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Publié parMargot Didier Modifié depuis plus de 10 années
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Certificat de Maladies Infectieuses DCEM2 Université Pierre et Marie Curie
Vaccinations Pr Emmanuel Grimprel 17 février 2009
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Introduction des vaccinations du calendrier en France
Vaccin Dates clés BCG Ciblée 2008 Diphtérie Obligatoire Tétanos Obligatoire < 18 mois Polio Obligatoire Coqueluche Tétravalent Rougeole 1966 Rubéole : trivalent Oreillons 1983 Hib Pentavalent HBV Hexavalent Pneumo conjugué 2003 HPV
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Incidence des maladies infectieuses en France avant et après introduction de la vaccination
N cas avant Date année 2000 %Réd. Tuberculose cas 1921 8000 cas > 98% décès 800 décès Diphtérie cas >99% 1000 décès Tétanos 1000 décès 1927 17 (1999) >99% Coqueluche 5 à 1000 >99% Polio paralytique >99% Grippe 2000 décès* 1968 < 50 >99% Rougeole 5 à > >87% Hépatite B inf > >75% Rubéole/grossesse >55% Oreillons 5 à < >90% Haemophilus inf b <50 >90 *décès.106 hab>75 ans B Soubeyrand MMI 2003
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Calendrier vaccinal 2008 Tableau synoptique du BEH
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Vaccins sous-unitaires anatoxiniques
Diphtérie et Tétanos Un seul agent infectieux, bactérien Maladie toxinique Contrôle sans éradication Immunité limitée en durée -> stratégie de rappels
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Épidémiologie de la diphtérie
Déclaration obligatoire en France 1945 : cas 1968 : 100 cas Absence de cas depuis 1991 Baisse de couverture -> reprise épidémique: Situation épidémique récente en Russie et Algérie (baisse de la couverture vaccinale) Zones endémiques: Asie, Amérique du Sud
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Incidence de la diphtérie en France 1945-2000
Généralisation de la vaccination effective à partir de 1945 Déclaration obligatoire cas en 1945 1 000 cas en 1960 50 cas en 1970 moins de 5 cas annuels depuis Le dernier cas déclaré date de 1989 4 souches de Corynebacterium diphtheriae reçues par le CNR en 2000, aucune ne sécrétait la toxine
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D Lévy-Bruhl, DIU vaccinologie 2007
Evolution de la couverture vaccinale diphtérie-tétanos-poliomyélite, France, Source : Certificats de santé du 24ème mois - DREES D Lévy-Bruhl, DIU vaccinologie 2007
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Proportion de séronégatifs pour la diphtérie ESEN 1998 (n=3256) – Source InVS/Aventis Pasteur
Seuil de protection: 0,01 UI / ml Introduction de rappels décennaux chez l’adulte en 2005 D Lévy-Bruhl, DIU vaccinologie 2007
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Vaccin diphtérique Anatoxine (formol), injectable
toxine détoxifiée mais immunogène Dose enfant : D = 30 UI Dose adulte (rappel) : d = 2 UI Vaccination obligatoire
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Schéma vaccinal diphtérie
Enfant : D = 30 UI 3 injections à un mois d’intervalle : 2, 3, 4 mois Rappel à mois, 6 ans et ans Adulte : d = 2 UI Rappel recommandé à partir de ans puis tous les 10 ans Primovaccination si non vacciné = 3 injections à un mois d’intervalle
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Évolution récente de la DO
En 2003, élargissement de la définition de cas à ceux en rapport avec C.ulcerans toxinigène Résultats : 14 cas = 13 DO + 1 CNR Corynebacterium toxinogènes 3 c.diphtheriae 9 c.ulcerans 2 c.pseudotuberculosis Source : I Bonmarin, InVS
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Cas récents de diphtérie en France
Source : I Bonmarin, InVS
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Exposition des cas et transmission
3 C. diphtheriae Immigrée chinoise vivant en France depuis 2 ans 2 retours de Madagascar 9 C.ulcerans 8 cas exposés à des chats ou chiens 1 cas vivant dans des conditions précaires 2 C.pseudotuberculosis Troupeaux de chèvres à proximité Source : I Bonmarin, InVS
