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Publié parEugènie Viaud Modifié depuis plus de 11 années
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ASPECTS PSYCHIQUES DE LA DOULEUR CHRONIQUE : PRISE EN CHARGE
Dr F RADAT UTDC, CHU Bordeaux, FRANCE
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Douleur chronique : traitements
Contrôle du contre transfert Mise en doute des compétences du médecin Menaces de poursuites Confrontation à l’échec Approche contextuelle : familial, social, affectif Voir la famille si possible Travailler avec l’assistante sociale Privilégier une approche intégratives Médicaments + psychothérapies concomittant ou succésivement
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Douleur chronique : traitements
Avant de proposer une psychothérapie spécifique Travail sur la reconnaissance de la dimension psychique de la douleur Psychothérapie de soutien : accompagnement, encouragement à la verbalisation, Favoriser les comportements actifs
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Douleur chronique : traitements non médicamenteux de la dimension psychique
Relaxation Thérapies comportementales et cognitives Hypnose Psychothérapies d’inspiration analytique
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LES RELAXATIONS DEFINITION :
thérapie d ’apprentissage du contrôle volontaire du tonus musculaire
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Principes Perception d ’une menace Émotion : peur, anxiété
Émotion : calme Réaction physiologique d ’alerte Augmentation du tonus musculaire Relaxation musculaire sensation d ’étouffement fatigue tr.concentration, tr. de la mémoire douleurs
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Rôle des aspects relationnels
Collaboration thérapeutique Suggestion Imitation
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DIFFÉRENTS TYPES DE RELAXATION
Relaxation progressive de Jacobson Training autogène de Schultz Relaxation dynamique-Sophrologie Méthode psychotonique, Ajuriaguerra, Durand de Bousinguen, Sapir …et le yoga, la méditation transcendantale ...
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TECHNIQUES-GÉNÉRALITÉS
Environnement calme, à l ’abris des sources de stimulation Position confortable, ne provoquant pas de tension musculaire Focalisation de l ’attention sur un stimulus déterminé (gr. musc., formule ésotérique…) Passivité, abandon volontaire
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TECHNIQUE : LA RELAXATION PROGRESSIVE DE JACOBSON
Issue d ’observations physiologiques Contraction/décontraction progressive des différents groupes musculaires Inspiration = contraction Expiration = relâchement En fin de séance utilisation d ’images mentales et commentaires des émotions
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TECHNIQUE : TRAINING AUTOGÈNE DE SCHULTZ
Issue de l ’hypnose Concentration sur la sensation de pesanteur de chaque groupe musculaire Idem pour sensation de chaleur Idem pour battements cardiaques et respiration En fin de séances images mentales et commentaires
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TECHNIQUES-SUITE Exercices quotidiens à domicile à l ’aide de casettes enregistrées puis seul Pratique de « mini-relaxations » en situation diverses Relaxation préventive avant les situations de stress
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INDICATIONS Le plus souvent en complément d ’une autre thérapie, médicamenteuse ou psychothérapique Gestion du stress quotidien Douleur Troubles de l ’endormissement Anxiété à forte composante physique : Neurovégétative Impulsivité Sevrage (en particulier BZD.) Troubles anxieux : T.P., Phobies, P.T.S.D., T.O.C. Douleurs chroniques,céphalées de tension Accouchement sans douleur H.T.A., asthme ...
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C.I., CAUSES D ’ÉCHEC Psychoses, état délirant, mélancolie
Appréhension de la perte de contrôle Appréhension de l ’échec Perfectionnisme, ritualisation de la relaxation Crispation sur des pensées parasites Toux, douleur !
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MESURE DE L ’EFFICACITÉ
Permet le « feed-back » Mesure de la composante physique Indices physiologiques Subjectifs Émotionnelle Mesures répétées Pendant la séance Entre les séances
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CONCLUSION Méthode thérapeutique essentiellement complémentaire
Techniques très nombreuses Indications très larges Formation spécifique nécessaire
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COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DE LA DOULEUR CHRONIQUE
PRISES EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DE LA DOULEUR CHRONIQUE
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Style collaboratif Expliquer, comprendre
Auto - observation (quotidienne, écrite, quantifiée).
