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IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne Les indicateurs globaux de base pour lévaluation de lefficacité de la riposte.

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1 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne Les indicateurs globaux de base pour lévaluation de lefficacité de la riposte (UNGASS) Brenda Spencer, Unité dévaluation de programmes de prévention, Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne Module suivi/évaluation, cours international sur infection VIH et IST dans les pays à ressources limitées. Paris, IMEA, 25 au 27 novembre 2009

2 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 2 Indicateurs UNGASS: contexte En juin 2001, lors de la clôture dune Session extraordinaire de lAssemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida (UNGASS) révolutionnaire à bien des égards, les gouvernements de 189 États Membres ont adopté la Déclaration dengagement sur le VIH/sida qui reflète un consensus mondial sur un cadre de travail complet pour atteindre lobjectif du Millénaire pour le développement, à savoir stopper la propagation du VIH/sida et commencer à inverser le cours de lépidémie dici 2015.

3 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 3 http://data.unaids.org/pub/Manual/2009/JC1676 _Core_Indicators_2009_en.pdf

4 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 4 Des indicateurs de base pour suivre les progrès dans chaque pays Trois grandes catégories : A. actions et engagements nationaux (11) B. connaissances et comportements nationaux (10) C. impact national (4) Certains indicateurs dépendent du type dépidémie dans un pays donné (généralisée, concentrée, peu active)

5 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 5 Intérêt des indicateurs nationaux Ils peuvent aider chaque pays à évaluer lefficacité de sa riposte nationale. Il est donc souhaitable de les intégrer dans les cadres nationaux de suivi et dévaluation Lorsque les données de nombreux pays sont analysées collectivement, les indicateurs peuvent fournir des informations cruciales sur lefficacité de la riposte au plan régional et au plan mondial tout en offrant simultanément aux pays un aperçu des activités dautres ripostes nationales il est important que chacun contribue, à son niveau à la récolte de ces indicateurs, lorsquil sagit dindicateurs de suivi.

6 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 6 A.Engagement et actions menées au niveau national : 11 indicateurs Ces indicateurs sarticulent autour des contributions politiques, stratégiques et financières destinées à la prévention de la propagation de linfection à VIH, aux soins et au soutien des personnes séropositives, et à latténuation des conséquences socioéconomiques de niveaux élevés de morbidité et de mortalité dus au sida (2 indicateurs) Ils permettent également dapprécier les retombées, la couverture et les résultats des programmes de prévention de soins et de services en faveur des personnes vulnérables (9 indicateurs)

7 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 7 A.Engagement et actions au plan national 1. Dépenses intérieures et internationales pour la lutte contre le sida par catégories et sources de financement par année 2. Indice composite des politiques nationales (Domaines: sexospécificité, programmes sur les lieux de travail, stigmatisation et discrimination, prévention, soins et soutien, droits de la personne, participation de la société civile, suivi et évaluation) Tous les deux ans, examen sur dossier et entretiens avec les principaux répondants (questionnaire)

8 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 8 2.Index composite: politiques nationales Plan stratégique P.ex: Stratégie de lutte contre le sida? (secteurs inclus, populations-cibles particulières, questions transversales), évaluation de limpact du VIH/sida sur le développement? Stratégie/plan daction au sein de ses services natuionaux de personnels en uniforme, police, armée, prisons)? Appui politique P.ex: intervention publique du gouvernement et hauts fonctionnaires, conseil national de lutte contre le sida, implication de la société civile (et budget),incompatibilité avec des lois existantes Prévention P.ex: stratégie éducation sexuelle et reproductive, stratégie IEC pour sous-populations vulnérables, sécurité transfusionnelle, conseil et test VIH, etc. Traitement soins et soutien P.ex: politique de soins complets, recensement des besoins, type de traitements à disposition et couverture, accès à des mécanismes régionaux dachat et approvisionnement, besoins supplémentaires des orphelins et enfants vulnérables Suivi et Evaluation P.ex: Plan national unifié et son contenu (collecte et analyse des données, surveillance comportementale, surveillance VIH, ensemble dindicateurs, évaluation qualité, stratégie de diffusion et utilisation

9 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 9 2. Index composite: appréciations des partenaires ONGs, agences internationales, pays donateurs, etc Droits de la personne P.ex: lois et règlements anti-discrimination, protection, lois et règlements faisant obstacle à la prévention, soin et soutien pour des sous populations vulnérables? Interdiction de dépistage dans le secteur emploi? IEC spécifique? Participation de la société civile P.ex: Participation des groupes vulnérables à la conception des politiques publiques de lutte contre le VIH? Possibilité daccès à une aide financière pour ses activités VIH/sida Prévention P. ex: recensement des besoins, disponibilité des services Traitement, soins et soutien P.ex: recensement des besoins, disponibilité et niveau de laccès aux services, appréciation des efforts engagés, pourcentage des services assumés par la société civile?