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Incidence et mortalité du tétanos en France 1946 à 2007
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Tétanos Maladie toxinique : plaie infectée par le bacille tétanique (anaérobie) France: Cas Décès Couverture vaccinale 11 ans 91% (Paris) (rappel < 5 ans) ans 70% 60-69 ans 20% 70-79 ans <15% > 80 ans 6%
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Pourcentage de la population vaccinée en 1989
Tétanos Pourcentage de la population vaccinée en 1989 SESI-Insee, BEH 90-41
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Le tétanos en France en 2005-2007
41 cas en 3 ans Principalement des personnes âgées 37, soit 90 %, ont 70 ans ou plus) âge médian 80 ans (extrêmes : 1-95 ans) Et des femmes 31, soit 76 % Létalité : 32% Séquelles : 17% difficultés motrices, complications ostéo-articulaires et de décubitus
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Porte d’entrée Non identifiée : 21,9 % Plaies chroniques : 9,8 %
ulcères variqueux, dermatoses Blessures, le plus souvent minimes : 68,3 % travaux de jardinage ++ chute avec plaie souillée de terre ++ matériel souillé ++ griffure de chien piqûre végétale brûlure au second degré Incubation Médiane 7 jours (1-90)
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Vaccin antitétanique Anatoxine (formol), injectable Schéma vaccinal :
Une seule dose enfant-adulte : T Schéma vaccinal : Nourrisson : 3 doses / 1 mois d’intervalle : 2, 3, 4 mois Rappel à mois, puis tous les 5 ans jusqu’à 18 ans (6 ans, ans, ans) Rappel adulte tous les 10 ans Vaccination obligatoire Enfants < 18 mois et militaires
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La coqueluche en France : transmission non contrôlée
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Prévention vaccinale Vaccination recommandée (non obligatoire)
Un seul type de vaccin disponible en France : acellulaire (antigènes purifiés) Plusieurs combinaisons disponibles selon l’âge du sujet et le calendrier Primovaccination du nourrisson Rappel du nourrisson, de l’adolescent et de l’adulte
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Vaccins coquelucheux acellulaires
Préparations d ’antigènes purifiés de Bordetella pertussis (par opposition aux vaccins dits à germes entiers) 1 à 5 antigènes : Toxine pertussique (PT), Hémagglutinine filamenteuse (FHA), Pertactine (PRN), Agglutinogènes fimbriaux (AGG) Combinaisons uniquement (D/d, T, IPV, Hib, HBV) Doses enfant Ca et adulte ca Objectifs : améliorer la tolérance locale et générale
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Combinaisons vaccinales disponibles
PV et rappel mois: DTCaPolioHib (+/- HB) Vaccins pentavalents Sanofi Pasteur MSD Pentavac® Glaxo Smithkline Infanrix® quinta Vaccins hexavalents (avec hépatite B) Glaxo Smithkline Infanrix® hexa Rappel tardif à 11–13 ans : DTCaPolio Vaccins tétravalents Sanofi Pasteur MSD Tetravac® Glaxo Smithkline Infanrix® tetra Rappel tardif adulte dTcaPolio Sanofi Pasteur MSD Repevax® Glaxo Smithkline Boostrix® tetra
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Stratégie vaccinale française actuelle
Maintien du taux élevé de couverture et rappel tardif Primovaccination précoce : 2, 3 et 4 mois Premier rappel à 16–18 mois Rappel tardif à 11–13 ans Rappel tardif de l’adulte (2004 et 2008) : cocooning
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Coqueluche : vaccination des adultes 2004
Possible avec le vaccin dTcaPolio (Repevax, Boostrix-IPV) A l’occasion d’un rappel décennal dTP Pour: Familles : autour d’une femme enceinte parents et enfants,mère après accouchement Adultes susceptibles de devenir parents à court terme Professionnels de santé:au contact de très jeunes nourrissons non protégés Pas plus d’une dose de vaccin (réactogénicité) Absence de vaccin coquelucheux monovalent
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Stratégie du cocooning : quel succès !
