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Les accidents domestiques

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Présentation au sujet: "Les accidents domestiques"— Transcription de la présentation:

1 Les accidents domestiques
Isabelle Gentilhomme Formatrice école de puéricultrices. Rennes 2008

2 Plan Responsable ou coupable Définitions Les facteurs favorisants
Caractéristiques de l’enfant L’entourage humain L’environnement matériel L’âge, le développement de l’enfant, les risques La prévention : Active et passive En fonction des risques Conduite à tenir Le rôle de la puéricultrice Définitions Epidémiologie Les accidents les plus fréquents Les chutes Les noyades Les intoxications Les brûlures Les suffocations mécaniques et asphyxies Les causes : un concours de circonstances ? Évaluer les risques

3 Qu'est-ce qu'un accident ?
Définitions Qu'est-ce qu'un accident ? Un événement fortuit et imprévu avec une connotation négative de "malheureux" et "dommageable". L’accident = nuances importantes : mortels - graves mineurs – incidents rend l'analyse complexe

4 Définitions Pour l'OMS, l'accident se définit par "Un événement indépendant de la volonté humaine, provoqué par une force extérieure agissant rapidement et qui se manifeste par un dommage corporel ou mental ".

5 Accidents de la vie courante répartis selon le lieu ou l’activité
Accidents domestiques Accidents survenant à l’extérieur (magasin, trottoir…) Accidents scolaires (trajets, cours d’EPS, locaux scolaires) Accidents de sport Accidents de vacances et loisirs Ce ne sont ni des accidents de la circulation, ni des accidents de travail.

6 Problème sous estimé des professionnels de santé et plutôt mal connu du grand public
+ ou – vécu comme un évènement « bête, imprévisible, stupide »… Aujourd’hui, les études épidémiologiques (même si parfois un peu imprécises) définissent les risques, les conditions de survenue et les mesures de prévention…

7 Définitions Les accidents domestiques = problème majeur de santé publique, principalement pour les jeunes. Un accident domestique se produit à l'intérieur de la maison et dans ses abords immédiats (jardin,cour)

8 Épidémiologie Des chiffres alarmants : chaque année, plus d’un million d’enfants sont victimes d’un accident domestique en France.

9 Épidémiologie Morbidité et mortalité: en moyenne, 2 enfants meurent chaque jour en France à la suite d'un accident domestique. Evaluation difficile // au nombre exact d’enfants accidentés, ainsi que les conséquences physiques et psychologiques…

10 Épidémiologie Chaque année :
1000 enfants sont victimes d'électrification, 1 enfant en meurt chaque mois. 1000 enfants sont hospitalisés à cause d'une brûlure, 15 en décèdent. 250 morts par défenestration pour les enfants de 10 mois à 7 ans par an.

11 Épidémiologie 100 enfants meurent dans un incendie d'habitation : 50 ont moins de 5 ans et sont seuls chez eux Plusieurs centaines d'enfants sont victimes d'intoxication au monoxyde de carbone. 50 enfants meurent noyés et la baignoire représente 15% des noyades

12 Épidémiologie Peu d'accidents au cours de la première année de vie.
Un pic de fréquence entre 1 et 3 ans. Une certaine stabilité entre 3 et 10 ans. Une augmentation nette et régulière à partir de 10 ans.

13 9 fois sur 10, l'accident aurait pu être évité…
Épidémiologie Les chutes constituent les 3/4 des accidents domestiques. Les experts constatent une concentration des accidents: Pendant l'heure qui précède le repas En fin de semaine Au cours des mois de juin et septembre 9 fois sur 10, l'accident aurait pu être évité…

14 Épidémiologie dans la maison

15 Maison = paradoxes pour l’enfant :
Stimulation et frustration Fascination et danger Sécurité et risque Confiance, intimité et inquiétude

16 Les accidents d’enfants dans la maison
Endroits plus dangereux que d’autres : Les accidents d’enfants dans la maison

17 Risques les plus fréquents selon leur localisation
15,4% dans la cuisine 14% dans le salon 10,9% dans la chambre 8,7% dans les escaliers 4,8% dans la salle de bain intoxications au monoxyde de carbone, produits ménagers, chutes de chaises hautes, brûlures, coupures. feu causé par bougies, halogènes, cheminées, et suffocations chutes de lits superposés, étouffement, suffocation, défenestration. chutes. intoxications médicamen- -teuses, noyades, chutes.

