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Publié parSylvestre Foulon Modifié depuis plus de 11 années
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CHAPITRE 2 Nombres entiers, initiation à l’arithmétique- Nombres rationnels
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Nombres entiers, initiation à l’arithmétique, nombres rationnels.
L’ensemble N des entiers positifs L’anneau Z des entiers relatifs Nombres rationnels
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L’ensemble N des entiers positifs
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Les axiomes de N (G. Peano)
1. N contient au moins un élément (noté « 0 ») 2. Tout élément n de N admet un successeur S(n) 3. Deux éléments ayant mêmes successeurs sont égaux 4. « 0 » n’est successeur d’aucun élément 5. Le seul sous-ensemble de N contenant à la fois 0 et les successeurs de tous ses éléments est N tout entier (principe de récurrence) G. PEANO ( )
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Deux opérations sur N somme = a répéter b fois somme = S (somme)
produit = 0 répéter a fois produit = produit + b a + b a x b
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Un ordre total sur N a « est plus petit que b » Il existe un élément x de N tel que b = a + x Cet ordre est compatible avec addition et multiplication a b b
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Trois propriétés « clef » de N (équivalentes aux axiomes de Peano)
1. Toute partie A non vide possède un plus petit élément (borne inférieure) 2. Toute partie A non vide et majorée admet un plus grand élément (borne supérieure) 3. L’ensemble N tout entier n’a pas de majorant (1) Cet ordre est total (on peut toujours comparer deux éléments)
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Les deux principes de récurrence
Données : une assertion R {n} où figure le caractère « n » et un nombre entier n0 fixé PRINCIPE 1 L’assertion : ( R {n0} et [pour tout n plus grand que n0 , R {n} R {n+1}] ) (pour tout n plus grand que n0 , R {n}) est une évidence dans l’axiomatique de Peano PRINCIPE 2 L’assertion : R {n0} et [pour tout n plus grand que n0 ,[ R {k} OK pour k=n0,…,n] R{n+1}]] (pour tout n plus grand que n0 , R {n}) est une évidence dans l’axiomatique de Peano
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Les nombres premiers : illustration de deux modèles de raisonnement
Tout nombre entier supérieur ou égal à 2 admet un diviseur premier (preuve par récurrence) Il y a une infinité de nombres premiers (preuve par l’absurde)
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Le théorème d’Euclide r est entre 0 (inclus) et b-1 (inclus)
Soient a et b deux entiers positifs avec b non nul. Il existe un UNIQUE couple d’entiers (q,r) tels que : a = b q + r et r est entre 0 (inclus) et b-1 (inclus) Définition : le nombre r est dit RESTE dans la division EUCLIDIENNE de a par b. Le nombre q est dit QUOTIENT dans la division EUCLIDIENNE de a par b.
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Quelques applications du théorème d’Euclide
La recherche du PGCD Le développement en base b Deux « programmes » basés sur l’algorithme d’Euclide fonction PGCD = PGCD (a,b) fonction X= newbase (a,b)
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fonction PGCD=PGCD (a,b) L’algorithme d’Euclide
Al-Khwarizmi (780 – Bagdad 850) x=a ; y=b ; tant que y>0 [q,r] = div(x,y); si r==0 PGCD = y; y = 0 ; sinon [q1,r1] = div(y,r); x = r; PGCD = x ; y=r1 ; fin a = b q0 + r PGCD (a,b) = PGCD (b,r0) b = r0 q1 + r PGCD (b,r0) = PGCD (r0,r1) r0 = r1 q2 + r PGCD (r0,r1) = PGCD (r1,r2) ….. ……. ……. …… …… …….. rN-2 = qN rN-1 + rN PGCD (rN-2,rN-1) = PGCD(rN-1,rN) rN-1 = qN+1 rN PGCD (rN-1,rN) = rN
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fonction X=newbase (a,b) Comment écrire a «en base b » ?
x=a ; tant que x > 0 [q,r]= div (x,b); x=q; X=[r , X] ; fin ; a = b q + d0 = b (b q1 + d1) + d0 = b (b (b q2 + d2) + d1) + d0 = d0 + d1 b + … + dN-1 bN-1 a : [ dN-1 dN-2 … d2 d1 d0 ]
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L’anneau Z des entiers relatifs
Construction de l’anneau ordonné (Z,+,x) Un exemple de calcul algébrique : l’identité de Bézout François Viète 1540 – 1603 Etienne Bézout 1730 – 1783
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La construction de Z à partir de l’ensemble N x N des couples d’entiers positifs ou nuls :
GAIN PERTE [(a,b)] = { (p,q) ; a + q = b + p } Si b > a, la classe [(a,b)] est notée b-a Si a > b, la classe [(a,b)] est notée - (a-b) Si a = b, la classe [(a,a)] est notée
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N sous-ensemble de Z Z [(a,b)], b>a ou a=b N Deux opérations …
[(a,b)], b<a Z\N [(a,b)], b>a ou a=b N Deux opérations … [(a1 , b1)] +[(a2 , b2)] := [(a1+ a2 , b1 + b2)] [(a1 , b1)] x [(a2 , b2)] := [(a1b2 + a2b1 , a1a2 + b1b2)]
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… et un ordre total prolongeant l’ordre sur N en incorporant les deux règles additionnelles suivantes : Si a et b sont des éléments de N, -a est inférieur ou égal à b Si a et b sont des éléments de N, -a est inférieur ou égal à –b si et seulement si b est inférieur ou égal à a. L’ordre est compatible aux deux opérations
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Propriétés des opérations