Enquête réalisée en 2007 auprès de parents d’un nouveau-né de moins de un mois: ACTIV Vaccination de rappel coqueluche à l’occasion d’un rappel récent DTP < 3 ans = 2,5 à 6% < 10 ans = 5,6 à 13%
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Vaccination coqueluche: autre constat
Seulement la moitié des adolescents ont reçu 5 doses de vaccin à ans 40% de ceux-ci ont reçu le rappel à 5-6 ans A 18 ans, seulement 34% des jeunes adultes sont protégés
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Recommandations 1 CTV 2008 Rappel des recommandations 2004
adultes ayant un projet parental à l’occasion d’une grossesse, Chez l’adulte, le délai minimal avec une vaccination dTPolio ramené à deux ans. Rattrapage coquelucheux chez l’adulte n’ayant pas reçu de vaccination contre la coqueluche au cours des dix dernières années Ne pas administrer plus d’une dose de vaccin dTcaPolio chez l’adulte.
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Recommandations 2 CTV 2008 La pratique d’un rappel à l’âge de 5-6 ans n’est pas recommandée. Importance de la recommandation d’un rappel coquelucheux à ans chez tous les adolescents - pour les enfants qui ont échappé à ce rappel à ans : rattrapage à ans ; - pour les enfants qui ont reçu hors recommandation un rappel coquelucheux à l’âge de 5-6 ans : rappel coquelucheux différé à ans.
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Vaccins viraux inactivés/atténués
Polio, Rougeole, Rubéole, Oreillons Maladies strictement humaines Eradication possible Couverture vaccinale +++
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Poliomyélite
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C Roure, DIU vaccinologie 2002
Poliomyélite 3 sérotypes 1, 2 et 3 Transmission inter humaine – voie oro-fécale prédominante 100% des contacts d’un même foyer seront infectés Courte période d’incubation jours Exceptionnelle transmission par l’eau ou les aliments Maladie de l’enfant : 70-80% <3 ans ; 80-90% <5 ans Groupes de susceptibles nécessaires pour maintenir la circulation Transmission silencieuse - >99% des cas subcliniques La poliomyélite est une infection virale aiguë consécutive à l’invasion du tractus gastro-intestinal par un poliovirus. Ce virus appartient au genre des Entérovirus, il en existe 3 types (sérotypes 1, 2 et 3). Il présente une grande affinité pour le système nerveux central, avec risque de destruction des corps cellulaires des neurones moteurs au niveau de la corne antérieure de la moelle épinière [1]. Dans les pays à faible niveau d’hygiène, autour d’un cas, dans un même foyer, le risque de contagion des personnes susceptibles de contracter l’infection est très élevé, avec un taux de séroconversion pouvant aller jusqu’à 100% pour les enfants, et 90% pour les adultes. La contagiosité est maximale dans un intervalle de 7 à 10 jours avant et après le début des signes Il est extrêmement stable, et peut demeurer viable dans l’environnement pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois, en fonction de la température extérieure, du degré d’humidité, de l’ensoleillement, de la concentration en matières organiques et de la présence de bactéries aérobies [2]. La transmission du virus est inter-humaine, directe (féco-orale ou respiratoire),. Le seul réservoir est l’homme.. L’incubation dure de 3 à 21 jours. L’infection peut s’exprimer selon une symptomatologie variée [1,3]. C Roure, DIU vaccinologie 2002
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La poliomyélite antérieure aiguë en France de 1951 à 2004
Entre 1977 et 1984, 67% des cas de poliomyélite sont survenus chez des enfants < 5 ans. Les 3 types de virus étaient en cause, le type 1 étant le plus fréquent puis le type 3 et enfin le type 2. Depuis 1986, le type 3 est le plus fréquemment retrouvé (4 fois/ 3 fois pour le type 1) 2 des 3 derniers cas sont survenus chez des adultes Source C. Roure, DIU de vaccinologie 2009 34
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La polio dans le monde : objectif = éradication
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Vaccin Polio Oral (OPV - Sabin)
Vivant, vaccin atténué trivalent oral Avantages: Immunité intestinale supérieure Immunisation passive des contacts Facilité d’administration Faible coût Désavantages Efficacité vaccinale après 3 doses <=70-85% dans les pays en développement Faible séroconversion du type 3 Paralysie poliomyélitique associée au vaccin (VAPP) Types 2 & 3 plus souvent associés aux VAPP Source C. Roure, DIU de vaccinologie 2009 36
