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Epidémiologie des cancers digestifs en France

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Présentation au sujet: "Epidémiologie des cancers digestifs en France"— Transcription de la présentation:

1 Epidémiologie des cancers digestifs en France

2 Plan Introduction Définitions et objectifs Données générales
Epidémiologie des cancers digestifs en France Epidémiologie des cancers digestifs par localisation Conclusion Références bibliographiques

3 Introduction Ils représentent en 2000 en France :
Les cancers digestifs englobent : les cancers du côlon et du rectum (ou cancers colorectaux), les cancers du foie, les cancers du pancréas, les cancers de l’estomac et de l’oesophage. Ils représentent en 2000 en France : plus de 20% de l’ensemble des nouveaux cas de cancers ( cas), 25% de la mortalité due à l’ensemble des cancers ( décès). Les tumeurs malignes sont, en France et pour l’année 2000, la première cause de décès dans la population masculine, avec décès, et la deuxième dans la population féminine, après les maladies cardiovasculaires, avec décès. Elles sont donc responsables de décès, au total. Elles sont aussi la première cause de décès entre 35 et 74 ans chez les hommes comme chez les femmes (1,2). Les nouveaux cas de cancers de l’appareil digestif représentent 20,1% chez l’homme et 20,4% chez la femme, soit 20,2% de l’ensemble des nouveaux cas de cancers estimés pour l’année 2000 (1). La mortalité par cancers de l’appareil digestif (côlon/rectum, foie, estomac et pancréas) représente 25% de la mortalité due à l’ensemble des cancers, avec plus de décès (1). (1) Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) :207-13 (2) Hill C, Doyon F. La fréquence des cancers en France en 2000 et son évolution depuis Bull Cancer 2005 ;92(1) :7-11 Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) :207-13 Hill C, Doyon F. La fréquence des cancers en France en 2000 et son évolution depuis 1950. Bull Cancer 2005 ;92(1) :7-11

4 Définitions Incidence : fréquence de nouveaux cas de cancers digestifs apparus pendant une période donnée dans une population donnée. Mortalité : nombre de décès par cancers digestifs. Prévalence : proportion de sujets, dans une population donnée, ayant ou ayant eu un cancer de l’appareil digestif et toujours en vie à une date déterminée. Taux standardisés : moyennes d’incidences de plusieurs classes d’âge afin de standardiser la population étudiée sur une population standard. Ces valeurs peuvent être exprimées en chiffre absolu ou en taux/proportion par rapport au nombre d’individus. Pour évaluer la fréquence des cancers, il existe deux indicateurs principaux : la mortalité, c’est-à-dire le nombre de décès par cancer et l’incidence, c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas de cancer. Les données de mortalité sont établies à partir des certificats de décès et sont disponibles annuellement pour l’ensemble de la population française. Le nombre de nouveaux cas en France est estimé à partir des données d’incidence et de mortalité dans les départements ayant un registre et à partir des données de mortalité nationale. Il existe des registres dans quatorze départements. L’ensemble de ces registres couvrent environ 12 à 14% de la population française (1,2). La connaissance des indicateurs de morbidité, de leur évolution et de leur répartition géographique est essentielle pour mettre en place une politique de prévention, pour étudier les facteurs étiologiques et pour évaluer les besoins en termes de prise en charge médicale initiale de la maladie. Pour approcher plus globalement les besoins de prise en charge médicale ou de surveillance, la prévalence est un indicateur encore plus adapté que l’incidence. Cette prévalence se définit comme la proportion de personnes ayant eu un cancer et toujours en vie à une date déterminée (3). Les taux ou incidences standardisés sont des moyennes d’incidences de plusieurs classes d’âge afin de standardiser la population étudiée sur une population standard (8). (1) Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) :207-13 (2) Hill C, Doyon F. La fréquence des cancers en France en 2000 et son évolution depuis Bull Cancer 2005 ;92(1) :7-11 (3) Colonna M, Grosclaude P, Launoy G, et coll. Estimation de la prévalence régionale des tumeurs colorectales en France. Rev Epidemiol Sante Publique 2002;50: (8) Glossaire, Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Page Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) :207-13 Hill C, Doyon F. La fréquence des cancers en France en 2000 et son évolution depuis 1950. Bull Cancer 2005 ;92(1) :7-11. Colonna M, Grosclaude P, Launoy G, et coll. Estimation de la prévalence régionale des tumeurs colorectales en France. Rev Epidemiol Sante Publique 2002;50: Glossaire, Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Page