10 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 10

11 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 11 Programmes nationaux 3. % des dons de sang soumis à un dépistage de qualité du VIH. Annuel, suivi programmatique 4. % dadultes et denfants atteints dinfection à VIH à un stade avancé sous ART Annuel, suivi/estim programmatique 5. % de femmes enceintes VIH+ ayant reçu des ARV (PTME) Annuel, suivi/estim programmatique 6. % de cas estimés de tuberculose avec VIH+ avec ttt antituberculeux et ART Annuel, suivi programmatique 7. % de femmes et dhommes de 15-49 ayant eu un test VIH dans les 12 derniers mois et qui en connaissent le résultat 4-5 ans, enquêtes population 8. % parmi les populations les plus à risque, de personnes ayant eu un test VIH dans les 12 mois et qui en connaissent le résultat 2 ans, enquêtes comportements 9. % parmi les populations les plus à risque, de personnes que les programmes de prévention parviennent à atteindre 2 ans, enquêtes comportements 10. % dorphelins et dautres enfants vulnérables (0 -17 ans) vivant dans des foyers ayant bénéficié dune aide extérieure gratuite pour leur prise en charge 4-5 ans, enquêtes population 11. % décoles avec un enseignement relatif au VIH dans les programmes au cours de la dernière année scolaire Annuel, enquêtes en milieu scolaire

12 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 12 5. Prévention de la transmission mère- enfant du VIH (OMS, 2007) Les données obtenues en 2005 dans des pays dafrique sub-saharienne montraient que la proportion de femmes enceintes infectées par le VIH recevant des ARV variait de moins de 1% à 54%, et que la couverture régionale était de 11% (8%15%) La valeur correspondante estimée était 75% (38%95%) pour lEurope de lEst/ Asie centrale, 24% (13%46%) pour LAmérique Latine /Caraïbes, 5% (3%10%) pour lAsie (Est/ Sud / Sud Est), et moins de 1% pour lAfrique du Nord et le Moyen Orient

13 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 13 5. Prévention de la transmission mère- enfant du VIH (OMS, 2009) En 2008, 45% [37–57%] des femmes enceintes vivant avec le VIH dans les pays à bas-moyen revenu (628 400 à 1.4 million) ont reçu des ART pour la prévention de la transmission mère-enfant, y compris des ART pour le traitement de la mère. Cela représente une augmentation significative de la couverture en antirétroviraux pour la PTME de 10% [8–12%] en 2004, 15% [12–18%] en 2005, 24% [20– 31%] en 2006 et 35% [29–44%] en 2007. http://www.who.int/hiv/pub/tuapr_2009_en.pdf

14 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 14

15 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 15 B.Connaissances et comportements 12. % scolarisation des orphelins / non orphelins (10-14)4-5 ans, enquêtes population 13. % de jeunes 15-24 avec connaissances justes et sans idées fausses sur transmission VIH 4-5 ans, enquêtes population 14. Idem, parmi les populations les plus à risque2 ans, enquêtes comportements 15. % de jeunes (femmes et hommes) de 15 à 24 ans ayant eu des rapports sexuels avant 15 ans 4-5 ans, enquêtes population 16. % dadultes 15 à 49 ans ayant eu des rapports sexuels avec plus dun partenaire au cours des 12 mois précédents 4-5 ans, enquêtes population 17. Parmi les personnes ci-dessus, % ayant utilisé un préservatif au dernier rapport 4-5 ans, enquêtes population 18. % de travailleur(euse)s du sexe déclarant avoir utilisé un préservatif avec leur dernier client 2 ans, enquêtes comportements 19. % dhommes déclarant avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport anal avec un partenaire masculin 2 ans, enquêtes comportements 20. % de consommateurs de drogues par injection (UDI) déclarant avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel 2 ans, enquêtes comportements 21. % UDI déclarant avoir utilisé du matériel dinjection stérile la dernière fois quils se sont injecté de la drogue 2 ans, enquêtes comportements

16 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 16 Pour chaque indicateur:

17 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 17 Pour chaque indicateur: Définition précise But Applicabilité Fréquence de la collecte de données Outil de récolte de données Méthode de mesure Numérateur Dénominateur Interprétation Source informations supplémentaires

18 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 18

19 IUMSP Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne 19 C.Impact national 22. % de jeunes femmes et de jeunes hommes âgés de 15 à 24 ans infectés par le VIH Annuel, surveillance sentinelle VIH et enquête population 23. % de personnes séropositives parmi les populations les plus à risque Annuel, surveillance sentinelle VIH 24. % dadultes et denfants séropositifs dont on sait quils sont toujours sous traitement 12 mois après le début de la thérapie antirétrovirale 2 ans, suivi du programme 25. % de nourrissons nés de mères séropositives qui sont infectés par le VIH (Modélisé au siège de lONUSIDA sur la base de la couverture programmatique), protocoles de traitement et études defficacité

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