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Vaccins Polio injectables (salk) IPV
Vaccin simple Polio 1, 2 et 3, injectable (SC ou IM) Associés Diphtérie, Tétanos, Coqueluche, Hib, Hépatite B Caractères Vaccin inactivé (formol) Immunité uniquement humorale Absence de risque de polio vaccinale Pas de contre-indication Coût plus élevé En France Utilisé en primovaccination et en rappel
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Vaccin injectable IPV en France
Poliomyélite Vaccin injectable IPV en France Schéma vaccinal : Nourrisson : 3 doses / 1 mois d’intervalle : 2, 3, 4 mois Rappel à mois, puis tous les 5 ans jusqu’à 18 ans (6 ans, ans, ans) Rappel adulte tous les 10 ans Vaccination obligatoire depuis 1964
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Vaccins sous-unitaires polysaccharidiques
Haemophilus influenzae b (Hib) Pneumocoque Méningocoque Hib : Un seul agent infectieux, bactérien Cible limitée: nourrisson Immunité acquise, rappels naturels Elimination possible
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Infections invasives à Haemophilus influenzae b
Ere prévaccinale Incidence Létalité / USA Alaska 409 France % Suède % Sénégal %
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Infections invasives à Hib selon l’âge
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Vaccins anti-Haemophilus influenzae b (Hib)
1er vaccin = polysacharidique : PRP (polyribosyl ribitol phosphate capsulaire) Antigène T-dépendant Mauvaise réponse anticorps chez le nourrisson et absence de mémoire immunitaire => inefficace avant 2 ans Cible non protégée (nourrisson) : nécessité de coupler avec un antigène protéique (conjugaison)
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Schéma vaccinal Français Hib
Couplage avec antigène protéique tétanique (PRP-T) Primovaccination précoce : 2, 3 et 4 mois et rappel à mois (calqué sur D-T-Coq-Polio) Rattrapage si non vacciné 6-12 mois : 2 injections + rappel mois 1-5 ans : 1 seule injection
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Efficacité du vaccin Hib conjugué sur les infections invasives en Finlande
PRP-D Enfants de 0 à 4 ans PRP-D/PRP-CRM197 PRP-T
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Infections invasives à Hib en France
Impact de la vaccination du nourrisson Pathologie du sujet âgé (bactériémies)
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Invasive diseases, USA, 1998 Pathogen Rate/100.000 population by age
< 1 year 1 year 2-4 years Hib 0, ,1 Mnc 7, , ,4 Pnc 165,3 202, ,9 CDC 12/2001
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Incidence (/100,000) et ratio de mortalité (%) des infections invasives pneumococciques selon l’âge, USA, ABCs, 1998
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Méningites à pneumocoque en France
EPIBAC 1997 Seconde cause de méningite bactérienne : 36% Mortalité 11% enfant 30% adulte Sérogroupes invasifs 6, 9, 14, 19, 23 = 76% Résistance aux AB Pénicilline G : I ou R = 56% C3G : I ou R = 20% Incidence par classe d ’âge pour habitants
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Sérogroupes pneumococciques à l’origine des maladies invasives chez l’enfant de moins de 15 ans en France (Année 1996) Fréquence 20 % 18,4 % 18 % 17,7 % 16 % 14 % 12,9 % 12 % 10,9 % 10 % 8,8 % 8 % 7,5 % 6,1 % 6 % 4,1 % 4 % 3,4 % 2,7 % 2,0 % 2,0 % 2 % 0,7 % 0,7 % 0 % 6 14 23 19 18 9 1 24 4 15 7 33 20 22 Sérotypes/ sérogroupes Centre National de référence des Pneumocoques : rapport d’activité Année P Geslin
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Résistance des pneumocoques aux ß-lactamines en France
1976 : 1ère souche résistante à l’érythromycine 1978 : 2 premières souches résistantes à la pénicilline Résistances à la pénicilline évoluent en deux périodes : : incidence < 1% : évolution exponentielle des PRP Méningite : S.P invasifs de sensibilité diminuée en fonction du temps 50 % 45 % 40 % 35 % 30 % 25 % 20 % 15 % Geslin P et al. Streptococcus pneumoniae: sérotypes, souches invasives et résistantes aux antibiotiques : situation actuelle en France. La Presse Médicale 1998 ; 27 suppl 4 10 % 5 % 0 % 89 90 91 92 93 94 95 96
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Carte d'Europe des résistances du pneumocoque.