18 Les accidents ont essentiellement lieu
Pour les enfants de 1 an à 4 ans : 20%:cuisine et séjour 10% :cour 9% :salle de bain 8% : escalier 5% :chambre Pour les enfants de moins de 1 an : 1/3 = la chambre 23% = la cuisine 18% = le salon 15% = la salle de bain Pour les enfants de 5 à 9 ans : Les accidents ont essentiellement lieu pour 50%, à l’extérieur de la maison lors des activités scolaires ou de loisirs, contre un peu moins de 30% dans la maison.

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22 Les accidents domestiques
les plus fréquents

23 Les chutes 52% des cas

24 Les chutes 1ère cause d’accident chez les 0-14 ans.
Responsables de 50% des T.C. Entre 1 et 4 ans, risque majeur : défenestrations =16% Chute de la hauteur et de plain pied Chocs: meubles, murs, portes… Écrasements (portes, ascenseurs, meubles, appareils électroménager...) 

25 Le traumatisme crânien
Définition : Choc sur le crâne entraînant parfois une complication à type de lésions de l’encéphale ( lésions osseuses :fracture au sommet ou à la base du crâne accompagnées ou pas de déplacement. Ces fractures ne s’accompagnent pas toujours de complications aux conséquences graves, sauf en cas d’enfoncement et de lésion du cerveau). Symptômes : « Instabilité nerveuse »= syndrome post-commotionnel Fatigue, Céphalées, parfois vomissements Sensations de vertiges, Difficultés à se concentrer

26 Chutes du nourrisson de la table à langer, de la chaise haute, d’un lit en hauteur…
Chutes de l'enfant lors de l'apprentissage de la marche, dans un escalier… Défenestrations Rollers, skates, vélos.

27 Les noyades

28 Les noyades Chez les enfants de 1 à 14 ans, elles représentent la 2ème cause de décès accidentel ( 200 / an). Ce sont: Les noyades dans la maison (baignoire, baquet, seau). Au-dessous de 12 mois: presque toujours accidents de baignoire Dans l'environnement immédiat de la maison, (bassin d'agrément, piscine privée, tonneau d'eau de pluie, abreuvoir, fosse à lisier, puits ou mare …). Chaque année,  50décès/an. Les noyades en eau douce provoquent plus de 100 décès annuels : ¾ = garçon et dans 8 cas sur 10, il est âgé de moins de 5 ans. .

29 Les noyades Chez les grands enfants :
surtout en saison chaude à la suite de bains imprudents ou de jeux près, sur ou dans l'eau. Chez les petits de moins de 3 ans noyades domestiques dans la baignoire par chute accidentelle dans une pièce d'eau mal protégée.

30 Les intoxications 11% des cas

31 Les intoxications Par médicaments = 50% (tranquillisants,antidépresseurs, antalgiques…) Par produits ménagers = 25% Substances irritantes pour l’intestin : eau de Javel, liquide vaisselle… Corps caustiques : acides, bases ou oxydants. Par plantes

32 Les brûlures 5% des cas

33 Brûlures Liquides chauds : eau bouillante, lait chauffé au micro onde…
Solides chauds : poêles, radiateurs trop chauds, portes de fours, plaques électriques, barbecues … Électricité (prises de courant non protégées, installations vétustes, défectueuses…) Flammes : Bougies, briquets, allumettes = dangereuse tentation

34 Suffocations mécaniques,
Asphyxies

35 Asphyxies, suffocations mécaniques
50 décès par an Causes multiples : strangulation, écrasement tête, cou, thorax, respiration en atmosphère confinée… Corps étrangers dans le tube digestif et l’arbre trachéo bronchique

36 Causes endogènes : Fausses routes alimentaires Inhalation
de corps étrangers Inondation par vomissements

37 Causes exogènes : Étouffement dans une literie trop souple ou trop imperméable. Le bébé glisse sous ses draps et couvertures pendant son sommeil (diagnostic différentiel avec la MSN) Strangulation avec un lien Asphyxie respiratoire (sac plastique)

38 Le coup de chaleur Chaleur extérieure intense Fièvre élevée
Intervention chirurgicale Enfants enfermés dans des voitures. Chambre trop chauffée et enfants trop couverts.

