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SOINS POSTOPERATOIRES
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RAPPELS : Un climat de confiance, des soins effectués en respect des règles d’hygiène, de déontologie, régis par décrets, limiteront les risques existants pour un patient devant bénéficier d’une intervention chirurgicale programmée, hors cadre de l’urgence. Primordiaux, pour un bon déroulement de l’anesthésie et de la chirurgie, certains actes et soins sont indispensables en pré-opératoire
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Ø La consultation d’anesthésie acte médico-légal
Ø La consultation d’anesthésie acte médico-légal création d’un dossier d’anesthésie. Ø La veille de l’intervention prendre connaissance et réaliser les prescriptions médicales notifiées sur la feuille d’anesthésie, et tenir compte des consignes chirurgicales.
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Ø Le matin de l’intervention un ensemble de vérifications et de soins sont à effectuer :
Identité du patient Etat psychologique de l’opéré Propreté du patient, (toilette, lavage des dents, ongles…). Le champ opératoire Enlever bijoux, lunettes, maquillage, prothèses dentaires… Jeûn du patient, ( ni boire, ni manger, ni fumer) Faire uriner le patient Le faire coucher dans un lit refait et casaque propre Exécuter la prémédication prescrite, noter l’heure et signer Effectuer les traitements spécifiques, abord veineux Dossier complet, feuille de préparation du patient dûment remplie, datée, signée. Mise en place du bracelet d’authentification du patient.
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Les mêmes vérifications sont faites ou bloc, (rigueur..)
Ø Le per-opératoire Les mêmes vérifications sont faites ou bloc, (rigueur..) En salle d’opération, la surveillance du patient se fera selon le type de chirurgie, les pathologies du patient, ses antécédents, le type d’anesthésie La surveillance clinique et para clinique du patient est assurée par un IADE en collaboration étroite avec le MAR, et transcrite sur une feuille spécifique A l’issue de l’intervention, quel que soit le type d’anesthésie, le patient est confié à l’IDE/IADE de salle de surveillance post-interventionnelle, ( SSPI). Le MAR/l’IADE de salle d’opération assurent à l’équipe de SSPI des transmissions écrites et orales portant sur : Actes chirurgicaux et anesthésiques Les traitements effectués, le diagnostic Informations sur le patient, (âge, allergie, antécédents..) La surveillance et les soins éventuels à effectuer
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LES SOINS POST-OPERATOIRES
Environ 40% des incidents et accidents ont lieu en phase de réveil. C’est pourquoi ont été instaurées les SSPI, lieu spécifique, doté de matériel de surveillance et de réanimation, et de personnel qualifié, IADE/IDE formé. Les drogues anesthésiques, la chirurgie, ont des effets délétères au niveau cardio-vasculaire, respiratoire, hémodynamique, la thermorégulation, la conscience … D’où la nécessité d’une surveillance étroite des patients en SSPI.
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Hémodynamique La surveillance Scope, PNI, pouls
Scope, PNI, pouls Pertes sanguines dans les pansements, les drains aspiratifs Le remplissage vasculaire se fera en fonction des pertes sanguines, et la diurèse, (bilan entrée/sortie) Mesure de l’hémoglobine Coloration des conjonctives, les sueurs éventuelles..
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Respiratoire Si reprise de la ventilation spontanée :
L’amplitude respiratoire, la fréquence, la saturation en O2 Extubation selon des critères spécifiques, selon avis du MAR. Pose d’un masque et apport d’O2. Coloration des téguments, les sueurs. Si intubation et ventilation contrôlée : Mise sous respirateur avec constantes réglées par le MAR Sevrage du respirateur et extubation selon critères et avis medical
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Neurologique Reprise de la conscience, Reprise des réflexes de toux, de déglutition, cornéens, (surtout si curarisation résiduelle) Thermique Réchauffer le patient, déperdition thermique importante, (drogues..) risque à l’extubation Un patient qui frissonne augmente sa consommation d’O2, d’où nécessité d’apport d’o2 Levée des ALR Levée du blocage sensitif et/ou moteur Installation minutieuse dans le lit Prévenir les risques de compression, d’étirements..
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Les soins : v Injections sur prescriptions médicales, antalgiques, antiémétisant… v Changer et surveiller les perfusions, transfusions, abords vasculaires…. v Les pansements, les sondes…. v Les examens sanguins éventuels v Parler et rassurer le patient v Éviter trop de bruit.
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L’heure de début, de fin de la surveillance
La surveillance et les soins réalisés en SSPI sont reportés sur la feuille de surveillance spécifique incluse dans la feuille d’anesthésie. L’heure de début, de fin de la surveillance L’évolution des principaux paramètres monitorés L’évolution de l’état du patient La survenue de problèmes et de complications Les médicaments et solutés administrés Le nom de l’IDE/IADE responsable du patient La durée de séjour en SSPI, dépend de l’anesthésie, du patient, de la chirurgie. La sortie est décidée par le MAR, qui signe la sortie, selon des critères spécifiques
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§ Répondre aux questions, orienté dans le temps et l’espace
§ Répondre aux questions, orienté dans le temps et l’espace § Avoir une hémodynamique stable depuis 1/2h minimum § Etre réchauffé § Avoir repris toutes ses fonctions vitales § Respecter un délai suffisant par rapport à l’élimination des drogues § Avoir une douleur supportable § Les nausées et vomissements auront été traités § Absence de saignement, ou pertes anormales dans les pansements, les drains… § Sur avis médical, après signature de celui-ci..
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Dans le service Le patient est accueilli par un IDE/AS
L’opéré est installé suivant les prescriptions du chirurgien et du MAR L’heure de retour de bloc, ainsi que l’état du patient sont notés sur une feuille de surveillance spécifique. L’IDE effectuera la même surveillance qu’en SSPI : Pouls, pression artérielle, respiration, conscience, température, spo2 Soins selon les prescriptions, antalgiques, perfusions, … Diurèse, les pansements, drains , sondes, abords vasculaires… Continuer de réchauffer et rassurer le patient
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Les risques essentiels dans les premières heures
La redistribution des drogues anesthésiques, dans la circulation générale, avec un risque de réendormissement, de dépression respiratoire, de troubles cardiaques. Ceci est valable pour les ALR, type Rachianesthésie. Cette redistribution est rare du fait des drogues anesthésiques actuelles, et de la surveillance en SSPI . Les risques sont actuellement plutôt liés à l’injection de doses importantes d’analgésiques type morphiniques en SSPI. En cas d’ALR, attention à la position des membres
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· Au niveau du champ opératoire, pansement, drains, sondes
ü Le saignement · Au niveau du champ opératoire, pansement, drains, sondes · Interne, risque d’hémorragie, ( hypotension tachycardie, sueurs, agitation). D’où l’importance de la surveillance : pouls, PA, conscience ü Autres Globe vésical ; surveillance de la diurèse Les vomissements, la douleur….,(lachage de suture)… A noter, l’importance de connaître, en cas de problème majeur, l’emplacement, le contenu et la fonctionnalité du chariot d’urgences. .
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