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Les mécanismes du marché en C.P.P.

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1 Les mécanismes du marché en C.P.P.
Contact : M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

2 M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales
Plan proposé : I. Les mécanismes du marché 1. En théorie, sur un marché, … A. Des exemples pour comprendre (cf. dossier) B. Une définition à apprendre  2. … Offre et demande s'équilibrent A. … selon la « loi » de l'offre et de la demande B. … selon la sensibilité au prix ou l'élasticité-prix II …reposent sur l’idéal-type néoclassique de la concurrence pure et parfaite (C.P.P.) 1. Ses 5 hypothèses … 2. …inspirent les stratégies des firmes en C.P.P. A. Elles tiennent compte des coûts de production B. … et des prix de marché M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

3 A. Des exemples pour comprendre
Remplissez le tableau suivant, à l'aide de cette liste : Vente de Renault Twingo - vente de blé par un agriculteur à un meunier - achat de semences par un agriculteur - achat d'actions Total - vente par la banque centrale de monnaie fiduciaire contre l'achat de titres - jeune cherchant un travail - banque achetant des € contre des $ - ménage s'adressant à un notaire pour acheter une maison Offre (vendeurs) Demande (acheteurs) Objet de l’échange Valeur Marché du travail Marché des biens Renault Ménage ou SNF Twingo prix Marché des services Marché financier Marché monétaire Marché des changes Jeune demandeur d’emploi offreur d’emploi emploi salaire agriculteur meunier blé Cours du blé agriculteur semencier semences prix notaire ménage acte notarial honoraires actionnaire actionnaire Actions Total Cours des actions Monnaie fiduciaire Banque centrale achetant des titres Banque demandant de la monnaie Taux d’intérêt Banque vendant des $ Banque achetant des $ Taux de change Devises ($, €) M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

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Quelques remarques : Un même acteur économique peut être offreur ou demandeur Le prix d’un marché peut varier : cours, taux, … Sur un marché quel qu'il soit, une offre rencontre une demande et s'échange entre elles un produit (Bien ou Service) à un prix les satisfaisant toutes les deux (sinon il n'y a pas échange) M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

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B. Une définition à apprendre Quelle définition donneriez-vous alors d'un marché ? Marché : = lieu de rencontre, réel ou fictif, entre une offre et une demande dont la confrontation conduit à la formation d'un prix d'équilibre et à la détermination d'un volume d'échange. Fictif ? Le lieu de rencontre peut être fictif si des contraintes matérielles empêchent une rencontre physique. Exemples : commerce électronique (e-business), vente par correspondance, marchés financiers (lignes informatiques défilant sur un écran), … M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

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A première vue, l’économie de marché apparaît alors comme un système décentralisé (sans agent centralisateur, tel que l’État) A priori, le marché répond à deux questions essentielles en économie : 1. Quelles quantités peut-on échanger ? 2. Quel prix satisfait offreurs et demandeurs ? Cela sous-entend éventuellement qu’un État ou une institution n’interviennent généralement pas sur un marché. M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