5 Objectifs L’incidence et la prévalence ont pour objectif de fournir une indication utile aux médecins et aux décideurs dans la planification des moyens, en termes de surveillance et de prise en charge médicale. La mortalité et l’incidence des cancers permettent de souligner la gravité et la fréquence des ces affections. La prévalence est l’indicateur le plus pertinent lorsque l’on veut évaluer les besoins en terme de prise en charge médicale ou de surveillance. Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) :207-13 Hill C, Doyon F. La fréquence des cancers en France en 2000 et son évolution depuis 1950. Bull Cancer 2005 ;92(1) :7-11. Colonna M, Grosclaude P, Launoy G, et coll. Estimation de la prévalence régionale des tumeurs colorectales en France. Rev Epidemiol Sante Publique 2002;50:

6 Données générales Incidence des cancers (année 2000):
Chez l’homme : les plus fréquents sont les cancers de la prostate (19%), du poumon (15,4%) et du colon/rectum (12,3%). Chez la femme : le cancer du sein est de loin le plus fréquent (34,4%), suivi du cancer du côlon/rectum (15%). Les cancers digestifs représentent 20,2% de l’ensemble des nouveaux cas. Mortalité (année 1999): Les cancers sont la 1ère cause de décès chez les hommes (87 000) et la 2ème chez les femmes (57 000), après les maladies cardiovasculaires. C’est la 1ère cause de décès entre 35 et 74 ans, pour les deux sexes. Chez l’homme, c’est le cancer du poumon qui est au 1er rang en terme de mortalité ( décès). Chez la femme, c’est le cancer du sein ( décès). Les cancers digestifs sont responsables de 25% des décès (> décès). Les données d’incidence présentées ici sont estimées tandis que les données de mortalité sont celles observées (1,2). Chez l’homme, les cancers les plus fréquents sont les cancers de la prostate (19%), du poumon (15,4%) et le cancer colo-rectal (12,3%), et chez la femme, le cancer du sein est de loin le plus fréquent (34,4%), suivi du cancer colo-rectal (15%). Les nouveaux cas de cancers de l’appareil digestif représentent 20,1% chez l’homme et 20,4% chez la femme, soit 20,2% de l’ensemble des nouveaux cas de cancers estimés pour l’année 2000 (1,2). Chez l’homme, c’est le cancer du poumon qui est la cause du plus grand nombre de décès (21 000) et chez la femme c’est le cancer du sein (11 000). La mortalité par cancers de l’appareil digestif (côlon/rectum, foie, estomac et pancréas) représente 25% de la mortalité due à l’ensemble des cancers, avec plus de décès (1,2). (1) Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) :207-13 (2) Hill C, Doyon F. La fréquence des cancers en France en 2000 et son évolution depuis Bull Cancer 2005 ;92(1) :7-11 Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) :207-13 Hill C, Doyon F. La fréquence des cancers en France en 2000 et son évolution depuis 1950. Bull Cancer 2005 ;92(1) :7-11.

