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SOINS INFIRMIERS EN MILIEU CARCERAL Chantal OKON IFPM Orléans mars 2007
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Les différents établissements
Les maisons d’arrêt Elles accueillent les prévenus (personnes non encore jugées) et les condamnés dont la peine est inférieure à 1 an. A Chartres, seuls sont accueillis les hommes majeurs. Les mineurs et les femmes sont dirigés sur d’autres maisons d’arrêt (Versailles, Orléans). Les établissements de peine Ils reçoivent les personnes détenues condamnées définitivement. On distingue: Les centres de détention (CD) –régionaux ou nationaux – qui accueillent les condamnés ayant les meilleures perspectives de réinsertion. Les centres de détention régionaux accueillent les personnes détenues dont le reliquat de leur peine est inférieur à 5 ans. (Exemple CD de Châteaudun) Les maisons centrales. Elles reçoivent les condamnés à de longues peines ou présentant un profil pénal lourd. Le régime de détention est plus sur la sécurité. Les centres de semi-liberté. Ils reçoivent des condamnés autorisés à exercer une activité professionnelle à l’extérieur mais ils doivent réintégrer le soir et le week-end l’établissement.
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LEGISLATION Suite à la circulaire n°45 du 8 décembre 1994 relative à la prise en charge sanitaire des détenus et à leur protection, deux mesures complémentaires sont instituées par la loi du 18 janvier 1994 relative à la santé publique et à la protection sociale: La prise en charge sanitaire des détenus est transférée du service public pénitentiaire au service public hospitalier Une protection sociale est étendue à l’ensemble des détenus qui sont affiliés dès leur incarcération au régime de la sécurité sociale, ainsi que leurs ayants droits, et ce durant un an à la date de sortie de leur détention
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Le transfert de la prise en charge de la santé des détenus a été déterminée par les problèmes rencontrés par l’administration pénitentiaire face à l’état de santé des détenus De ce fait, en milieu carcéral la présence du VIH est 10 fois supérieure la tuberculose est 3 fois plus fréquente les toxicomanies touchent environ 15 % des détenus les troubles psychologiques et psychiatriques sont importants de l’ordre de 30 à 40 % la fréquence des hépatites B et C, les IST sont accrues le taux de suicide est supérieur par rapport à la moyenne nationale (7 % ).
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MISSIONS DE L’ETABLISSEMENT DE SANTE CHARGE DES SOINS SOMMATIQUES
A Chartres, l’hôpital Pasteur assure: Les soins en milieu pénitentiaire L’accueil et la prise en charge hospitalière des détenus pour une durée inférieure à 24h Le suivi médical après la détention La prévention et l’éducation pour la santé
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CREATION DE L’U.C.S.A. (UNITE DE CONSULTATIONS ET DE SOINS AMBULATOIRES )
L’U.C.S.A. de Chartres a été créée en février 1995 suite à la circulaire de décembre 1994 signée par Mme VEIL. STATUT ET ORGANISATION L’U.C.S.A. est rattachée au services des urgences de l’hôpital Pasteur, ce qui permet d’assurer la permanence des soins EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE Elle est hospitalière en partie et est placée sous l’autorité du médecin chef des urgences PENITENTIAIRE Un surveillant pénitentiaire est affecté à l’U.C.S.A. pour la sécurité du personnel et des locaux.
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CREATION DE L’U.C.S.A. (UNITE DE CONSULTATIONS ET DE SOINS AMBULATOIRES )
Les médecins urgentistes Dr AUBERT responsable de l’U.C.S.A. assure une consultation tous les mardis après-midi Dr BRISSET consulte tous les vendredis matins Les psychiatres Les consultations psychiatriques sont assurées par deux psychiatres Docteur Bais, assure le suivi des détenus Docteur Simon, prend en charge les conduites addictives Les psychologues Elles assurent des entretiens psychologiques trois demi-journées par semaine à la demande des détenus Le dentiste Une consultation dentaire est assurée tous les mardis matin Les Infirmiers 3 Infirmières à 80% travaillent du lundi au vendredi et assurent une permanence le week-end Secrétaire médicale Elle est présente 25% du temps
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Les soins SOINS MEDICAUX Le suivi médical du détenu est assuré par:
Une visite médicale d’admission obligatoire ayant pour objectif un bilan de santé individuel et un recueil épidémiologique sur l’état de santé des détenus. Les autres consultations médicales sont demandées par le détenu, le personnel infirmier ou le surveillant. Une visite bihebdomadaire est effectuée au quartier disciplinaire. Le médecin supervise les menus proposés par la maison d’arrêt.
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Les soins SOINS INFIRMIERS Prévention:
L’infirmière répond aux demandes de soins relevant du rôle propre et du rôle prescrit Prévention: Dépistage de la tuberculose : chaque détenu bénéficie d’une radiographie pulmonaire au moins une fois par an. Dépistage du VIH et des hépatites B et C : un dépistage est proposé à chaque arrivant. En fonction du résultat de la sérologie d’hépatite B, une vaccination est proposée. Prévention du risque suicidaire : Le relationnel est primordial en détention, l’ide ne porte pas de jugement de valeur, elle est disponible pour les détenus à chaque instant, ce qui contribue à prendre en charge rapidement le détenu et à trouver les solutions adéquates. Des périodes telles que les Assises sont propices aux angoisses et une surveillance est accrue. D’autres moments comme les parloirs peuvent être sources d’angoisses, de peurs…. Dépistage des mycoses plantaires. Prévention en matière de nutrition.
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Les soins SOINS INFIRMIERS Éducation:
L’infirmière répond aux demandes de soins relevant du rôle propre et du rôle prescrit Éducation: Chaque pathologie nécessite une éducation auprès du détenu. Des consultations infirmières sont mises en place selon la prévalence des pathologies. Un livret d’accueil a été élaboré avec le concours de professionnels de santé, le personnel de la maison d’arrêt et les détenus qui l’ont élaboré. Un set de table a été créé suite à une formation du CESEL regroupant le comité d’éducation à la santé. De nombreux efforts restent à faire en matière d’éducation à la santé en milieu carcéral dans toutes les prisons de France.
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Les soins SOINS INFIRMIERS Curatif:
L’infirmière répond aux demandes de soins relevant du rôle propre et du rôle prescrit Curatif: Les soins dispensés sont très proche du fonctionnement d’un dispensaire. Les urgences sont régulées par le service des urgences de Chartres ou par le SAMU. Tout détenu arrivant ayant un traitement médical avec une ordonnance sera poursuivi. Des protocoles établis par les médecins du service facilitent la prise en charge des détenus. Devenir: L’IDE participe au projet de sortie en collaboration avec le médecin. L’IDE organise et évalue les soins et veille au respect des règles d’hygiène.
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PSYCHIATRIE Si un détenu nécessite une prise en charge plus importante qu’un suivi ambulatoire, deux solutions sont envisageables par les psychiatres: l’orientation en SMPR (service médico-psychiatrique régional) Ce service assure le suivi psychiatrique soit en ambulatoire ou en hospitalisation libre avec le consentement du détenu. le placement en HO (hospitalisation d’office) Il se fait sur la demande d’un médecin (2 certificats médicaux obligatoires) et avec l’accord du Préfet (arrêté préfectoral). La maison d’arrêt dépend territorialement du CPC du Coudray rattaché au centre psychiatrique d’Henry EY de Bonneval. Le Directeur de la Maison d’arrêt fait une levée d’écrou, ce qui signifie que le détenu n’est plus sous sa responsabilité durant l’hospitalisation en psychiatrie.
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« UCSA » début du 20ème
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