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2. … Offre et demande s'équilibrent A. … selon la « loi » de l'offre et de la demande La demande (d'un bien ou d'un service) traduit l'intention d'un acheteur face au prix de ce bien ; elle représente la quantité de ce bien ou de ce service que le consommateur est disposé à acheter en fonction de son prix. La demande est généralement une fonction décroissante du prix. En effet, les consommateurs sont d'autant plus disposés à acquérir une certaine quantité de biens que le prix en est faible. (…) Corrélativement, l'offre représente la quantité de biens et de services que les « offreurs » (constructeurs, vendeurs) sont prêts à échanger pour un certain prix. Ainsi, si les prix sont élevés, les quantités offertes par les vendeurs seront importantes ; à l'inverse, des prix faibles pourront les dissuader de maintenir l'offre à un niveau élevé - en raison de la baisse des profits que peut engendrer une baisse du prix. La fonction d'offre est donc croissante par rapport au prix. Sur un marché, l'offre et la demande évoluent de façon contraire par rapport aux variations de prix. Il existe pourtant un prix pour lequel les quantités offertes seront égales aux quantités demandées : le prix d'équilibre. En effet, si lorsque le prix d'un bien s'accroît la demande diminue, et l'offre augmente, alors - pour un certain niveau de prix - offre et demande coïncident. Prenons l'exemple de l'industrie automobile. À €, les constructeurs automobiles sont prêts à vendre véhicules, mais à ce prix, seuls seraient effectivement vendus. En revanche, si le prix des automobiles diminue, la demande va s'accroître et l'offre se réduire. Par exemple, si le prix proposé est de €, il n'y a plus que voitures offertes, et voitures demandées. Finalement, pour un prix de euros, constructeurs et acheteurs vont tomber d'accord sur le nombre de véhicules à échanger. Le prix d'équilibre sera donc ici de €. Par tâtonnements, l'offre et la demande s'égalisent donc à un prix d'équilibre. Eric Maurus, "Marché", Cahiers Français, janvier-février 1997, n°279. Texte repris dans le manuel Nathan 1ES 1999. M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

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Selon la « loi » de l'offre et de la demande, généralement : O > D   prix O < D   prix O = D   prix Texte repris dans le manuel Nathan 1ES 1999. M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

9 Faites ce graphique sur toute la largeur de votre cahier
Q° 2 : Pourquoi la demande est-elle "généralement une fonction décroissante du prix" ? Cela est-il vrai pour tous les biens ? En général, la demande est une fonction décroissante du prix car les consommateurs veulent acheter au prix le plus bas possible du fait de leur contrainte budgétaire. Plus le prix d'un bien diminue, plus sa demande augmente (et inversement). Ceci ne s'applique pas aux biens Giffen (cf. infra), dont la demande augmente quand leur prix augmente. (Ex : pomme de terre, du pain, pâtes alimentaires) Explication : une crise provoque une hausse des prix conduisant les ménages à consommer plus les biens de première nécessité. Les dépenses "somptuaires" (plats cuisinés, dépenses au restaurant, vêtement, loisirs, …) seront alors réduites. prix Les quantités demandées diminuent avec les prix Courbe de demande quantités Du côté du consommateur Faites ce graphique sur toute la largeur de votre cahier M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

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Q° 2 : Pourquoi la demande est-elle "généralement une fonction décroissante du prix" ? Cela est-il vrai pour tous les biens ? Suite … D'autres demandes, exceptionnelles, ne diminuent pas en fonction du prix : la demande de différence : certains consommateurs veulent se distinguer des autres (consommation ostentatoire). C'est l'effet de snobisme ou effet Veblen. Le prix devient un critère de sélection ; la demande d'anticipation : quand les consommateurs anticipent une nouvelle hausse des prix, ils achètent même à des prix élevés (essence lors d'un choc pétrolier). M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

11 Reproduisez ce graphique sur le précédent
Q° 3 : Pourquoi l’offre est-elle "généralement une fonction croissante du prix" ? Pourquoi la baisse des prix conduit-elle à une raréfaction de l’offre ? En général, l'offre est une fonction croissante du prix car plus le prix de marché est élevé, plus l'entrepreneur produit pour réaliser davantage de profits. Il peut même paradoxalement organiser la pénurie car, selon l'adage, "ce qui et rare est cher". Réciproquement, une baisse des prix réduit l'offre car certaines entreprises, selon une logique de profits, ne peuvent vendre à perte sans faire faillite. Les quantités offertes diminuent avec les prix prix Courbe d’offre quantités Du côté du producteur Reproduisez ce graphique sur le précédent M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

12 Équilibre Offre-Demande
A partir de la courbe de demande et de la courbe d’offre, on obtient le graphique suivant : Prix Courbe d’offre Choc d’offre pour P* : Q*o = Q*d  = prix P1 pour P1 : Q1o > Q1d   prix pour P2 : Q2o < Q2d   prix P* Courbe de demande P2 Choc de demande Quantités Q1d Q1o Q* Q2o Q2d M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