7 Epidémiologie des cancers digestifs en France

8 Mortalité (1999) et incidence (2000) des cancers digestifs en fonction du sexe
Les nouveaux cas de cancers de l’appareil digestif représentent 20,1% chez l’homme et 20,4% chez la femme, soit 20,2% de l’ensemble des nouveaux cas de cancers estimés pour l’année 2000 (1). La mortalité par cancers de l’appareil digestif (côlon/rectum, foie, estomac et pancréas) représente 25% de la mortalité due à l’ensemble des cancers, avec plus de décès (1). (1) Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) :207-13 Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) :207-13

9 Incidence estimée en 2000 et Mortalité observée en 1999 chez l’homme (en fonction de la localisation) Incidence estimée Mortalité observée En fonction de la localisation tumorale, l’incidence des cancers digestifs, estimée en 2000, est, pour les hommes, la suivante : côlon/rectum (18300 nouveaux cas), estomac (5100), foie (4000) et pancréas (2500) (1). En 1999, chez l’homme, on retrouve, de manière décroissante pour la mortalité observée : côlon/rectum (8906 décès), foie (5279 décès), pancréas (3682 décès) et estomac (3291 décès) (1). (1) Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) :207-13 Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) :207-13

10 Incidence estimée en 2000 et Mortalité observée en 1999 chez la femme (en fonction de la localisation) Incidence estimée Mortalité observée Pour les femmes, l’incidence estimée des cancers digestifs en 2000 est différente de celle des hommes : côlon/rectum (16200), estomac (2900), pancréas (1800) et foie (1100) (1). Chez la femme, on retrouve de manière décroissante, pour la mortalité observée en 1999, les localisations suivantes : côlon/rectum (7937 décès), pancréas (3310 décès), estomac (2075 décès) et foie (1621) (1). (1) Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) :207-13 Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) :207-13

11 Epidémiologie des cancers digestifs par localisation

12 Le cancer colorectal

13 Incidence et mortalité du cancer colorectal en fonction de l’âge en France en 2000
Les cancers colorectaux (CCR) représentent un problème important de santé publique puisque cette localisation occupe la troisième place, en termes d’incidence et de mortalité chez les hommes, après le cancer du poumon et le cancer de la prostate et la seconde place chez les femmes après le cancer du sein (3). Le CCR représente 13% de l’ensemble des cancers incidents et 10,6% de l’ensemble des décès par cancer (4). Les sujets de plus de 50 ans constituent la population à risque moyen de CCR. On distingue deux groupes à risque plus importants : les sujets à risque très élevé par transmission héréditaire (1 à 3% des cas) et les sujets à risque élevé en raison de parents du 1er degré atteints d’un CCR (15 à 20% des cas). La responsabilité du mode de vie dans le développement du CCR est certaine : effet protecteur des légumes et effet néfaste d’un apport calorique excessif et d’une vie sédentaire (4). En France, en 2000, il y a eu cas de décès par CCR, et le nombre de nouveaux cas a été estimé à , dont 53% survenant chez l’homme, avec une augmentation continue de cette incidence depuis 1985 (3,4). En 2000, l’âge médian au diagnostic est de 72 ans chez l’homme et de 75 ans chez la femme, ce cancer étant rare avant 50 ans. L’incidence est voisine dans les deux sexes jusqu’à 55 ans, puis les taux d’incidence augmentent régulièrement, plus rapidement chez les hommes que chez les femmes (4). Le risque de développer un CCR selon la cohorte de naissance augmente dans les deux sexes. L’augmentation est de 18% pour les hommes nés en 1953 par rapport à ceux qui sont nés en 1913 et de 15% pour les femmes. Pour la génération née en 1928, il a été estimé qu’un homme sur 22 et qu’une femme sur 36 pourraient développer un CCR avant 75 ans s’il n’y avait pas d’autres causes de décès. L’évolution de la mortalité en fonction de la cohorte de naissance (1913 et 1953) fait par contre apparaître une diminution des taux dans les deux sexes, plus marquée chez la femme (-41%) que chez l’homme (-28%) (4). Le nombre de personnes vivantes âgées de moins de 80 ans ayant eu un CCR a été évalué à plus de en France en En 1985, le nombre total de cas prévalents était de plus de et plus de en Entre 1985 et 1995, le nombre total de cas prévalents a donc augmenté d’environ personnes, ce qui correspond à une augmentation corrigée de l’effet de l’âge de 37% chez les femmes et de 35% chez les hommes (3). Cette forte évolution de la prévalence des CCR est due à la fois à l’augmentation de l’incidence et à l’amélioration de l’espérance de vie. (3) Colonna M, Grosclaude P, Launoy G, et coll. Estimation de la prévalence régionale des tumeurs colorectales en France. Rev Epidemiol Sante Publique 2002;50: (4) Bouvier AM. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer du côlon-rectum. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 53 à 59. Bouvier AM. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à 2000. Données concernant le cancer du côlon-rectum. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 53 à 59.

