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Publié parDion Leblanc Modifié depuis plus de 11 années
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plan Généralités Les détresses respiratoires
Obstructions nasopharyngées Dyspnées laryngées DR bronchioloalvéolaires Les malaises graves du nourrisson Les urgences hémodynamiques Les intoxications
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généralités traiter l’urgence c’est : être prévoyant
être un groupe homogène ou chacun connaît sa place dans la prise en charge. être prévoyant avant l’arrivée : box rangé pendant : rigueur dans la notation de tous les éléments ( constante , injections…)
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généralités traiter l’urgence c’est :
savoir diagnostiquer les situations à risque savoir les évaluer connaître les signes cliniques de complications des affections prises en charge posséder la maîtrise des gestes indispensables
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Diagnostic des situations à risque
importance de la mémoire de groupe épiglottite.. péricardite… importance de l’appel préliminaire (samu , poli) conditionnement personnel face au stress renseignement obligatoire pour adapter la prise en charge au risque choix du box nombre de personnes Interne ou senior sur place
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Évaluation de la situation clinique : il faut pouvoir séparer rapidement
situation de gravité extrême avec atteinte des fonctions vitales imposant une action immédiate Ø coeur ou bradycardie extreme Ø resp. ou resp. inefficace Ø circ. ou choc sévère situation de gravité potentielle en l’absence d’un geste éfficace collapsus d’une deshydratation hypoxie d’une bronchiolite convulsions situation bénigne intoxication simple convulsions hyperthermiques
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Connaissance des signes de gravité et des complications propre à chaque affection
détresse respiratoire : danger d’épuisement mais également risque spécifique : ACR réflexe ou obstructif (épiglottite , corps étranger laryngé ) choc : importance du temps de recoloration cutanée +++ la chute TA survient tardivement chez l’enfant et la diurèse > ou < à 1ml/kg/h n’est pas facile à mesurer. évaluation neurologique délicate chez le nourrisson (compliance verbale et motrice…relative) hyperthermie (R° naturelle ou complication)
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Maîtrise des gestes indispensables de réanimation
assurer la ventilation et surveiller son efficacité = SaO2 Controler l’état circulatoire TRC Monitoring cardio respiratoire et TA Traiter le choc éventuel par la mise en place en urgence d’une voie d’abord Cathelon Épicranienne Voie osseuse
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Les détresses respiratoires aigues de l’enfant
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plan Généralités Dyspnée supra glottique naso-pharyngée
Dyspnées laryngées Diagnostic positif Diagnostic de gravité Diagnostic étiologique Avant 6 mois : laryngomalacie , angiome sous glottique , sténose post intubation Après 6 mois : épiglottique , laryngite , CE , œdème… Dyspnée d’origine trachéo-bronchique Intoxication ,infection staphylocoque , coqueluche Asthme
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généralités Tout rétrécissement ou obstacle des voies aériennes→ détresse respiratoire Anatomie Zones rétrécies des VA = fosses nasales et larynx Étage sus glottique = épiglotte Étage glottiques = CV Étage sous glottique = anneau cricoïde la plus étroite
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physiopathologie Inspiration : calibre des VAS ↓ , par la dépression le calibre des voies respiratoire endothoracique ↑ Expiration : dilatation des VAS , rétrécissement des voies endothoraciques par ↑ de la pression Obstacle supra trachéal = dyspnée inspiratoire Obstacle trachéal = dyspnée mixte Obstacle bronchique = dyspnée expiratoire
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Dyspnée supra laryngée
Obstruction nasale Rhinite obstructive du nourrisson < 6mois (absence de V° buccale) Imperforation choanale Atteinte pharyngée Malformation Pierre Robin macroglossie Phlegmon amygdalien CE
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Dyspnées laryngées : diagnostic
Signes Bradypnée inspiratoire Tirage sus sternal , sus claviculaire ,intercostal , creusement xyphoidien Cornage = bruit insp. rauque ou stridor aigu Voix et toux soit étouffées(supra glottique) soit rauques Signes de gravité Durée > 1h , jeune âge ,étiologie.. Hypov° avec hypercapnie : sueur , tachycardie ,↓TA Hypoxie = cyanose Signes d’épuisement : fausse amélioration avec tachypnée superficielle, gasps , pause resp. Risque majeur d’ACR anoxique
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laryngite
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Dyspnée laryngée avant 6 mois