39 Les causes : un concours de circonstances ?
Matériel Humain Circonstances

40 Toute découverte pour l’enfant comporte de l'inconnu et de l'imprévisible qui peuvent s'avérer DANGEREUX.

41 L'enfant n'est jamais seul face à l'accident
Environnement matériel circonstances comportements humains

42 Causes environnementales
Causes individuelles personnalité sexe développement ET Causes environnementales facteurs socio-économiques facteurs relationnels Facteurs éducatifs Distinction artificielle : l’accident = réalité complexe et causes multiples.

43 Tu vois ! Il ne faut jamais toucher la petite flamme à l’intérieur
Évaluer les risques Tu vois ! Il ne faut jamais toucher la petite flamme à l’intérieur

44 Évaluer les risques Pour prévenir l'accident :
Evaluer la nature et la gravité des risques encourus par les enfants dans la maison : lieux, objets, mobilier et accessoires = dangers potentiels.

45 Attention permanente nécessaire
Évaluer les risques SITUATIONS ENFANTS HASARD Risques évoluent CHANGEMENTS DE MODE DE VIE NOUVEAUX RISQUES* Attention permanente nécessaire

46 Existe-t-il des risques plus graves que d'autres ?
Certaines situations marquent plus les esprits  : le feu et l'électricité les chutes et coupures (plus fréquentes et svt + lourdes de conséquences).

47 Interprétation subjective des risques = souvent tendance à négliger les risques liés à la maison et à la vie quotidienne.

48 Sensations fortes stimulant l'enfant.
Peur et inconnu : Sensations fortes stimulant l'enfant. Rôle des adultes = accompagner leur enfant dans la découverte de lui-même et du monde qui l'entoure.

49 Les parents

50 Les parents Première référence
Représentent à la fois la connaissance et la protection. D'où l'importance du rôle des adultes dans l'accompagnement de l'enfant.

51 L'épanouissement d'un enfant :
L'épanouissement d'un enfant : (lié à la satisfaction de besoins fondamentaux ) Amour et sécurité Stimulation Dialogue et estime  Responsabilité et autonomie.

52 Comment peut-on stimuler et protéger l'enfant tout en respectant au mieux son développement propre ?
Comprendre l’enfant en l'observant, en l'écoutant, en communiquant.

53 Renforcer les échanges verbaux (parents/enfants).
Important de pouvoir donner des repères aux parents sur les capacités de leur enfant. Par exemple : De 12 à 18 mois, sa compréhension du langage et son vocabulaire lui permettent d’intégrer des informations telles que " c'est chaud, tu risques de te brûler, c'est coupant, tu peux te blesser, cela va te faire mal...". Renforcer les échanges verbaux (parents/enfants). Savoir interdire et user du NON.

54 Responsable ou coupable?
Refus d'admettre le risque, ou d'envisager que son propre enfant puisse être victime d'un accident ="cela n'arrive qu'aux autres". Accident est culpabilisant

55 Responsable ou coupable?
Trouver un "coupable" = nier la complexité du mécanisme de l'accident. Difficile de sensibiliser tous les publics afin de favoriser une prise de conscience nécessaire. Débarrasser l'accident de la notion de culpabilité

56 Confiance et prise de conscience
« C'était prévisible", ou "qu'est-ce que j'avais dit", traduisent un échec face à un accident dès lors qu'il était possible de le prévenir.

57 Les facteurs favorisants

58 En grandissant, l'enfant développe progressivement ses capacités… Le risque va par conséquent varier selon son âge, le sexe, sa personnalité et ses expériences. L’entourage familial et l’environnement matériel sont également des paramètres à considérer, comme intervenant dans la survenue d’accidents domestiques

59 L’enfant: Caractéristiques physiologiques et psychologiques : petite taille, immaturité sensorielle, coordination psychomotrice imparfaite… Personnalité de l’enfant : agressivité, hyperactivité, curiosité de l'enfant…

60 Facteurs physiques Habitude de « fixer » des étapes* selon les âges : à 7 mois, tient assis…. Danger : poser des repères trop rigides et ne pas évaluer les capacités réelles de l’enfant… Plus l’enfant acquière des nouvelles capacités, plus les risques augmentent…

61 Facteurs psychologiques
Curiosité : apprendre, explorer et découvrir. Impulsivité Émotions (joie,excitation)  au raisonnement… Affirmation de sa personnalité et de sa volonté.