14 Evolution de l’incidence et de la mortalité du cancer colorectal entre 1980 et 2000 en France
L’incidence du CCR a augmenté au cours des deux dernières décennies. Entre 1980 et 2000, le nombre de nouveaux cas passe, pour les hommes, de à (taux annuel moyen d’évolution de l’incidence de + 0,99%), et pour les femmes de à (taux de + 0,83%). Dans le même temps, la mortalité diminue, de façon plus marquée pour les femmes que pour les hommes (taux annuel moyen d’évolution de -1,07% et -0,76%, respectivement). Cependant, du fait du vieillissement de la population, le nombre de décès passe de à chez l’homme et de à chez la femme (4). Au niveau national, l’incidence a augmenté de 10% entre 1985 et 1995 et a été accompagnée d’une légère baisse de la mortalité d’environ 3%. On peut estimer que dans le cas de la mise en place d’un dépistage systématique au niveau national, la prévalence augmentera encore, sous l’effet d’une élévation de l’incidence et d’une amélioration de la survie, en particulier des cas dépistés à des stades plus précoces (3). Le CCR n’est pas marqué par de fortes disparités d’incidence et de taux de mortalité entre les départements français. Il n’existe pas non plus de profondes variations entre les différents pays d’Europe, la France se situant parmi les pays aux taux les plus élevés. Au niveau mondial, la France est une région à risque élevé de CCR (4). (3) Colonna M, Grosclaude P, Launoy G, et coll. Estimation de la prévalence régionale des tumeurs colorectales en France. Rev Epidemiol Sante Publique 2002;50: (4) Bouvier AM. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer du côlon-rectum. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 53 à 59. Bouvier AM. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à 2000. Données concernant le cancer du côlon-rectum. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 53 à 59.

15 Le cancer du foie

16 Incidence et mortalité du cancer du foie en fonction de l’âge en France en 2000
Le cancer primitif du foie, appelé également carcinome hépatocellulaire (CHC) ou hépatocarcinome, est l’un des cancers les plus fréquents dans le monde. Sa distribution géographique est très hétérogène. Il est particulièrement fréquent dans la région sub saharienne de l’Afrique, en Extrême-Orient et en Mélanésie (≥ 6 cas/ habitants). A l’opposé, son incidence est faible en Amérique et dans les régions de l’Europe de l’Ouest (≤ 3 cas/ ) (5). En France, les taux d’incidence standardisés sont de 11/ chez les hommes et de 1,5/ chez les femmes (5). Les taux de mortalité correspondants sont respectivement de 12,8/ hommes et de 2/ femmes (5). En France, ce cancer est marqué par une forte prédominance masculine, avec un sex-ratio de 7,3 (5). L’âge médian au diagnostic est de 69 ans chez l’homme et de 73 ans chez la femme (5). Le nombre estimé de nouveaux cas de cancers primitifs du foie est de en 2000, dont 84 % chez l’homme, situant le cancer du foie au 12ème rang des cancers. Le cancer du foie représente 2,1% de l’ensemble des cancers incidents, et se situe, par sa fréquence, au 8ème rang chez l’homme et au 18ème rang chez la femme. Au total en 2000, certificats de décès portaient la mention de cancer du foie, dont la grande majorité chez l’homme (5ème rang des décès par cancer) (5). (5) Bouvier AM. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer du foie. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 61 à 66. Bouvier AM. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer du foie. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 61 à 66.

