Télécharger la présentation
1
chuuuuutttt…..
2
le secret professionnel médical
Difficultés et génie du médecin : un homme de l’art
3
Le sénateur Invite son MT à assister à sa réunion électorale
Quand celui-ci arrive, il s’excuse auprès de ses administrés pour aller le saluer Où est le blême ?
4
« Cher Ami, comment ça va aujourd’hui? »
Chuuuuutttttttttt! Bonjour, et on laisse venir…..
5
C’est quoi un code de déontologie ?
6
Le Code de déontologie médicale
La déontologie est la théorie des devoirs, en morale. La déontologie médicale est l’ensemble des règles et des devoirs professionnels des médecins. Donc, il n’y a pas de CDM dans tous les pays
7
Le Code de déontologie médicale
Dès le 4° article Ce n’est pas un secret « confié » mais un secret dont le professionnel est dépositaire « esprit, es-tu là? »
8
L’article 4 du CDM est sans équivoque :
« Le secret professionnel, institué dans l’intérêt des patients, s’impose à tout médecin dans les conditions établies par la loi. Le secret couvre tout ce qui est venu à la connaissance du médecin dans l’exercice de sa profession, c’est-à-dire non seulement ce qui lui a été confié, mais aussi ce qu’il a vu, entendu ou compris. »
9
De quoi traitent les 3 premiers articles du CDM ?
10
Articles 1.2.3 Article 1 : à qui s’adresse ce code (médecins, étudiants) Article 2 : respect des individus Article 3 : respect de la morale 5 : indépendance 6 : libre choix 7 : pas de ségrégation 8 : (limite des prescriptions) enfin qualitatif
11
Le code de santé publique
le droit des patients au respect de leur vie privée ainsi qu’au secret des informations les concernant exceptions limitatives énumérées Contient le CDM et le CSS
12
Le code de la sécurité sociale
une des valeurs fondamentales permettant le respect de la liberté d’exercice et de l’indépendance professionnelle et morale des médecins
13
Le code civil 1970 Chacun a droit au respect de sa vie privée
sanctions pécuniaires
14
Le code pénal Fondement du principe du secret médical et innovation du code pénal de 1810 Étendu par le NCP en vigueur depuis le 1° mars 1994 à toute personne qui, par nature, peut être dépositaire d’un secret (pas que les médecins) Renforcé par la loi du 04 mars 2002
15
La jurisprudence À la Cour de cassation (judiciaire) ou au Conseil d’État (administratif) le secret médical revêt un caractère général et absolu
16
Quels sont donc les règlements encadrant le secret professionnel médical?
17
Administratifs Judiciaires
18
Principes généraux Valable contre le malade lui-même s’il le faut
Après sa mort Même devant le juge Même pour d’autres médecins Même rien que son nom
20
La société le secret de la confession
parenté sacrée, y compris dans l’apparence des médecins En 1810, le secret professionnel est légiféré En 1885, la Cour de Cassation rédige l’arrêt WATELET le secret professionnel n’est pas tant conçu comme une protection de l’individu que comme une protection de l’ordre public
21
Explications de textes
notion d’un droit fondateur dont la violation porte atteinte à l’édifice social il faut répondre à la convocation en justice puis se prévaloir de l’art du CP pour refuser de témoigner SIDA : le médecin est court-circuité La santé : un marché prospère, très loin des droits fondamentaux
22
Quelle définition retenir ?
notion qui couvre un domaine large d'infranchissables limites qui évitent les débordements La Cour de cassation met en garde contre toute définition réductrice le « secret » n'a pas le même sens que celui qui est le sien dans le langage courant
23
Les intérêts Privés : pas de soins sans confidences, de confidences sans confiance, de confiance sans secret public : s'adresser à un médecin sans réticence, pour les malades présents comme pour les malades futurs ou potentiels
24
Le secret est-il absolu?