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II …reposent sur l’idéal-type néoclassique de la concurrence pure et parfaite (C.P.P.) Ses 5 hypothèses … Hypothèses de la CPP Signification Exemples Contre-exemples Homogénéité Atomicité Fluidité Transparence Mobilité Produits & facteurs sont suffisamment proches (substituables) pour que seul le prix les différencie. Affichage des prix au litre, au kg ; téléphonie fixe Produits avec marque Très nombreux, offreurs ou demandeurs sont de taille trop faible pour pouvoir influencer individuellement l’O. ou la D. globale. Salons de coiffure, cafés dans les grandes villes Monopoles, marchandages, négociation, ententes Chaque intervenant peut, à tout moment, entrer (ou sortir) dans le marché sans coût élevé. Marchés réservés, règlementés (profession libérale, taxis, …) Livrets d’épargne A tout moment, offreurs et demandeurs sont parfaitement (et gratuitement) informés des conditions générales du marché. Bourse, informations du consommateur, Internet Délits d’initiés en Bourse Travail et capital peuvent se déplacer d’une activité à une autre. Cadres sur le marché du travail, délocalisations Discriminations à l’embauche, M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

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Remarques : Ces 5 hypothèses simultanément satisfaites définissent le modèle d'une concurrence pure et parfaite où chaque acteur économique en présence ne bénéficie d'aucun avantage sur ses concurrents. C'est une situation idéale de marché (un idéal-type) pour les économistes libéraux (ou néo-classiques). Elle permet de satisfaire tous les acteurs en présence. Ainsi, les producteurs maximisent leur profit sous contrainte de coûts de production. De même, les consommateurs maximisent leur satisfaction (ou utilité) sous contrainte de budget. Producteurs et consommateurs sont dans ce modèle des homo oeconomicus. M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

15 Entretien des bâtiments : 50 m€ par an. Impôts locaux : 64,5 m€ par an
2. …inspirent les stratégies des firmes en C.P.P A. Elles tiennent compte des coûts de production Une entreprise, en situation de concurrence pure et parfaite, produit des tondeuses en tenant compte des coûts suivants, exprimés en m€ (milliers d'euros). Entretien des bâtiments : 50 m€ par an. Impôts locaux : 64,5 m€ par an Rémunération des cadres de direction : 450 m€ par an Remboursements d’emprunts : 110 m€ par an Consommations intermédiaires : 34 m€ pour tondeuses Amortissement : 150 m€ par an Divers : 20,5 m€ par an La masse salariale des autres salariés varie non proportionnellement aux quantités produites et est donnée dans le tableau ci-dessous. Q° 1 : Soulignez et calculez les coûts fixes. Q° 2 : Donnez des exemples de coûts variables proportionnels. ………………………………………………………………………………………... Q° 3 : Justifiez la non proportionnalité de la masse salariale des autres salariés. …………………………………………………………………………………... Q° 4 : Calculez les coûts totaux, moyens et marginaux en complétant le tableau. A SAVOIR Coût moyen = coût total / quantités produites Coût marginal = coût de la dernière unité produite (Ici, augmentation du coût total par tranche de 1000 tondeuses) M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

16 q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π 1 124 2 152 3 157 4 160 5 172 6 192 7
Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m€) Coûts variables non proportionnels (m€) Coûts variables proportionnels (m€) Coûts variables totaux (m€) Coûts totaux (m€) Coût moyen(m€) Coût marginal (m€) Recettes p = 250 € profit p = 250 € q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π Formule Cf. Q°1 xxxxxxx Cf. Q°2 1 124 2 152 3 157 4 160 5 172 6 192 7 264 8 415 9 726 Exercice inspiré de fiches Magnard 1998 M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