17 Evolution de l’incidence et de la mortalité du cancer du foie entre 1980 et 2000 en France
Le risque de développer un cancer du foie pour un homme né en 1953 est 2,6 fois supérieur à celui d’un homme né en 1928, alors que l’augmentation de son risque de décès est de 47%. Chez la femme, ces variations sont respectivement de 71% et de -19%. L’incidence augmente au cours des deux dernières décennies, avec une incidence annuelle qui passe, chez l’homme, de en 1980 à en 2000, et chez la femme, de 412 à 962. En ce qui concerne la mortalité, le nombre de décès passe de à chez l’homme, et de à chez la femme (5). Les taux d’incidence les plus élevés sont rapportés par les départements du Bas-Rhin chez l’homme et du Haut-Rhin chez la femme et les plus bas par les départements du Tarn chez l’homme et de la Saône-et-Loire chez la femme. Au niveau européen, les taux les plus élevés s’observent dans les populations du Sud de l’Europe : Italie, Suisse, Espagne et France (5). En France, les raisons de la situation discordante entre incidence et mortalité sont expliquées, d’une part, par le fait qu’un certain nombre de cancers secondaires du foie sont certifiés en cancer primitif et d’autre part, parce qu’il pourrait exister dans certaines régions un sous-enregistrement des cancers du foie (5). (5) Bouvier AM. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer du foie. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 61 à 66. Bouvier AM. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer du foie. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 61 à 66.

18 Le cancer du pancréas

19 Incidence et mortalité du cancer du pancréas en fonction de l’âge en France en 2000
Le cancer du pancréas se situe au 16ème rang des cancers avec 4887 nouveaux cas estimés en 2000, dont 55% chez l’homme (6). Il représente 1,8% de l’ensemble des cancers incidents et près de 10% des cancers digestifs dans le monde (6). Il est en progression constante en France, avec une incidence standardisée de 5,8/ chez les hommes et de 3,2/ chez les femmes (6). Le sexe-ratio est de 1,8 (6). Ce cancer se situe au 6ème rang des décès par cancer avec 7181 décès, dont 52% che l’homme (6). Il repréente 4,8% de l’ensemble des décès par cancer. Les taux de mortalité standardisés sont de 7,6 chez l’homme et de 4,4 chez la femme (6). En 2000, l’âge médian au diagnostic est de 69 ans chez l’homme et de 74 ans chez la femme. Ce cancer est rare avant 50 ans (< 5% des cas). La mortalité augmente régulièrement avec l’âge dans les deux sexes, surtout après 70 ans chez la femme (6). (6) Bouvier AM. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer du pancréas. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 67 à 72. Bouvier AM. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer du pancréas. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 67 à 72.

20 Evolution de l’incidence et de la mortalité du cancer du pancréas entre 1980 et 2000 en France
Le risque de développer un cancer du pancréas selon la cohorte de naissance augmente régulièrement, dans les deux sexes, pour l’ensemble des cohortes (1913 à 1953). L’incidence et la mortalité de ce cancer ont légèrement augmenté au cours des deux dernières décennies chez l’homme et de manière encore plus nette chez la femme. Le nombre de nouveaux cas passe, chez l’homme, de en 1980 à en 2000 et chez la femme de à Pendant cette même période, le nombre de décès passe de à chez l’homme et de à chez la femme (6). Il n’existe pas de fortes disparités entre les départements français et les variations d’incidence d’une région de l’Europe à l’autre sont peu marquées. La France fait partie des pays à taux d’incidence les plus faibles, avec l’Espagne et les Pays-Bas (6). Les raisons de la discordance entre incidence et mortalité ne sont pas claires, mais pourraient être liées à deux faits : d’une part, la mortalité pourrait être surestimée en raison d’une notification excessive par les certificats de décès (en particulier chez les sujets âgés ictériques). D’autre part, il pourrait exister dans certaines régions un sous-enregistrement des cancers du pancréas. Le pronostic de ce cancer reste sombre. En Europe, la survie relative à 5 ans pour la période variait entre 1 et 9% (6). (6) Bouvier AM. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer du pancréas. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 67 à 72. Bouvier AM. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à 2000. Données concernant le cancer du pancréas. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 67 à 72