25
Oui Et Non
26
Les dérogations légales, qu’elles soient obligatoires ou facultatives
n’autorisent qu’une certaine révélation pas n’importe quelle indiscrétion Pas à n’importe qui Pas de n’importe quelle manière s’en tenir à une information « nécessaire, pertinente et non excessive »
27
A contrario Art : sévices vs accord de la victime (donc, facultatif) Art : protection des « fragiles » (donc, facultatif) Art : concourir à l’œuvre de justice (donc, facultatif) La société fait confiance au médecin
28
la violation du secret Ouh là là! C’est si vite arrivé…au pénal
Il faut un secret (en ce, ce qu’on a pu comprendre) : la confirmation d'une information simplement soupçonnée ou la divulgation d'une précision suffisent ET Une révélation INTENTIONNELLE même si elle n’est pas dans l’intention de nuire à autrui
29
La transgression du secret
Ouh là là! C’est si vite arrivé…au civil : manquement à une obligation contractuelle et violation du respect dû à la personne et à sa vie privée (obligation de discrétion) Sanctions ordinales Sanctions administratives Et les blessures d’amour-propre…parce que, le plus souvent, on se fait berner
30
Les erreurs Ce n’est pas un reflexe corporatiste
Le public (et les séries TV) entendent que rien ni quiconque n’a accès aux soins donnés du moins tant qu'il n'a pas besoin d'un certificat pour obtenir un avantage.. Il n’y a JAMAIS de question anodine
31
Démagogie et équilibre
La démagogie n’est jamais très loin. « La démagogie s’introduit quand, faute de commune mesure, le principe d’égalité s’abâtardit en principe d’identité » (Saint-Exupéry). Achetez un paquet de cigarette : vous payez le droit de lire « fumer provoque des maladies graves ». Que faut-il en penser ?
32
Les garde-fous ?
33
QUI demande ? DANS QUEL BUT ? A QUI sera transmise l’information? + Quelques notions de base
34
DEONTOLOGIE Science des devoirs Maintien autonomie profession
Pas de pouvoir : science et conscience Poli, tolérant et respectueux envers quiconque Prudence // formation // humilité Confraternité : « mais qui est ce….qui a … » Et les sanctions, si manquement…
35
EXERCICE : équilibrisme
Indépendance Impartialité Compétence disponibilité Professionnelles (connaissances médicales, entre médecins, ./. Structures de soins, admin°, ) et personnelles ( idv et entourages)
36
L’homme de l’art Entendra-t-on dire d’un médecin que c’est un artiste ? Non, et la société a raison. Cette notion doit nous rester étrangère, inadaptée à nos préoccupations. L’art de la médecine est tellement vaste, infini, presque inhumain : hors de notre portée. Nous ne serons jamais artistes. Nous sommes dans un conflit quotidien entre cette assimilation forcée de notre modestie et le pouvoir (l’aura ?) dont nous sommes affublés. C’est le lot quotidien du médecin de soins.
37
La médecine est un art : donc, chacun de ses actes, une œuvre?
« Les œuvres d’art sont d’une infinie solitude ; rien n’est pire que la critique pour les aborder. » Rainer-Maria RILKE Nous vivons sous l’ombrelle de la morale, fluctuante. Nous travaillons avec des règlements, visqueux. Donnez-vous les moyens d’être votre propre critique.
38
Comment dérapons-nous ?
39
Toujours par précipitation !
Trop jeune, trop méfiant ou trop étourdi Moyen jeune: trop pressé Bouteillé : trop paternaliste Il faut du recul et prendre de bonnes habitudes dès les premiers actes
40
Conclusion Le respect du secret médical est un devoir du médecin, et non un droit. Le secret médical n’appartient à personne La société a confié la gestion de ce secret professionnel aux médecins « comment ça va » devant un tiers est une obscénité
41
le secret professionnel médical
permet, dans une société libre de créer un contrat synallagmatique oral entre une personne physique demandant des soins ou des avantages, et un soignant professant dans la discrétion la plus nécessaire
42
NE PAS TRAHIR On se référera toujours à ce qui est l'esprit du secret médical : que le malade ne soit pas trahi, qu'aucun malade ne puisse jamais penser pouvoir être trahi par celui qui le soigne.
43
chuuuuutttt…..
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.