17 q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π 795 1 124 2 152 3 157 4 160 5 172 6 192
Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m€) Coûts variables non proportionnels (m€) Coûts variables proportionnels (m€) Coûts variables totaux (m€) Coûts totaux (m€) Coût moyen(m€) Coût marginal (m€) Recettes p = 250 € profit p = 250 € q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π Formule Cf. Q°1 xxxxxxx Cf. Q°2 795 1 124 2 152 3 157 4 160 5 172 6 192 7 264 8 415 9 726 M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

18 q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π 795 1 124 34 2 152 68 3 157 102 4 160
Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m€) Coûts variables non proportionnels (m€) Coûts variables proportionnels (m€) Coûts variables totaux (m€) Coûts totaux (m€) Coût moyen(m€) Coût marginal (m€) Recettes p = 250 € profit p = 250 € q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π Formule Cf. Q°1 xxxxxxx Cf. Q°2 795 1 124 34 2 152 68 3 157 102 4 160 136 5 172 170 6 192 204 7 264 238 8 415 272 9 726 306 CVNP + CVP M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

19 q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π 795 1 124 34 158 2 152 68 220 3 157 102
Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m€) Coûts variables non proportionnels (m€) Coûts variables proportionnels (m€) Coûts variables totaux (m€) Coûts totaux (m€) Coût moyen(m€) Coût marginal (m€) Recettes p = 250 € profit p = 250 € q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π Formule Cf. Q°1 xxxxxxx Cf. Q°2 CVNP + CVP 795 1 124 34 158 2 152 68 220 3 157 102 259 4 160 136 296 5 172 170 342 6 192 204 396 7 264 238 502 8 415 272 687 9 726 306 1032 CF + CV M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

20 q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π 795 1 124 34 158 953 2 152 68 220 1015 3
Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m€) Coûts variables non proportionnels (m€) Coûts variables proportionnels (m€) Coûts variables totaux (m€) Coûts totaux (m€) Coût moyen(m€) Coût marginal (m€) Recettes p = 250 € profit p = 250 € q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π Formule Cf. Q°1 xxxxxxx Cf. Q°2 CVNP + CVP CF+CV 795 1 124 34 158 953 2 152 68 220 1015 3 157 102 259 1054 4 160 136 296 1091 5 172 170 342 1137 6 192 204 396 1191 7 264 238 502 1297 8 415 272 687 1482 9 726 306 1032 1827 CT / q M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

21 q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π 795 - 1 124 34 158 953 2 152 68 220 1015
Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m€) Coûts variables non proportionnels (m€) Coûts variables proportionnels (m€) Coûts variables totaux (m€) Coûts totaux (m€) Coût moyen(m€) Coût marginal (m€) Recettes p = 250 € profit p = 250 € q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π Formule Cf. Q°1 xxxxxxx Cf. Q°2 CVNP + CVP CF+CV CT / q 795 - 1 124 34 158 953 2 152 68 220 1015 508 3 157 102 259 1054 351 4 160 136 296 1091 273 5 172 170 342 1137 227 6 192 204 396 1191 199 7 264 238 502 1297 185 8 415 272 687 1482 9 726 306 1032 1827 203 ΔCT / Δq M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

22 q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π 795 - 1 124 34 158 953 2 152 68 220 1015
Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m€) Coûts variables non proportionnels (m€) Coûts variables proportionnels (m€) Coûts variables totaux (m€) Coûts totaux (m€) Coût moyen(m€) Coût marginal (m€) Recettes p = 250 € profit p = 250 € q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π Formule Cf. Q°1 xxxxxxx Cf. Q°2 CVNP + CVP CF+CV CT / q ΔCT/Δq 795 - 1 124 34 158 953 2 152 68 220 1015 508 62 3 157 102 259 1054 351 39 4 160 136 296 1091 273 37 5 172 170 342 1137 227 46 6 192 204 396 1191 199 54 7 264 238 502 1297 185 106 8 415 272 687 1482 9 726 306 1032 1827 203 345 p X q M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