21 Le cancer de l’estomac

22 Incidence et mortalité du cancer de l’estomac en fonction de l’âge en France en 2000
En France, avec nouveaux cas estimés en 2000, dont 63% chez l’homme, le cancer de l’estomac se situe au 10e rang des cancers et représente 2,6% de l’ensemble des cancers incidents. Par sa fréquence, il se situe au 9e rang chez les hommes et au 12e rang chez les femmes. Les taux d’incidence standardisés sont de 9,0 chez l’homme et de 3,4 chez la femme avec un sex-ratio de 2,6. Avec décès (62% chez l’homme), il se situe au 9e rang et représente 3,4% de l’ensemble des décès par cancer. Les taux de mortalité standardisés sont de 5,9 chez l’homme et de 2,2 chez la femme (7). Il s’agit d’un cancer du sujet âgé, l’âge médian au diagnostic étant de 72 ans chez l’homme et 77 ans chez la femme. Les taux d’incidence et de mortalité augmentent avec l’âge jusqu’aux âges les plus élevés. (7) Launoy G. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer de l’estomac. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 47 à 52. Launoy G. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à 2000. Données concernant le cancer de l’estomac. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 47 à 52.

23 Evolution de l’incidence et de la mortalité du cancer de l’estomac entre 1980 et 2000 en France
Le risque de décès par cancer de l’estomac diminue de façon considérable, dans les deux sexes, entre les cohortes de naissance les plus anciennes et les plus récentes. En 20 ans, il a pratiquement été divisé par 4 chez l’homme et par 5 chez la femme. Le risque d’être atteint d’un cancer de l’estomac diminue régulièrement et de la même manière (7). En France, les taux d’incidence les plus élevés se rencontrent dans le nord et dans l’ouest du pays. Parmi les pays européens, la France est un pays à faible risque de cancer de l’estomac avec le Danemark, la Suède et la Suisse (7). Pour la France entière, les taux d’incidence et de mortalité baissent régulièrement depuis 20 ans, dans les deux sexes, avec une décroissance plus marquée pour la mortalité (-50%) que pour l’incidence (-30%). Cette baisse de l’incidence est vraisemblablement liée à une modification du comportement alimentaire : disparition progressive de l’utilisation du sel dans les procédés de conservation des aliments, augmentation de la consommation de fruits et légumes. Le fait que le taux de mortalité diminue encore plus vite que le taux d’incidence laisse à penser qu’il y a eu ces vingt dernières années une amélioration des conditions de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de ce cancer en France. Pour les cancers de l’estomac diagnostiqués entre 1985 et 1989, la survie relative était de 45% à un an et de 25% à 5 ans chez les hommes, et respectivement de 51% et de 26% chez les femmes (9). (7) Launoy G. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer de l’estomac. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 47 à 52. Launoy G. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à 2000. Données concernant le cancer de l’estomac. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 47 à 52.

24 Le cancer de l’oesophage

25 Incidence et mortalité du cancer de l’oesophage en fonction de l’âge en France en 2000
En France, avec 5000 nouveaux cas estimés en 2000, dont 80% chez l’homme, le cancer de l’œsophage se situe au 15e rang des cancers et représente moins de 2 % de l’ensemble des cancers incidents. Par sa fréquence, il se situe au 10e rang chez les hommes et au 19e rang chez les femmes. Les taux d’incidence standardisés sont de 9,3 chez l’homme et de 1,5 chez la femme avec un sex-ratio de 6,2. Il est parmi les cancers digestifs qui ont le pronostic le plus sombre (9). Le cancer de l’œsophage est la 12e cause de décès par cancer pour les deux sexes confondus (9). Les taux de mortalité standardisés sont de 8,3 chez l’homme et de 1,0 chez la femme (7). La moitié des cancers sont diagnostiqués avant l’âge de 65 ans (9). (9) Launoy G. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer de l’oesophage. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 41 à 46. Launoy G. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à 2000. Données concernant le cancer de l’oesophage. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 41 à 46.

