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Publié parGysbert Guillon Modifié depuis plus de 10 années
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Lucie Aubrac Sommaire: Sa jeunesse Avec son mari La Résistance
La libération Après la guerre Livres et films Bibliographie
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1) Sa jeunesse Née le 29 juin 1912, Lucie Bernard, de son vrai nom, vivait dans une modeste famille de vignerons bourguignons. Elle réussit à intégrer l’école normale primaire pour entrer dans l’enseignement et devenir institutrice. Elle refusa de porter l’uniforme de l’internat et décida donc de monter à Paris dès ses 17 ans pour gagner sa vie comme plongeuse dans un restaurant. Son engagement militant de femme et de citoyenne la poussa à rencontrer de jeunes partisans communistes et à vendre des journaux contestataires. Elle fut sensibilisé au fascisme par ses rencontres avec de jeunes polonais, hongrois, allemands et roumains fuyant les régimes totalitaires. Mais elle prit seulement conscience de la réalité du régime nazi en 1936 à l’occasion de son voyage à Berlin pour les jeux olympiques.
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Elle poursuivit aussi ses brillantes études d’histoire et de géographie et devient professeur agrégée d’histoire à Strasbourg. Elle rencontra alors, en 1938, Jean Cavaillès, professeur de philosophie au lycée. Une solide amitié les lia, renforcée par leurs idées communes progressistes, leur pacifisme, leur antinazisme. Retour sommaire :
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2) Avec son mari C’est à cette période de sa vie qu’elle rencontra Raymond Samuel issu d’une riche famille juive. Celui-ci était alors ingénieur des Ponts et Chaussées. Mettant pour un instant les malheurs du temps de côté, les deux jeunes gens sortaient, dînaient, dansaient et tombèrent amoureux. Et en 1939, ils se marièrent. En 1941, la naissance de leur fils Jean-Pierre les combla de joie. Ils le surnommaient Boubou ! La guerre se chargea pourtant de les ramener à la sinistre réalité. Retour sommaire :
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3) La Résistance En juin 1940, la France humiliée signe l'armistice avec Hitler et le gouvernement de Vichy ouvre la voie de la collaboration. Dans l'ombre et la clandestinité, une autre voie s'ouvrait, celle de la Résistance, dont Lucie et son mari furent deux figures majeures. Ils prennent tous les deux le pseudonyme « Aubrac » (nom emprunté à un célèbre commissaire) pour échapper aux persécutions de la guerre.
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Fac simile du journal « Libération »
Le couple s’installa à Lyon. En octobre 1940, elle retrouva Jean Cavaillès qui lui présenta Emmanuel d’Astier de la Vigerie, un journaliste qui avait crée un organisation anti-nazi « La dernière colonne ». Cette rencontre fut décisive. Raymond et elle consacrèrent alors tout leur temps libre aux activités de « La dernière colonne ». Elle distribuait alors des tracts, participait à des sabotages … En mai 1941, elle et Raymond aidèrent Emmanuel d’Astier de la Vigerie à faire un journal qui va marquer le début du mouvement « libération ». Fac simile du journal « Libération » 1er mars 1943.
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Raymond devint alors membre de l'état-major de l'armée secrète de Delestraint.
Chargé par Emmanuel d'Astier de diriger la branche paramilitaire du mouvement, Raymond fut arrêté par la police lyonnaise le 15 mars 1943 mais il fut tout de suite relâché. Raymond fut une nouvelle fois fait prisonnier le 21 juin 1943 mais cette fois-ci par Klaus Barbie, en même temps que Jean Moulin. Jean Moulin Retour sommaire :
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4) La libération de Raymond
Raymond était enfermé à la prison de Montluc à lyon. Lucie refusa de le laisser aux mains des nazis et décida de monter une opération afin de le libérer. Elle rencontra en personne le chef de la Gestapo de Lyon, Klaus Barbie, dans l’espoir qu’il lui permette de rencontrer celui qu’elle présenta comme son fiancé dont elle était enceinte et d’autoriser leur mariage en prison. Il accepta les conditions et Lucie fit alors parvenir à Raymond les plans de son évasion. Prison de Montluc
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Ils rejoignirent Londres en février 1944.
C’est pendant un transfert que Lucie et ses compagnons, le 21 octobre 1943, attaquèrent le camion allemand dans lequel se trouvaient son mari et d’autres résistants. Cette attaque eu lieu rue Berthelot, 300 mètres avant le boulevard des hirondelles. Le chauffeur fut tué, l’autre soldat blessé et les 14 résistants parvinrent à s’évader. Après cette évasion, Lucie, enceinte, Raymond et leur fils Jean-Pierre entrèrent dans la clandestinité. Ils rejoignirent Londres en février 1944. Camion allemand 1942 Retour sommaire :
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Témoignage dans un collège
5) Après la guerre Après la guerre, Lucie Aubrac est membre de l’Assemblée Consultative de la Résistance. Elle reprit ensuite l’enseignement de l’histoire au lycée. Toutes les personnes l’ayant rencontrées ont décrit une femme intrépide, difficile à contrôler. Elle avait une force de caractère hors du commun, on disait même qu’elle avait une « grande gueule ». C’était une femme qui n’avait pas froid aux yeux ; elle était aussi impulsive que téméraire et audacieuse. Dès sa retraite, elle décida de témoigner auprès des jeunes de lycée et collège, des actions qu’elle avait menées pendant la guerre. Témoignage dans un collège
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Elle a été enterrée aux invalides avec les hommages de la République.
Elle est décédée à l’hôpital Suisse de Paris, le 14 mars Elle était alors âgée de 94 ans. Raymond est quand à lui toujours en vie. Elle a été enterrée aux invalides avec les hommages de la République. De nombreuses voix se sont prononcées pour son transfert au Panthéon. Retour sommaire :
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Cliquer sur l’affiche …
6) Livres et films Lucie Aubrac a écrit plusieurs livres : - La Résistance (1945) - Ils partiront dans l’ivresse (1984) - Cette exigeant liberté - La Résistance expliquée à mes petits-enfants (2000) Plusieurs films lui sont consacrés : - « Dans l’armée des ombres », de Jean-Pierre Melville (1969) - « Boulevard des Hirondelles », de Josée Yanne (1993) - « Lucie Aubrac », de Claude Berri (1997) Les rôles principaux sont joués par Carole Bouquet et Daniel Auteuil. Cliquer sur l’affiche … Retour sommaire :
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On l’appelait « Grande gueule » 7) Bibliographie Sites :
Livre : Maria Poblète. Lucie Aubrac : « Non au nazisme », Actes Sud junior, 2008 Réalisé par Alice LEBLANC, Maud HAERING et Manon GRANDBASTIEN, 3ème Léia, collège Anne Frank de Lambersart Retour sommaire :
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