62 Equilibre à trouver entre les 2…
Ne pas surévaluer la capacité de compréhension de l'enfant. Ne pas surestimer ou …sous estimer ses capacités physiques Equilibre à trouver entre les 2…

63 Aspects cognitifs Perception différente de celle de l’adulte concernant le danger, la vie, la mort… Capacités de concentration réduites Compréhension variable en fonction du contexte…

64 Mémoire et liens de causalité
Manque d'expériences et difficultés pour recoupements possibles= ne peut gérer autant d'informations qu'un adulte. Difficile de mémoriser de mettre en relation les informations de faire le tri parmi elles

65 L’entourage humain La mère : jeune âge (moins de 20 ans), vivant seule, isolée sur le plan familial ou social, nombre élevé d’enfants, bas niveau socio-économique, santé mentale précaire. Le climat affectif familial (rôle majeur) : si contexte « d’absence » affective, l'enfant peut répondre par la provocation volontaire d'accidents  ramener à lui l'intérêt de ses parents.

66 L’environnement matériel
« Inadaptation » entre l’espace, l’environnement et perception de celui-ci par le bébé…

67 Les principaux risques en lien avec
l'âge et le développement de l'enfant

68 De la naissance à 1 an

69 DPM et RISQUES PRINCIPAUX
La cause principale : Suffocation mécanique 3 causes accessoires : Chutes Intoxications Accidents de la circulation (où bébé impliqué comme passager)

70 DPM de l'enfant = complexité du processus de maturation
à la fois physique, intellectuel et affectif.

71 DPM et RISQUES PRINCIPAUX
Suffocation mécanique Étouffement par un oreiller ou une couette Étouffement par régurgitation de lait. De 1 à 3 mois : L'enfant est totalement dépendant. Il peut commencer à rouler sur le côté. De 4 à 6 mois : l'enfant devient mobile de manière autonome. Début de la préhension. Porte à sa bouche tous les objets avec lesquels il est en contact. Chutes Chute d’une table à langer ou d’un couffin posé sur une table… Blessure avec objets coupants…

72 De 6 à 9 mois : l’enfant porte tous les objets à sa bouche et se tient assis. Commence à se déplacer. De 9 à 12 mois : Déplacement à quatre pattes, se met debout. Ingestion et inhalation de corps étrangers. Chutes (chaise haute). Noyades dans une baignoire. Ingestion d’objets Intoxication par plantes, médicaments, produits ménagers.. Brûlures électriques par prises ou rallonges. Chutes (escaliers, chaises hautes).

73 De 1 à 4 ans 5 causes principales : Accidents de circulation Brûlures
Noyades Chutes accidentelles Intoxications. De 1 à 4 ans

74 DPM et RISQUES PRINCIPAUX
les précédents + animaux domestiques De 12 à 18 mois : L'enfant commence à être autonome et découvre le monde en utilisant la méthode « expérimentale » : touche et goûte Incoordination motrice Acquisition de la marche

75 DPM et RISQUES PRINCIPAUX
De 18 mois à 2 ans : Période du risque maximum grimpe, escalade, monte les escaliers ; il est plus agité et devient opposant; il imite… mais c’est aussi l’âge auquel l’enfant commence à comprendre les explications simples : « c’est chaud, tu vas tomber… ».

76 DPM et RISQUES PRINCIPAUX
Défenestration Brûlure

77 DPM et RISQUES PRINCIPAUX
A partir de 2 ans : L’enfant se déplace de plus en plus; il monte et descend seul les escaliers. Affirme de plus en plus sa volonté. RISQUES MAJEURS Intoxication Chute pas de vraie conscience du danger : cette appréhension se fera lentement et progressivement.

78 DPM et RISQUES PRINCIPAUX
A 3 ans : Court plus vite, ouvre les portes Escalade… Période d’opposition (le «non»)‏ Pose des questions Fait la distinction entre permis et interdit.