Des taux records en France et en Espagne 3,1% % de résistance à la Pénicilline en 1996 6,3 % 13,8 % 1,5% % de résistance aux Macrolide en 1997 0% 5,7% 9,4% 6,5% 31,1% 16,7% 43% * 45,9% 3,2% 2,2% 40%** 24,1% 0,9% 3,5% 32,6% 4,4% 4,6% 15,8% Respiratory pathogens ; assessing resistance patterns in Europe and the potential role of grepafloxacin as treatment patients with infections caused by these organisms. D. Felmingham J Antmicrob. Chemother , Topic T2, 1-8; * Geslin P et al. Streptococcus pneumoniae: sérotypes, souches invasives et résistantes aux antibiotiques : situation actuelle en France. La Presse Médicale 1998 ; 27 suppl 4; ** Fenoll A, 1997
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Vaccins antipneumococciques
Vaccin polysaccharidiques 23 valent : Pneumo 23® Vaccin conjugué heptavalent : Prévenar® Même problématique qu’avec Hib => nécessité de conjugaison pour protéger le nourrisson
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Prevenar® Schéma de vaccination
Nourrisson de moins de 6 mois Primo vaccination 2 doses à 2 mois d ’intervalle : 2ème , et 4ème mois Rappel à 12 mois Nourrisson plus âgé et le jeune enfant 12-23 mois : 2 doses à 2 mois d’intervalle minimum 2 – 5 ans : 1 dose si sujet à risque
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NCKP Study: 7-valent CRM197 pneumococcal vaccine
Age-specific impact and serotypes Black PIDJ 2001
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Autres effets potentiels
↓ Portage nasopharyngé Immunité de troupeau (herd effect) : ↓ des infections chez l ’adulte ↓ Résistance aux antibiotiques ↓ Prescriptions d ’antibiotiques Remplacement des sérotypes -> sérotypes non vaccinaux
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Evolution des méningites à pneumocoques, chez les moins de 5 ans, Epibac France 1998-2005
Estimation de la couverture vaccinale chez les enfants de 12 mois en 2005 : 55 %
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Evolution des méningites à pneumocoques, chez les enfants de 0 à 11 mois, Epibac France 1998-2005
* : % d’évolution de l’incidence en 2005 par rapport à
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Evolution des méningites à pneumocoques chez l’enfant de plus de 5 ans et l’adulte, Epibac France * : % d’évolution de l’incidence en 2005 par rapport à
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Distribution Geographique de la Prévalence de Hepatite B
Endémie AgHBs > 8% = Haute 2% - 8% = Intermediaire < 2% = Basse
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Routes d'Infection du VHB
Groupe d'âge Route(s) d’Infection Nné périnatale (mère-enfant) Enfance Enfant à enfant Injections à risque Adolescence/ Adulte Contact sexuel Toxicomanie intraveineuse Injections à risque, tatouages GPV/EPI 26-Mar-1726-Mar-17
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Devenir de l ’infection par l’Hépatite B
Symptomatique 10 000 Asymptomatique 90 000 Hépatite Fulminante 100 Infection Chronique 10 000 “Porteur sain” 3000 Cirrhose Carcinome 450 Décès 85 Décès Décès
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EVOLUTION VERS LA CHRONICITE APRES INFECTION PAR LE VHB
- ADULTES • Immunocompétents %-10% • Immunodéprimés 30%-40% • Hémodialysés, diabétiques 45%-60% - ENFANTS • Nouveau-né 90% • 0-6 mois % • 7-12 mois 50% • 1-4 ans 30%
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Routine Hepatitis B vaccination
