà de 6 mois = forme chronique
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Formes cliniques Formes cholestatiques: ictère plus intense, prurit, élévation importante des phophatases alcalines; évolution plus lente mais guérison habituelle Formes avec manifestaions extrahépatiques prédominantes: indépendantes sur le plan sévérité et chronologie des manifestations hépatiques Pleurésie péricardite Atteinte nerveuse périphérique: polyradiculunévrite Anémie hémolytique - aplasie médullaire (exceptionnelle mais souvent fatale) Vascularites aigues ou chroniques ( périartérite noueuse; syndrome de raynaud) Attente rénale : glomérulonéphrite
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Formes cliniques Hépatites fulminantes: insuffisance hépato-cellulaire
Apparition d’une encéphalopathie hépatique Chute du taux de prothrombine et facteur V Apparition de signes hémorragiques Risque de décès élevé (100 % après 60 ans 50% avant 20ans) Hépatite chronique: VHB et VHC Persistance d’une cytolyse au delà de 6mois ARN viral (VHC) ou ADN viral (VHB) positif Risque :évolution vers la cirrhose et cancer du foie à plus ou moins long terme
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Diagnostic Biologie Echographie: Nale
Élévation des transaminases (SGOT-SGPT ou ALAT- ASAT)de 10 à 100 fois la N Élévation de la gamma GT 5 à 10 fois la N Phosphatases alcalines et Bilirubinémie N ou modérément élevées en fonction de l’intensité de l’ictère sérologies virales: confirme l’étiologie virale de l’hépatite et le virus responsable Echographie: Nale
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Sérologies virales Virus A: Ac anti HAV de type IgM présents habituellement 3 mois remplacé par Ac de type IgG Virus B: Ag HBs et Ac anti HBc de type IgM; l’Ag HBs disparaît au bout de 6 mois remplacé par l’ Ac anti HBs Virus C: Ac anti HCV
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Hépatite A
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Hépatite B
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TRAITEMENT Pas de traitement spécifique: alimentation normale sans alcool et repos; abstention de médicaments à potentiel hépatotoxique et sédatifs Cas particulier de l’hépatite C: l’interféron en phase aigue diminuerait le risque de passage à la chronicité.
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prévention Hépatite A: mesures d’hygiène et vaccination
Hépatite B: matériel à usage unique et dépistage chez les donneurs de sang ; vaccination Hépatite C : idem hépatite B ; pas de vaccination Hépatite E: mesures d’hygiène
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Autres virus MNI CMV HERPES (Infections généralisées) Rougeole
Infections tropicales : dengue, Chikungunya, fièvre jaune, virus Ebola,
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Hépatite alcoolique L’alcool entraine 3 types de lésions: l’hépatite, la stéatose et la cirrhose L’hépatite alcoolique est responsable d’une fibrose essentiellement secondaire à la nécrose des hépatocytes La forme majeure dans les formes les plus graves peut être responsable de décès en 1 à 3 mois Survient après intoxication alcoolique importante, le plus souvent chez un patient déjà cirrhotique Le tableau associe : douleur HCD, fièvre, ictère, cytolyse , hyperleucocytose , souvent baisse du TP et une aggravation de la cirrhose (quand elle préexiste) Diagnostic de certitude = biopsie du foie
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Hépatite alcoolique La forme mineure, beaucoup plus fréquente
Symptômes réduits ou absents Reconnue sur des anomalies des tests biologiques hépatiques Leur répétition entraine après plusieurs année une cirrhose
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Hépatites médicamenteuses
Les plus fréquentes Le plus souvent bénignes et régressives à l’arrêt du traitement responsable 2 mécanismes Par toxicité directe Par mécanisme immuno-allergique Les formes asymptomatiques sont les plus fréquentes Les autres se présentent sous 3 aspects en fonction du rapport ALAT /phosphatases alcalines
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Hépatites médicamenteuses
Hépatites cytolytiques: rapport > 5 Hépatites cholestatiques : < 2 Hépatite mixtes pour les autres Les médicaments responsables sont très nombreux
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Hépatites toxiques Intoxication par l’amanite phalloïde qui peut être responsable de décès au 10ème j Intoxication au paracétamol: hépatite fulminante à partir d’une dose de 15 g avec décès entre le 5ème et 10ème j Autres toxiques :solvants industriels, la cocaine et l’ectasy Certains végétaux :valériane ,germandrée petit-chene
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Hépatites chroniques Définition: lésion nécrotique et inflammatoire d’évolution chronique susceptible de conduire à une cirrhose Etiologie Médicamenteuse :rare Virale: B B-D et C 10 % des B évoluent vers une forme chronique 80 % des C Hépatites auto-immunes
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Hépatites auto-immunes
Affecte principalement la femme entre 20 et 40 ans Caractérisée par la présence d’auto-anticorps Ac anti nucléaires et/ou anti muscle lisse pour le type 1 Ac anti LKM pour le type2 Parfois associée à d’autres maladies auto-immunes Diagnostic confirmé par l’histologie (PBH) Traitement: corticoïdes et azathioprine
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Hépatites chroniques virales
Découvertes souvent à l’occasion du bilan de tests hépatiques perturbés Élévation persistante des transaminases (2 à 10 fois la norme) au-delà de 6 mois Sérologie positive et présence d’ ADN viral (virus B) ou d’ARN viral (virus C) Diagnostic : histologie Intérêt des mesures non invasives de fibrose: biologiques(fibrotest- fibromètre) et fibroscan En l’absence de traitement, évolution très lente vers la cirrhose (10 à 30 ans) et risque d’hépatome
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Traitement Hépatite chronique B :interféron antiviraux
Hépatite C: interféron et ribavirine en association pendant 6 à 12 mois Interféron pégylé en une injection SC par semaines Ribavirine: 800 à 1200 mg/j en gélules
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