79 Après 4 ans

80 De 5 à 15 ans, 3 causes principales : accidents de la circulation
Après 4 ans De 5 à 15 ans, 3 causes principales : accidents de la circulation Traumatismes noyades. De 15 à 24 ans, les accidents de la circulation tiennent, et de loin, la première place…

81 DPM et RISQUES PRINCIPAUX
Entre 3 et 6 ans, acquisition d'autonomie et vitesse. goût du risque sans le mesurer, agressivité… L’éducation au risque est possible.

82 DPM et RISQUES PRINCIPAUX
L’éducation au risque est possible, car l’enfant mémorise rapidement si : Utilisation d’un langage simple et adapté Confrontation avec des situations réelles. Éducation menée tous les jours et de façon cohérente et identique par parents et école.

83 DPM et RISQUES PRINCIPAUX
Sa capacité d’analyse : Analyse  de l’adulte. Pour lui voir  comprendre Difficultés pour l’abstraction, les symboles voire certains mots. Ne peut pas penser et réagir à plusieurs choses en même temps.

84 DPM et RISQUES PRINCIPAUX
Son développement Capacités d’attention moindres que l’adulte Traite les informations différemment. Capacités auditives et visuelles  Taille

85 DPM et RISQUES PRINCIPAUX
Son développement Besoin de bouger Impulsivité Besoin de jouer, d’imaginer Besoin d’autonomie, d’affirmation de soi Oscille entre obéissance et désobéissance Egocentrisme Perception du danger, de la mort  Emotions : peur, impatience…

86 Tableau récapitulatif des principaux risques selon l’âge
Les chutes de vélo, rollers, skate… A partir de 4 ans L’intoxication par ouverture de flacons A partir de 2 ans La chute par défenestration La brûlure par manipulation d’allumettes ou de briquets A partir de 18 mois La brûlure dans la cuisine La chute dans les escaliers L’asphyxie par l’enfermement de la tête dans un sac plastique A partir de 12 mois L’électrocution La coupure L’écrasement des doigts dans la porte L’intoxication par médicaments, plantes ou produits d’entretien A partir de 9 mois La chute de la table à langer ou la chaise haute La noyade dans le bain La suffocation A partir de 3 mois La brûlure par un biberon, un bain trop chaud L’étouffement dans le lit Dès la naissance .

87 La prévention Prévention active et passive
Prévention en fonction des risques

88 Prévention active et passive
Modifier l'environnement de la maison, de la rue et de la ville. + Recherche de causes Mise en place d'une réglementation adaptée = Etapes incontournables.

89 Prévention active et passive
Ces actions « passives » = efficaces si les parents adoptent des comportements "sûrs". La prévention active = actions de sensibilisation et d'information “Comprendre pour agir” : phrase clé

90 OBJECTIF : Modifier les comportements
Prévention « active » Faire participer les personnes à leur propre sécurité. Repose principalement sur l'information, l'éducation au risque et à la sécurité, et à la promotion de la santé OBJECTIF : Modifier les comportements

91 Faire de la prévention, c’est travailler sur les représentations.
L’action d’informer produit de l’effet à ce niveau-là, mais n’agit pas suffisamment sur les pratiques sociales et comportements. « Je ne pense pas que les accidents d’enfants cesseront parce qu’il y a de l’information… *» Dans « l’arrache cœur » de Boris Vian, la mère de «trumeaux » surinformée sur les risques d’accidents de ses enfants, finit par les enfermer dans une cage… * Patrice Pinell, sociologue à l’INSERM :

92 L’éducation pour la santé : des résistances
Communication parfois difficile entre parents et professionnels : L'information devient facilement culpabilisante Elle se heurte à des tabous et surtout à une attitude fataliste

93 2) Prévention « passive » :
Normalisation des produits et services. Objectif  rendre plus sûr l'environnement de l'enfant, notamment pour la sécurité des produits… Le code de la consommation = le support de base des actions en matière de sécurité. Obligation générale de sécurité des produits et des services (art.L 221-1)

94 La législation et les réglementations
Evolution des obligations concernant l’habitat, l’environnement et les produits : mise en place des normes

95 Mesures permanentes : Prévention « passive »
Ces mesures sont prises par voie de décret en Conseil d’État (art. L du code de la consommation), après avis de la Commission de la sécurité des consommateurs, à l’encontre des produits susceptibles d’être dangereux. Mesures permettant en cas de dommage d'obtenir une indemnisation pour le préjudice subi Loi du 27 juillet 1983 concernant la protection des consommateurs

96 Mesures d’urgence : Prévention « passive »
En cas de danger grave ou immédiat, les pouvoirs publics peuvent suspendre par arrêté (art. L du code de la consommation), pour une durée maximale d’un an, la fabrication, l’importation et la commercialisation d’un produit et faire procéder à son retrait, voire à sa destruction si c’est le seul moyen de faire cesser le danger.