Stridor laryngé ou laryngomalacie Immaturité neuro musculaire RGO fréquent Invagination inspiratoire de la margelle laryngée Aggravation lors des épisodes infectieux Angiomes sous glottique Laryngite à répétition Angiome cutané cervico facial Sténose sous glottique post intubation
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Laryngite après 6 mois Épiglottite aigue
Infection septicémique due à l’haemophilus de serotype B de l’épiglotte d’installation brutale avec Ht° à 40° , altération de l’EG avec teint gris, dysphagie douloureuse , dyspnée laryngée sévère , voix étouffée Attitude assis penchée en AV la langue protruse ∆ de coucher l’enfant ou d’utiliser un abaisse-langue TTT intubation…+ céphalosporine 3 G
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epiglottite
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Laryngite sous glottique
Infection virale , automno-hivernale très fréquente Dyspnée progressive , nocturne , contexte de rhino pharyngite , subfébrile , EG normal Toux rauque , tirage et cornage Évolution favorable après un aérosol de corticoïde + ou - adrénaline
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Laryngite striduleuse
Contraction du vestibule laryngé donnant un tableau ≡ Inspiration bruyante entrecoupée de quintes de toux aboyantes pouvant évoluer vers une dyspnée + imp. Évolution spontanée favorable Corps étranger Syndrome de pénétration = réflexe de toux expulsive et suffocante parfois gravissime avec apnée et cyanose La localisation du CE détermine la symptomatologie Dyspnée laryngée avec stridor , dysphonie si obstruction partielle , syndrome asphyxique aigu si obstruction totale Trachéale = quintes de toux rebelles Bronchique = bronchopathie traînante… CAT : manœuvre de Heimlich , bronchoscopie…
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Les oedèmes laryngées TTT des laryngites
Étiologie : traumatisme , brûlure , R° allergique ( piqûre d’hyménoptère , R° médicamenteuse) Dyspnée laryngée de gravité variable CAT adrénaline1/1000 : 0,1à 0,3 ml en sous cutanée TTT des laryngites Humidification Corticothérapie TTT spécifiques Si récidive : nasofibroscopie
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Détresse d’origine broncho alvéolaire
Accidents d’inhalation = acc. asphyxique du NNÉ = aspiration +++ Pneumopathie par intoxication Ingestion de produits halogénés → accès de suffocation avec toux rebelle , trouble circulatoire , état de choc due à un œdème lésionnel pulmonaire d’évolution gravissime => corticothérapie +/- assistance ventilatoire
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Pneumopathie infectieuse
Bronchiolite à VRS chez les enfants fragilisés Staphylococcie pleuro pulmonaire du nourrisson Altération EG , HT° , teint gris terreux , gémissements ,anorexie Début par des troubles digestifs avec ballonnement abdominal Rapidement détresse respiratoire : polypnée superficielle , tirage et battement des ailes du nez RX : pleuro pneumopathie avec images macro nodulaires Évolution : bulles puis rupture avec pyopneumothorax
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La coqueluche Inf. due au bacille de Bordet et Gengou
Invasion (8à10j) toux sèche puis spasmodique à prédominance nocturne Phase d’état : quintes caractéristiques (secousses expiratoires puis apnée et inspiration sifflante) cycle x5 , crise se termine par le rejet de secrétions filantes avec souvent un vomissement Nombre de quintes est variable : de 10 à 100/j pdt 3 à 5 semaines ∆ chez le N : quintes asphyxiantes avec cyanose et apnée CAT : hydratation IV , macrolide… Prévention : rappel vaccinal chez l’adolescent
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L’asthme du nourrisson
tableau clinique ≡ bronchiolite Difficulté de différencier : Asthme débutant Conséquence resp. des viroses sur terrain fragilisé ( tabagisme parental )…. Sensibilité aux trophallergènes freq. Sensibilité aux pneumallergènes rare Diagnostic 3 épisodes de dyspnée sifflante < 2 ans Toux nocturne chronique TTT Bronchodilatateur corticothérapie
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Les malaises graves du nourrisson
Clinique : modification brutale et majeure du comportement d’un N. de moins de 6 mois avec atteinte des fonctions vitales (apnée , cyanose , tr. du tonus , clonies…) faisant craindre une MSN Diagnostic # spasme du sanglot Aspects cliniques MSN ↓ de 1700 à < 250 par les conseils MSN manquée MGN RGO avec ou sans hypertonie vagale Intolérance aux PLV Infections VRS Coqueluche… Encéphalopathie convulsivante
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Les malaises graves du nourrisson
Bilan Examen clinique détaillé (sévices ?) ROC ECG : QT long ? EEg foyer de souffrance ? Surveillance monitorée…. CAT Réanimation exceptionnelle Prise en charge psychologique des parents TTT étiologique Monitoring à domicile ?