(Z,+) groupe abélien Addition Propriétés des opérations + Commutativité x+y=y+x Associativité x+(y+z)= (x+y)+z Elément neutre 0 x+0 = 0+x = x Tout élément x admet un « opposé » -x x+(-x) = (-x)+x = 0 (Z,+,x) anneau commutatif unitaire Multiplication x Commutativité x x y=y x x Associativité x x (y x z)= (x x y) x z Elément unité 1=[(0,1)] x x 1 = 1 x x = x Distributivité mult/addition x x (y+z) = (x x y) + (x x z)
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Propriétés de Z liées à l’ordre
Toute partie non vide et minorée admet en son sein un plus petit élément (borne inférieure) Toute partie non vide et majorée admet en son sein un plus grand élément (borne supérieure)
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Un exemple de calcul algébrique dans Z : l’identité de Bézout
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La division dans Z Soient A et B deux entiers relatifs :
On dit que B divise A s’il existe un entier relatif q tel que A=Bq. PGCD (A,B) := PGCD (|A|,|B|) (si A,B non tous les deux nuls)
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Le théorème de Bézout 1. Clause d’existence Soient a et b deux entiers relatifs non tous les deux nuls et d leur PGCD Il existe au moins un couple d’entiers (u0,v0) dans Z2 tel que : a u0 + b v0 = d (*)
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Une démarche algorithmique récursive fonction [PGCD,u,v] = bezout (a,b)
x = a ; y = abs(b) ; [q,r] = div (x,y) ; si r == 0 PGCD = y ; u=0 ; v=1 ; sinon [d , u1 ,v1] = bezout (y,r) ; PGCD = d ; u = v1 ; v = signe (b) * (u1- q*v1) ; fin a = b q0 + r0 b = r0 q1 + r1 r0 = r1 q2 + r2 ….. ……. ……. rN-3 = qN-1 rN-2 + rN-1 rN-2 = qN rN-1 + d rN-1 = qN+1 d PGCD (rN-1,rN) = d d = rN-2 – qN rN-1 = rN-2 – qN ( rN-3 – qN-1 rN-2) = … = u a + v b
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Le théorème de Bézout 2. Clause d’unicité On suppose a et b non nuls, de PGCD égal à d, avec a = d a’, b = d b’ et PGCD(a’,b’)=1 Les solutions (u,v) dans Z2 de l’équation a u + b v = d (*) sont exactement les couples de la forme (u0 + b’ k, v0 – a’ k) où k désigne un entier arbitraire et (u0,v0) une solution particulière de (*)
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Soient a et b deux entiers relatifs non nuls
Le lemme de Gauss Soient a et b deux entiers relatifs non nuls On suppose PGCD (a,b) =1 Alors, si c est un nombre entier relatif tel que b divise ac, nécessairement b divise c. Carl F. Gauss ( )
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Le théorème d’Euclide (élargi à Z)
Soient a un entier relatif et b un entier positif non nul. Il existe un UNIQUE couple d’entiers (q,r) tels que : a = b q + r et r est entre 0 (inclus) et b-1 (inclus) Définition : le nombre r est dit RESTE dans la division EUCLIDIENNE de a par b. Le nombre q est dit QUOTIENT dans la division EUCLIDIENNE de a par b.
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Nombres rationnels Fractions et développements décimaux périodiques : deux approches des rationnels
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Fractions : la construction de Q à partir de l’ensemble Z x N*
le point de vue « abstrait » [[(a,b)]] = { (p,q) dans Z x N* ; a q = p b } La classe [[(a,b)]] est notée a/b Dénominateur Numérateur
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Z sous-ensemble de Q Deux opérations …
Q\ Z = {[[(a,b)]] ; a non multiple de b} Z={[[(a,b)]] ; a multiple de b} Deux opérations … [[(a1,b1)]] +[[(a2,b2)]] := [[(a1 b2+a2 b1 , b1 b2)]] [[(a1,b1)]] x [[(a2,b2)]] := [[(a1a2 , b1b2)]]
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Propriétés des opérations
(Q ,+) groupe abélien Propriétés des opérations Addition + (Q,+, x) corps commutatif Commutativité x+y=y+x Associativité x+(y+z)= (x+y) +z Elément neutre 0 : x+0 = 0 + x = x Tout élément x admet un « opposé » -x x+ (-x) = (-x) + x = 0 Multiplication x Commutativité x x y=y x x Associativité x x (y x z)= (x x y) x z Elément unité 1 = [[(1,1)]]: x x 1 = 1 x x = x Tout élément non nul admet un inverse pour la multiplication : [[(a,b)]] x [[(b,a)]] = 1 Distributivité mult/addition x x (y+z) = (x x y) + (x x z)
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Fractions : développements décimaux
le point de vue « concret » (hérité de l’enseignement primaire)
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Rationalité développement décimal périodique
23456 33567 0 , 6 9 L’un des 33567 restes possibles !
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Développement décimal périodique rationalité
___ x = 12, ___ 1000 x – = 0, 572 ___ 1000 (1000 x – 12431)= 572, 572 1000 (1000 x ) – 572 = 1000 x x = (999 x )/999000
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Fractions : écriture décimale et décimaux
x = m + 0, d1 d2 d3 d4 … dp ….. Partie entière décimales _ m + O, d1 d2 d3 d4 … dN 0 = nombres décimaux _ m + O, d1 d2 d3 d4 … (dN-1)
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Un « manque » à Q : un ensemble majoré n’a pas nécessairement de plus petit majorant dans Q !
Exemple : l’ensemble des nombres rationnels positifs dont le carré est inférieur ou égal à 2 ! Il faut en connaître une (ou plusieurs) preuves !!
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Fin du chapitre 2
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