97 Décret n° du 20 décembre relatif à la prévention des risques résultant de l'usage des articles de puériculture

98 Problèmes : les normes de sécurité n'existent pas pour tous les produits. l'accès des plus défavorisés à la sécurité… Commission de la Sécurité des Consommateurs, Groupe AFNOR travaillent à la normalisation au niveau international.

99 La prévention en fonction des risques

100 Prévention des chutes Table à langer, chaise haute… Lit, couffins, sièges, relax, poussettes... Escaliers Fenêtres

101 Prévention des noyades
Pour les piscines et points d’eau Vigilance de tous les instants (ne pas quitter l'enfant des yeux) Interdire la baignade sans adultes Leur apprendre à nager le plus rapidement possible Expliquer le risque afin que l'enfant le comprenne mieux.

102 Prévention des noyades
Pour les piscines et points d’eau Protection passive : obstacle physique entre l'enfant et le bassin. Faire porter des brassards gonflables aux enfants dans l'eau Disposer d'une perche ou une bouée, d'un téléphone à proximité de toute piscine Détecteur de chute dans l'eau

103 Depuis le 1er janvier 2004, une réglementation impose le non accès des piscines privées aux enfants de moins de 5 ans Dispositifs de protection contre les noyades pour les piscines enterrées non closes privatives à usage individuel ou collectif (barrières, moyen d'accès au bassin, systèmes d'alarmes, couvertures, abris). Loi applicable : à partir de janvier 2004 pour toutes les constructions de piscines neuves ; à partir de mai 2004 pour tout les piscines existantes à usage collectif ; à partir du 01 janvier 2006 pour toutes les piscines existantes à usage privatif Le non respect des dispositions des articles relatifs à la sécurité des piscines est puni de euros d'amende.

104 Prévention des noyades
Pour les baignoires Enfant ne doit jamais être laissé seul 40 secondes… et 10 centimètres d'eau… suffisent pour se noyer …

105 Prévention des intoxications
Éduquer l’enfant au risque médicamenteux et pas d’automédication. Produits soigneusement rangés (hauteur, sous clé…) Conserver les flacons d’origine. Adopter les présentations « sécurisées » (bouchons). Vigilance // plantes vertes et fleurs.

106 Prévention des brûlures
Dans la maison : conformité de l’installation, prises électriques protégées. Dans la salle de bain : T°de l’eau Dans la cuisine : appareils électroménagers, casseroles sur le feu, températures de l’eau, des aliments … Dans la salle à manger : cheminée Dans le jardin : barbecue, portique

107 Prévention des asphyxies, suffocations
Proscrire toutes les graines. Ne pas laisser de petits objets ou jouets traîner. Éviter les chaînes ou cordelettes au cou des enfants. Sacs plastiques. Ballons de baudruche Surveiller les parties de «cache-cache »

108 Prévention du coup de chaleur
Eviter : Endroits chauds et humides, (surtout entre 10h00 et16h00) Promenades en poussette fermée Longs trajets en voiture (arrêts fréquents nécessaires) Ne jamais laisser l’enfant seul enfermé dans une voiture Proposer à boire au bébé toutes les demi-heures Le rafraîchir. Habillage léger de l’enfant.

109 Prévention lors des transports
Utiliser siège conforme et adapté à l’âge et à la morphologie de l’enfant (siège "dos à la route, lit auto siège- harnais ou "à baquet, rehausseur) Toujours attacher les ceintures (surtout lors d’un court trajet) Expliquer à l’enfant la nécessité du dispositif.

