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Hans Holbein le jeune, Les ambassadeurs, huile sur panneau de bois 229x207cm National Gallery, Londres Un tableau qui magnifie l’amitié entre deux hommes, Jean de Dinteville, ambassadeur de France à Londres et Georges de Selve, évêque de Lavaur, lui aussi diplomate.
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Un tableau dans lequel tout est symbole….
Un tapis d’orient et une tenture verte très travaillés De la richesse des deux hommes…. Du savoir de ces deux hommes, qui s’inscrivent donc dans la renaissance Un manteau de fourrure luxueux Un globe céleste avec les constellations La musique avec un luth à la corde cassée Un traité d’arithmétique Tous les objets font référence aux arts libéraux du quadrivium, la géométrie, l’arithmétique, l’astronomie et la musique
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Qui se révèle être un crâne, symbole de la mort…
Mais le sens du tableau est ailleurs, dans une masse informe au premier plan sur le tapis aux pieds des deux personnages… Qui se révèle être un crâne, symbole de la mort…
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Holbein utilise le principe mathématique de la déformation par anamorphose. Pour voir le crâne, il faut regarder le tableau de façon oblique, du côté droit de l’œuvre. La jeunesse, la richesse, le savoir, le pouvoir ne sont rien face à la mort…. Pour voir avec les yeux de la foi, il faut pouvoir se décentrer, ce que Holbein fait passer par le principe de l’anamorphose.
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Il figure aussi, dans le coin supérieur gauche du tableau, un crucifix, qui annonce le rachat des péchés des hommes. Les deux hommes sont sensibles aux idées de Luther, ainsi au-delà des apparences, ce tableau évoque la religion et les positions de la Réforme face à l’Eglise catholique… Ce tableau appartient au genre des « vanités », des œuvres qui symbolisent que la mort rend insignifiants les luxes et les aspirations de l'existence, et que le chrétien doit avant tout se préparer au Jugement dernier.
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