Impact de la vaccination HepB de routine sur l’incidence du carcinome hépatique chez des enfants de 6-14 ans: Taiwan Routine Hepatitis B vaccination programme débute en 1984 Source: Chang MH. NEJM 1997
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Épidémiologie de l’hépatite B en France
Baisse d ’incidence 8500 cas symptomatiques / an -> 650 cas / an ( ) Total : symptomatiques et asymptomatiques > 2500 État actuel adultes HBS+ en 2004 >3 millions adultes infectés 1300 décès imputable / an à l’hépatite B (hépatocarcinome++) Cas évités par les campagnes antérieures (dont vaccination enfants et ados entre 1994 et 1997) infections nouvelles 8000 hépatites aiguës 800 hépatites chroniques 40 hépatites fulminantes
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Vaccin de l’Hépatite B Disponible depuis 1981
AgHBs composant essentiel du vaccin: Permet le développement d ’anticorps neutralisants à l ’AgHBs (anti-HBs) Anti-HBs confère une protection contre l ’infection naturelle Les préparations dérivées du plasma ou recombinées ont la même effectivité et sécurité GPV/EPI 26-Mar-1726-Mar-17
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Protection conférée par le Vaccin Hépatite B
Vaccin très immunogénique Réponse d ’anticorps protecteurs > 95% chez les nourrissons, enfants, et adultes après 3 doses de vaccins Vaccin offre une protection de longue durée contre l ’infection (peut-être pour la vie)
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Relation entre la vaccination HBV et maladies démyélinisantes
Relation entre la vaccination HBV et maladies démyélinisantes ? 3 Hypothèses possibles 1. Coïncidence: vaccination intensive 2. Triggering : effet gâchette 3. Relation causale vraie
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Conclusions L ’explication la plus plausible est que la notification des cas de SEP après la vaccination HB est une coïncidence Un risque même très faible ne peut toutefois être exclu de même que l ’existence de populations avec une sensibilité spécifique. Impossible de démontrer une absence de corrélation
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Risques d’association temporelle fortuite
avec un placebo donné à 0, 1 et 6 mois Incicence par 100,000 NCKP, Californie Conditions 1 jour 1 sem 6 sem Adolescentes Consultation urgente / asthme 2.7 18.8 81.3 (> ) Consultation urgente / allergie 1.5 10.6 45.8 Consultation urgente / diabète 0.4 2.9 12.8 Hospitalisation / thyroïdite autoimmune 0.1 0.9 4 Hospitalisation / mal. Inflamm. intestins 0.2 1 4.5 Hospitalisation / Lupus éryth.disséminé 0.5 2 Hospitalisation / sclérose en plaques Jeunes adultes 3 21.2 91.5 Consultation urgente / allergie 2.5 17.4 75.3 Consultation urgente / diabète 0.6 3.9 17 2.4 16.6 71.8 Hospitalisation / mal inflammat. intestins 0.3 8.8 Hospitalisation / Lupus éryth. disséminé 1.8 7.8 0.7 Siegrist CA et al, PIDJ Nov 2007 71
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Recommandations vaccinales
Vaccination systématique de tous les enfants avant 13 ans en privilégiant la vaccination du nourrisson, ainsi que la vaccination des groupes à risque (cf. recommandations particulières). La vaccination est recommandée à partir de l’âge de 2 mois sauf pour les enfants nés de mère antigène HBs positif chez lesquels elle doit être pratiquée impérativement à la naissance, associée à l’administration d’immunoglobulines anti-HBs).