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Les urgences hémodynamiques 1 le purpura fulminans
Généralités Urgence majeure due à la gravité du choc infectieux Germe : méningocoque ++ Mortalité ≈ 50 % Clinique Syndrome infectieux sévère : HT° , alt. EG , teint terreux Purpura extensif , nécrotique , ecchymotique Choc : tachycardie , pâleur , TRC > 3” , extrémités froides
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Purpura nécrotique extensif
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Nécrose périphérique
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Purpura nécrotique diffus
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CAT = urgence absolue Évaluer l’intensité du choc (conscience , TRC , diurèse , TA ….) Bilan…et mise en place VVP !!! Encercler les éléments purpuriques Débuter le TTT Lutte contre le choc : 20ml de macromolécule en 20’ ATBthérapie + corticothérapie Drogues cardiotropes : dobutrex , dobutamine… Surveillance Clinique Reprise de la diurèse
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2 les deshydratations graves
GEA +++ Perte de poids > 10% Signes DEC + DIC avec choc , troubles de la conscience… CAT VVP…. TTT du choc : macromolécule , serum physiologique Rehydratation secondaire IV Réalimentation
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3 les chocs infectieux Tableau Etiologies CAT
Adynamie , HT° , troubles de la conscience , TRC ,défaillance cardio-circulatoire , tachycardie… Signes spécifiques.. Etiologies Pyélonéphrite Septicémie CAT TTT du choc Antibiothérapie
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4 les brûlures graves Facteurs de gravité CAT Superficie de + de 10 %
Localisation spécifique : tête , périnée.. CAT Refroidir et évaluer la profondeur des brûlures Réanimation hydro électrolytique +++ Lutte contre la douleur Antibiothérapie Excision et soins sous AG
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Les intoxications de l’enfant
Généralités Épidémiologie Prise en charge Prévention
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Généralités Accidents domestiques de l’enfant Pathologie fréquente
Traumatismes Brûlures Intoxications ( pas de # épidémiologique entre I. bénigne et I.grave) Pathologie fréquente Reliée aux étapes du devt psychomoteur À l’éducation Aux conditions socio-économiques
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Épidémiologie : répartition des âges
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Épidémiologie : circonstances
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Épidémiologie : sexe
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Épidémiologie : répartition des âges
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Épidémiologie : mode
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Épidémiologie : agents toxiques
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Épidémiologie : produits en cause
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Lieu de prise en charge
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Traitements effectués
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Principes de prise en charge
Toute intoxication potentielle doit être considérée comme une intoxication réelle. La quantité maximum qui aurait pu être absorbée doit être considérée comme la quantité absorbée. Le délai entre l’heure de découverte et le premier geste efficace doit être le plus court possible. Il faut préciser au mieux le produit , sa concentration , la Q absorbée pour déterminer la CAT en fonction des complications attendues.
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CAT médicaments Épuration : laver les zones touchées , vomissement , lavage gastrique , dialyse… Antidote : naloxone (morphine) , anexate (Valium) , Nacetylcystéine (paracétamol) Neutralisation : charbon activé Élimination rapide : hydratation , diurèse osmotique. Surveillance adaptée TTT des complications : convulsions , coma...
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CAT Produits caustiques : Produits halogénés
Bilan ORL et gastrologique Corticothérapie Produits halogénés Détresse respiratoire+++ Corticothérapie et surveillance++ Produits moussant : ne rien faire… Autres : se reporter aux consignes du CAP
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prévention Parentale : rangement en hauteur , prudence , fermeture des produits dangereux , ne pas déconditionner les produits (bouteille de limonade ..) , éducation précoce… Industriel Conditionnement en blister des médicaments Fermeture par bouchon à double mécanisme Importance des préparations diluées (eau de javel) Meilleur étiquetage
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