110  NUMEROS UTILES  SAMU : 15 POMPIERS : 18 ou 112 depuis portable POLICE : 17 Centre anti poison Médecin traitant Pédiatre

111 1002 parents ayant un enfant de moins de 6 ans interrogés par Tél..
INPES : étude menée du 15 au 23 février 2007 devant mesurer les connaissances et les comportements des parents vis-à-vis des risques d’accidents domestiques et des équipements de prévention passive 1002 parents ayant un enfant de moins de 6 ans interrogés par Tél.. 75% des parents sont préoccupés par les risques domestiques encourus par leurs enfants Ils craignent les chutes (66%) et les brûlures (53%), loin devant les intoxications (31%) et les électrocutions (23%). Lieux à risques reconnus comme les plus dangereux : cuisine et salle de bains

112 Suite résultats enquête INPES
Connaissance des équipements de prévention et des gestes de prévention = floue Équipements de prévention les plus connus : cache-prises, barrières de sécurité. 15% ne citent aucun équipement et 12% ne connaissent aucun geste Conscience élevée de la responsabilité parentale 66% souhaitent disposer, via les pouvoirs publics, de + d’infos sur les AD  intérêt d’une information pratique sur les gestes de prévention et sensibilisation aux risques moins connus (chocs, pincements, étouffements)

113 Suite résultats enquête INPES L’utilisation des équipements
Les plus utilisés Rallonges et prises électriques aux normes Chaise haute et literie aux normes Tapis de bain antidérapant Thermostat ou thermomètre pour le bain Cache-prises Les moins utilisés Les protège robinets Le détecteur de fumée Les bloque-ouvertures de fenêtres Un extincteur révisé régulièrement Les bloque-portes

114 Conduite à tenir en cas de …

115 En cas de chute Choc sans PC :
Surveiller l’enfant toutes les 3 heures. Si ecchymoses ou hématome = FROID Si PC : Consulter un médecin ou urgences Si enfant reste inconscient : Installation en PLS + appel du SAMU

116 En cas de noyade Si la victime est consciente et respire, il faut la mettre en position assise et taper dans le dos pour l’aider à tousser et recracher l’eau inhalée, Dans tous les autres cas, oxygéner la victime. Si la victime est inconsciente et ventile, la mettre en PLS et pratiquer une LVA. Si la victime est en arrêt cardio-ventilatoire, pratiquer un MCE. 

117 Si intoxication médicamenteuse, CAT dépend de :
En cas d’intoxication Si intoxication médicamenteuse, CAT dépend de : La nature du médicament La quantité supposée absorbée L’heure d’absorption Du poids et de l’état de l’enfant  centre anti poison ou SAMU. Si enfant inconscient, surveiller la respiration, coloration et FC  si besoin pratiquer bouche à bouche ou MCE.

118 Si intoxication par plante ou végétaux
Si intoxication par produit ménager NE RIEN DONNER A BOIRE NE PAS FAIRE VOMIR  centre anti poison ou SAMU Commencer gestes d’urgence jusqu’à l’arrivée des secours. Si intoxication par plante ou végétaux  centre anti poison, décrire la plante à l’origine de l’intoxication.

119 En cas de brûlure  Profondeur  Étendue  Localisation
3 critères pour évaluer la nature :  Profondeur  Étendue  Localisation Évaluer la gravité : Si › 10% de la surface corporelle chez enfant de + d’1 an.

120 Premier degré: Peau rouge et douloureuse.
Second degré: Des ampoules se forment à la surface de la peau, la douleur est vive. Troisième degré: Toutes les couches de la peau sont atteintes. Les nerfs étant détruits, la douleur est souvent faible. Toute brûlure atteignant 10 % de la surface corporelle, et même 5 % chez les nourrissons, doit être considérée comme grave, potentiellement mortelle et traitée en conséquence.

121 Premiers gestes sur zones découvertes
Faire couler de l’eau fraîche pendant au moins 5 minutes, à une distance de 15 cm de la peau brûlée. Biafine ou tulle gras et protéger avec pansement (compresses et bandes). Consulter un médecin. PROSCRIRE Application de beurre, d’huile, de dentifrice… Pas d’alcool, ni de désinfectant coloré, d’eau oxygénée. Pas de pommade à base de camphre (car risque de convulsion).