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Schéma vaccinal Schéma vaccinal unique en trois injections, du type 0-1-6, Intervalle d’au moins un mois entre la première et la deuxième injection, et compris entre cinq et douze mois entre la deuxième et la troisième injection Un schéma à trois doses rapprochées et une quatrième dose 1 an plus tard, peut être proposé lorsqu’une immunité doit être rapidement acquise (étudiants non vaccinés des filières médicales et paramédicales, départ imminent pour un séjour prolongé en zone de moyenne ou de forte endémie).
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Prévention de l’hépatite B chez le nouveau-né de mère HBs positive
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Vaccins viraux inactivés/atténués
Polio, Rougeole, Rubéole, Oreillons Maladies strictement humaines Eradication possible Couverture vaccinale +++
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La Rougeole en France : 1984-2000
Données Sentiweb 8/3/01
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Encéphalites aiguës et Panencéphalites sclérosantes subaiguës France 1980/1998
CIDEF Janvier Données SESI, URBB, RNSP
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Évolution de l'incidence de la rougeole et de la proportion de cas âgés de 10 ans et plus
180000 0,7 160000 0,6 140000 0,5 120000 100000 0,4 80000 0,3 5200 60000 0,2 40000 0,1 20000 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Incidence % cas > 10 ans Source : Réseau Sentinelles – Inserm U444,
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Létalité de la rougeole selon l'âge Données de notification anglaises 1970-1988
100 80 60 Taux pour cas 40 20 < 1 an 1-4 ans 5-9 ans 10-14 ans 15-24 ans >25 ans Groupe d'âge Source : Ramsay M. et al. The epidemiology of measles in England and Wales : rationale for the 1994 national vaccination campaign. Communicable Disease Report 1994;4:R141-6.
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Rougeole : évolution de la couverture vaccinale
à 2, 4 et 6 ans, France 94 % 87 % Source : PMI, DREES
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Efficacité du vaccin Rougeole-Oreillons-Rubéole
Eff. sérologique >95% >95% >95% Eff. clinique % 75-85% 95% Seuil d'immunité >95% % 80-85% de groupe
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Vaccins Rougeole Nature et composition :
Vaccins Vivants atténués Souches Schwartz ou Edmonston Monovalent : Rouvax® ; Trivalent : M-M-RvaxPro ®, Priorix ® Effets indésirables retardés : entre le 5ème et le 12ème jour Catarrhe, éruption, conjonctivite, Fièvre (>39,5°C < 15%), convulsions fébriles (1/4M doses) => prévention systématique par les antipyrétiques Contre indications : Grossesse, immunodépression congénitale ou acquise
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La rougeole en Europe en 2007
cas de rougeole recensés pour la période Mais un nombre de cas qui masque de grandes disparités entre les pays : 85 % des cas diagnostiqués ont été enregistrés dans cinq pays seulement : l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Suisse, l’Italie et la Roumanie En 2007, la Suisse et le Royaume-Uni comptent à eux 2 pour plus de la moitié des cas (27% et 26% respectivement) Au total, EUVAC.NET a recensé cas confirmés de rougeole en 2006 et 2007. La situation apparaît très hétérogène puisque 85 % des cas diagnostiqués ont été enregistrés dans cinq pays seulement : la Roumanie, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Suisse et Italie. La France n'a quant à elle compté que 84 cas. Le bilan global a été moins élevé en 2007 (3 909) qu'en 2006 (8 223), mais on a, depuis, observé une reprise de l'activité épidémique avec plus de cas pour les neuf premiers mois de 2008. Muscat.M for the EUVAC.NET Group : Measles in Europe: an epidemiological assessment : The Lancet 2009 Jan ; 373 :
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Évolution entre 2006 & 2007, de l’incidence des cas indigènes de rougeole en Europe en fonction de la zone géographique 2006 2007 Muscat.M for the EUVAC.NET Group : Measles in Europe: an epidemiological assessment : The Lancet 2009 Jan ; 373 :
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La rougeole en Suisse 1 Courtoisie de Claire-Anne Siegrist 86 86