26 Evolution de l’incidence et de la mortalité du cancer de l’oesophage entre 1980 et 2000 en France
Le cancer de l’œsophage est le cancer dont l’incidence a le plus chuté ces 20 dernières années chez l’homme (9). Le taux d’incidence a ainsi baissé de près de 40% entre 1980 et 2000 chez l’homme (9). En termes de nombre absolu, la chute semble moins impressionnante avec une baisse de 1 millier de cancers entre 1980 et 2000 (9). Chez la femme l’évolution est inverse et les taux de mortalité restent stables (9). La variabilité géographique du cancer de l’œsophage, chez l’homme, est parmi la plus grande parmi les cancers (9). Les différences entre départements français semblent cependant s’amenuiser avec le temps (9). La France reste le pays européen présentant le plus fort taux d’incidence du cancer de l’œsophage chez l’homme (9). (9) Launoy G. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer de l’oesophage. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 41 à 46. Launoy G. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à 2000. Données concernant le cancer de l’oesophage. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 41 à 46.

27 Conclusion La connaissance de l’incidence des cancers est essentielle à la recherche en cancérologie et à la planification en santé publique. L’incidence des cancers colorectal, du foie et du pancréas tend à augmenter ces vingt dernières années alors que celle du cancer de l’estomac diminue régulièrement. La mortalité reste stable ou diminue pour les cancers colorectaux et de l’estomac, principalement en raison d’une meilleure prise en charge diagnostique et thérapeutique. Il existe un décalage entre les taux d’incidence et de mortalité pour la plupart de ces cancers. Pour les cancers du foie et du pancréas, ce décalage pourrait être lié à des problèmes de notification de ces cancers au niveau des registres. La connaissance des indicateurs de morbidité, de leur évolution et de leur répartition géographique est essentielle dans le cadre de mise en place d’une politique de prévention, de l’étude des facteurs étiologiques ou de l’évaluation des besoins en termes de prise en charge médicale des patients. En 2000, les cancers de l’appareil digestif représentent plus de 20% de l’ensemble des nouveaux cas de cancers, soit plus de cas estimés pour l’année L’incidence des cancers colorectaux, des cancers du foie et du pancréas tend à augmenter ces vingt dernières années alors que celle du cancer de l’estomac diminue régulièrement. Il existe un décalage entre les taux d’incidence et de mortalité pour la plupart de ces cancers. La mortalité reste stable ou diminue pour les cancers colorectaux et de l’estomac, principalement en raison d’une meilleure prise en charge diagnostique et thérapeutique. Pour les cancers du foie et du pancréas, les raisons de la situation discordante entre incidence et mortalité pourraient être liées à des problèmes de notification de ces cancers au niveau des registres (1,2). (1) Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) :207-13 (2) Hill C, Doyon F. La fréquence des cancers en France en 2000 et son évolution depuis Bull Cancer 2005 ;92(1) :7-11 Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) :207-13 Hill C, Doyon F. La fréquence des cancers en France en 2000 et son évolution depuis 1950. Bull Cancer 2005 ;92(1) :7-11.

28 Références bibliographiques (1) Hill C, Doyon F
Références bibliographiques (1) Hill C, Doyon F. Fréquence des cancers en France. Bull Cancer 2003 ;90(3) : (2) Hill C, Doyon F. La fréquence des cancers en France en 2000 et son évolution depuis Bull Cancer 2005 ;92(1) :7-11 (3) Colonna M, Grosclaude P, Launoy G, et coll. Estimation de la prévalence régionale des tumeurs colorectales en France. Rev Epidemiol Sante Publique 2002;50: (4) Bouvier AM. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer du côlon-rectum. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 53 à (5) Bouvier AM. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer du foie. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 61 à (6) Bouvier AM. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer du pancréas. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 67 à (7) Launoy G. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer de l’estomac. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 47 à (8) Glossaire, Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Page (9) Launoy G. Évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de 1978 à Données concernant le cancer de l’oesophage. Réseau français des registres du cancer, Francim Hôpitaux de Lyon. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Inserm. Institut de veille sanitaire, InVS. Pages 41 à 46.


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