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Prise en charge cognitivo comportementale
État des lieux : l’analyse fonctionnelle Auto-observation quotidienne du patient Mise en évidence : Des émotions pathologiques (anxiété, dépression, colère) Des pensées dysfonctionnelles (idées d’impuissance, sentiment de rejet, croyances étiologiques erronées, toute puissance du médicament…) Des comportements dysfonctionnels (comportements de maladie, passifs, abus d’antalgiques…) Des interactions dysfonctionnelles avec l’environnement
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Analyse fonctionnelle : en cas de douleur remplir le tableau
Circonstances Émotions Pensées Comportements Réactions de l’entourage
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Exemples d’émotion Tristesse Désespoir Pessimisme Nervosité Anxiété
Peur Colère Ecoeurement Plaisir Joie Tranquillité
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Exemple de cognitions dysfonctionnelles
Je ne suis pas pris au sérieux On se moque de moi J’ennuie tout le monde Je ne peux qu’être rejeté J’ai sûrement quelque chose de très grave Personne ne peux m’aider Je ne peux rien faire Tout le monde devrait me comprendre Personne ne me comprend Je suis complètement impuissant
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Les stratégies de contrôle de la douleur
Émotionnelles Question du stress La relaxation +/- contrôle respiratoire Cognitives Détournement d’attention Imagerie mentale dirigée Réinterprétation * de la douleur * des pensées liées à la douleur Comportementale Reprise des activités planifiées Renforcer les interactions sociales
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HYPNOSE THÉRAPEUTIQUE
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STADES DE L ’ HYPNOSE Hypo-hypnose : correspond à un état de relaxation État hypnoïde : ressemble à l ’endormissement ; sensation de lourdeur et de chaleur, ralentissement des rythmes respiratoires et cardiaques, pas de perte de conscience, suffisant pour l ’hypnose médicale Hypnose profonde : perte des repères spatio-temporaux ; 4 niveaux
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DÉFINITION DE LA SUGGESTION THÉRAPEUTIQUE
Énoncé simple, concis, au temps présent, assertif voir péremptoire Doit s ’inspirer des formulations employées par le patient lui-même Articulé d ’une voix monotone mais ferme Répétée de façon mécanique Introduite lorsque le patient répond bien aux « manœuvres » Commentée par le patient après la séance
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DÉROULEMENT D ’UNE SÉANCE
Phase d ’induction (visuelle, rapide : qqes. sec. à 5mn, suivie de pseudo-suggestions, puis fermeture des yeux) Phase de manœuvres (consolide l ’état hypnotique, suggestions physiques type bras lourd impossible à lever ou bras léger qui se lève) Phase thérapeutique (d ’abord suggestions générales agréables puis suggestions thérapeutiques) Phase de réveil (progressive, « scandée d ’un ton ferme qui tranche) 10 /12 séances assez rapprochées : 1/semaine à 1/jour DÉROULEMENT D ’UNE CURE
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INDICATIONS CONTRE-INDICATIONS Conversions hystériques
Manifestations somatiques de l ’anxiété Troubles sexuels Douleurs Dépendances aux substances Anesthésiologie États psychotiques États déficitaires Troubles graves de la personnalité (cluster B) CONTRE-INDICATIONS
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THERAPIES D4INSPIRATION ANALYTIQUE
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Se réfère à la théorie Freudienne du psychisme
La consigne donnée à l’analysant est d’associer librement Travail de l’analyste à l’aide du développement de la névrose de transfert Névrose de transfert contrôlée par conditions pratiques de mise en œuvre différentes de celles de l’analyse
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PSYCHOTHERAPIE D’INSPIRATION ANALYTIQUE
1 séance par semaine ou tous les 15 jours Patient en face à face ANALYSE 3 à 4 séances par semaines Patients allongé
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Dans tous les cas Silence du thérapeute permet :
L’attention flottante De laisser émerger les associations libres Les interprétations doivent être parcimonieuses, le patient doit pouvoir se les approprier Il ne s’agit pas de techniques De soutien Qui permettent la disparition du symptome par le retour magique à la conscience du refoulé Qui réclament que l’on puisse supporter une certaine quantité de frustration Coûteuses en temps et en argent
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