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La rougeole en Suisse 2 Plus de 3400 cas déclarés aux autorités de santé depuis 2006 Une cinquantaine depuis le début 2009, plus de 250 hospitalisations 500 complications, dont 143 pneumonies et 8 encéphalites. Un décès par encéphalite aiguë rougeoleuse : jeune fille Française de 12 ans, non vaccinée La maladie a touché presque exclusivement (93 %) des personnes non vaccinées. La couverture vaccinale des jeunes enfants est actuellement de 86% pour l'ensemble du pays Corrélation étroite incidence et couverture vaccinale faible
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Situation épidémique de rougeole en France au 21 janvier 2009
566 cas déclarés (données provisoires) âge médian 11 ans (extrêmes : 3 mois – 56 ans)
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Plan d’élimination de la Rougeole 2005-2010
Vaccins Vivants atténués trivalents ; ROR-vax, Priorix Schéma vaccinal : 2 injections avant 2 ans Première dose à 12 mois Seconde dose entre 13 et 24 mois Collectivités (crêches) 1ère dose ROR à 9 mois Rattrapage des non vaccinés autour d’un cas jusqu’à 25 ans Confirmation sérologique des cas
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Vaccination Rougeole Oreillons Rubéole en Europe : gratuité et double dose
Source : Dossier CFES 09/00 * par an, depuis ** selon les conditions définies par l'assurance maladie
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Objectifs de la vaccination
Vaccination rubéole Objectifs de la vaccination Elimination de la rubéole par la vaccination des garçons et des filles Suppression de la rubéole congénitale Objectif prioritaire pour l’OMS-Europe
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Rubéole congénitale Fréquence de l'atteinte : 90% avant la 10è sem.
Embryopathie: = handicap retard mental atteinte oculaire: cataracte, rétinite, glaucome surdité cardiopathie: persistance canal artériel, sténose artère pulmonaire, … hypotrophie Foetopathie, prématurité, avortement…
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Incidence des infections rubéoleuses durant la grossesse et des rubéoles congénitales en France
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Vaccin rubéole VACCIN ATTÉNUÉ: PRÉSENTATION:
vaccin vivant lyophilisé, injectable (SC ou IM) souche Wistar RA-27/3 M (USA 1965) pas de transmission à l'entourage PRÉSENTATION: monovalent (Rudivax), bivalent (Rudi-Rouvax) trivalent (ROR-vax, Priorix)
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Vaccin rubéole EFFICACITÉ: TOLÉRANCE : CONTRE-INDICATIONS :
99,5% de séroconversion avec le vaccine triple R-O-R en 3 à 4 semaines) durée : 98% de protection à 6-10 ans TOLÉRANCE : bonne, arthralgies, adénopathies, thrombopénie CONTRE-INDICATIONS : grossesse et immunodéprimé pas d'ITG si vaccination accidentelle en début de grossesse Traitement par immunoglobulines < 3 mois (inefficacité)
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Les oreillons en France : 1985-2000
Données Sentiweb 8/3/01
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Vaccin oreillons OBJECTIFS DE LA VACCINATION:
protection des enfants et des adultes complications: méningite, surdité et orchite SOUCHES VACCINALES: Jeryl-Lynn (1967) - RIT 4385 SCHEMA calqué sur le calendrier Rougeole
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Vaccin oreillons EFFICACITÉ : excellente, 98,8% de séroconversion avec le vaccin combiné R-O-R TOLÉRANCE : parotidite entre J10 et J20 méningite vaccinale bénigne entre J15 et J30 Urabe 1/60 000 Jeryl-Lynn 1/1 million CONTRE-INDICATIONS : grossesse et immunodéprimé
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Tuberculose dans le monde: Importance du problème
Selon l ’OMS Deux milliards de personnes infectées 9 millions de nouveaux cas par an 3 millions de décès par an Tendance évolutive à la baisse dans les pays industrialisés à la hausse dans les pays pauvres y compris d ’Europe de l ’Est N. Guérin, DIU Vaccinologie Paris 2002
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Tuberculose dans le monde
Tuberculose dans le monde Taux d’incidence estimé en 2003 Source:
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