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Publié parJérôme Lavergne Modifié depuis plus de 10 années
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Histoire de chauffeur poids lourd Histoire clinique banale Quelques questions pour le Médecin du Travail Épilogue tragique
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Ce chauffeur poids lourd de 25 ans présente en Mai 2000, une perte de connaissance brutale qui entraîne une chute de sa cabine. Il est hospitalisé. Les examens complémentaires sont normaux et le diagnostic de comitialité nest pas retenu. Ce premier épisode serait survenu dans un contexte de surmenage.
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En Juillet 2000, il consulte un Neurologue qui évoque en premier lieu un malaise vagal. Quelques jour plus tard, il présente un nouveau malaise avec des manifestations cliniques plus spécifiques de comitialité. LEEG met en évidence des grapho- éléments paroxystiques dégradés.
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Un traitement par Dépakine 1500 mg/jour est instauré. Ce traitement est arrêté au bout dun mois en raison de la somnolence induite par cette thérapeutique.
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En Aout 2000, il est déclaré apte à la reprise, par le Médecin du Travail, vraisemblablement par manque dinformations.
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En septembre 2001,il est examiné en visite annuelle par un autre Médecin du Travail qui compte tenu des éléments du dossier adresse le salarié à son médecin traitant pour quil sollicite un avis neurologique. Le courrier du Neurologue reçu par le Médecin du Travail conforte ses doutes et en accord avec le salarié demande un avis auprès du Neurologue expert auprès de la commission des permis conduire.
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Le médecin expert na pas souhaité communiquer ses conclusions au Médecin du Travail. Il a fourni au salarié un certificat pour le moins sibyllin.
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Un avis sera demandé au Médecin inspecteur des transports qui se montrera plutôt favorable à une inaptitude à la conduite.
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En conclusion, linaptitude est prononcée sans réelle certitude diagnostique.
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Quelques réflexions et quelques questions.
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Sur la démarche. La démarche est celle dun clinicien qui cherche des éléments de diagnostic positif. Cette démarche compliquée fait intervenir plusieurs médecins mais ne permet pas pour autant daboutir à une certitude diagnostique et linaptitude est finalement prononcée sur lintime conviction du Médecin du Travail.
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Quelques questions. Le rôle du Médecin du Travail est-il détablir un diagnostic ou de se prononcer sur laptitude à un poste de travail? Si la question posée au Médecin expert de la commission des permis de conduire avait été formulée de façon différente en faisant référence à larrêté du 7 Mai 97, la réponse aurait-elle été plus explicite?
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CONCLUSION Il nest pas toujours absolument nécessaire davoir une certitude diagnostique pour se prononcer sur laptitude. Dune certaine manière, qui peut paraître suffisante, pour obtenir la bonne réponse, il convient de poser la bonne question.
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EPILOGUE Ce jeune homme nous avait contacté en 2003. Il avait très mal accepté son inaptitude et avait retrouvé un emploi comme conducteur du véhicule léger qui précède les convois exceptionnels. Il est décédé subitement en Septembre 2003 dans le cadre de son activité professionnelle
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