122 Premiers gestes sur zones couvertes
Brûlures par liquides ou solides chauds Ôter les vêtements sauf si collent à la peau. Doucher la partie atteinte. Recouvrir d’un linge propre (sans peluche) Rassurer l’enfant. L’installer en PLS Appeler le SAMU ou les pompiers. Brûlures par flammes Étouffer les flammes avec couverture en tissu (non synthétique) en roulant l’enfant sur le sol. Ne pas déshabiller l’enfant. Le conduire à l’hôpital ou appeler le SAMU ou pompiers

123 En cas d’asphyxie, de suffocation
Si enfant cyanosé, marbré, inconscient : Appeler le SAMU ou pompiers Dégager les voies aériennes supérieures. Ventiler en bouche à bouche. Assurer massage cardiaque (si arrêt cardio respiratoire) Poursuivre gestes d’urgence jusqu’à l’arrivée des secours.

124 En cas d’asphyxie, de suffocation
Si corps étranger au niveau de la bouche oesophagienne :  Garder l’enfant en position assise et appeler les secours Si asphyxie par obstruction de la gorge  manœuvre de Heimlich. Chez les nourrissons  méthode de Mofenson.

125 Pour les bébés jusqu'à 3 ans
Manoeuvre de Mofenson Pour les bébés jusqu'à 3 ans L'enfant est couché en position ventrale sur la cuisse fléchie du sauveteur. Frapper violemment trois à quatre fois d'un coup sec avec le plat de la main entre les 2 omoplates.

126 Manoeuvre de Heimlich pour les plus de 3 ans
Se placer derrière l'enfant en position assise sur une table ou debout pour le grand enfant. Passer vos bras sous ceux de la victime Mettre un poing au-dessus du nombril, l'autre main par-dessus votre poing Enfoncer le poing d'un coup sec vers vous et vers le haut. Répéter jusqu'à cinq fois cette technique.

127 En cas d’asphyxie, de suffocation
En présence de corps étrangers dans le pharynx: Conduire l’enfant en consultation ORL d’urgence En cas d’inhalation de corps étranger dans l’arbre trachéo bronchique : Ne rien faire Laisser l’enfant tousser Position assise stricte

128 En cas de coup de chaleur
Forte chaleur, soleil un peu fort  bébé est las, somnolent, il a de la fièvre, sa bouche est sèche: Déshabillez-le au maximum Couchez-le au frais si possible, à l'ombre au moins Faites-lui boire de l'eau Enveloppez le dans un drap humide

129 La déshydratation du jeune enfant
A la suite d'un coup de chaleur,ou d'une maladie associant diarrhée et vomissements, d’une fièvre élevée, la déshydratation peut être extrêmement rapide. Face à un enfant abattu et fatigué, recherchez les signes de déshydratation : Un pli cutané, Un dessèchement de la langue ; Des yeux cernés ; Des troubles de la conscience inattendus.

130 Le rôle de la puéricultrice

131 Rôle de la puéricultrice
Quelque soit le secteur d’activité, la puéricultrice = rôle professionnel de premier plan. Rôle au niveau préventif avec un accent porté sur la prévention primaire. Rôle éducatif = transmettre les informations et conseils nécessaires pour éviter la survenue de l’accident ou sa reproduction, dans le respect des capacités et valeurs de chaque parent. Rôle autour du soin « technique » et prise en charge de la douleur

132 Rôle de la puéricultrice à l’hôpital… … et de l’équipe
Lors de l’accueil d’un enfant victime d’un accident domestique Etre vigilant à la façon dont on va s’adresser aux parents et de ne pas rajouter à leur culpabilité (déjà très présente…) quant à leur responsabilité dans la survenue de l’AD… Evaluer les circonstances de l’AD et trouver avec elle des solutions pour éviter la récidive S’assurer de la compréhension des parents sur la prévention des risques et les conduites à tenir. Evaluer leurs besoins en matière d’information Orienter vers d’ autres professionnels (PMI, psy…)

133 Rôle de la puéricultrice de PMI
Protéger et promouvoir la santé de la mère et de l’enfant (code de la santé publique / mission de PMI) Dans la famille Dans le mode d’accueil, en particulier chez l’assistante maternelle

134 Inciter les parents à réfléchir (et réfléchir avec eux) sur :
l’éducation de l’interdit la prise de risques les limites du tout sécuritaire


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