23 q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π 795 - 1 124 34 158 953 250 2 152 68 220
Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m€) Coûts variables non proportionnels (m€) Coûts variables proportionnels (m€) Coûts variables totaux (m€) Coûts totaux (m€) Coût moyen(m€) Coût marginal (m€) Recettes p = 250 € profit p = 250 € q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π Formule Cf. Q°1 xxxxxxx Cf. Q°2 CVNP + CVP CF+CV CT / q ΔCT/Δq p X q 795 - 1 124 34 158 953 250 2 152 68 220 1015 508 62 500 3 157 102 259 1054 351 39 750 4 160 136 296 1091 273 37 1000 5 172 170 342 1137 227 46 1250 6 192 204 396 1191 199 54 1500 7 264 238 502 1297 185 106 1750 8 415 272 687 1482 2000 9 726 306 1032 1827 203 345 2250 R - CT M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

24 q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π 795 - 1 124 34 158 953 250 703 2 152 68
Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m€) Coûts variables non proportionnels (m€) Coûts variables proportionnels (m€) Coûts variables totaux (m€) Coûts totaux (m€) Coût moyen(m€) Coût marginal (m€) Recettes p = 250 € profit p = 250 € q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π Formule Cf. Q°1 xxxxxxx Cf. Q°2 CVNP + CVP CF+CV CT / q ΔCT/Δq p X q R - CT 795 - 1 124 34 158 953 250 703 2 152 68 220 1015 508 62 500 515 3 157 102 259 1054 351 39 750 304 4 160 136 296 1091 273 37 1000 91 5 172 170 342 1137 227 46 1250 113 6 192 204 396 1191 199 54 1500 309 7 264 238 502 1297 185 106 1750 453 8 415 272 687 1482 2000 518 9 726 306 1032 1827 203 345 2250 423 M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

25 En CPP, la courbe de Cm coupe la courbe de CM en son minimum
Courbes CM et Cm Q° 5 : Quel est le niveau de production pour lequel le profit est maximum ? Q° 6 : Construisez les courbes de coût moyen et de coût marginal (quantités en abscisses, coûts en m€ en ordonnées). En CPP, la courbe de Cm coupe la courbe de CM en son minimum Quand le profit est maximum (8000 tondeuses), le prix de vente égale le coût marginal. Q° 7 : Quelle remarque pouvez-vous faire sur le prix de vente et le coût marginal quand le profit est maximum ? Expliquez M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

26 M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales
Le point mort Q° 8 : A partir de quelle quantité vendue, l'entreprise dépasse-t-elle le point mort ? Pertes Profits Point mort M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

27 Quand le profit est maximum, le prix égale le Cm
L’aire de profit Q° 9 : Représentez graphiquement l'aire correspondant au profit pour un prix de vente égal à 250 €. (sur le graphique avec les courbes de coût moyenne et de coût marginal) CM Quand le profit est maximum, le prix égale le Cm Raisonnons : On sait que Π = R CT Cm Or, CM = CT / q Alors, Π = p X q – CM X q = = (p = 250 € ) P M R N p Quantités O q Q Explications éventuelles : L'entrepreneur a intérêt à produire une unité supplémentaire tant qu'elle lui rapporte plus qu'elle ne lui coûte) Ainsi, en CPP, l'équilibre du producteur correspond à la quantité pour laquelle le Cm = prix de marché. Le profit () est alors maximal A long terme, ce profit attire de nouveaux producteurs. M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

28 Quand le profit est maximum, le prix égale le Cm
B. … et des prix de marché Q° 1 :Comment pouvez-vous expliquer l'augmentation du prix de vente ? La hausse du prix de vente du producteur peut s'expliquer par une demande plus importante peut-être due par exemple à une hausse des salaires, car la courbe d'offre reste identique. CM P O Cm Quand le profit est maximum, le prix égale le Cm Cas n°1 300 300 250 250 185 p D’ D Quantités q q Q ° 2 : Conséquence sur l'offre du producteur ? L'offre de tondeuses augmente car la hausse du prix de vente favorise le producteur. La zone de profit doit augmenter. M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

29 M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales
B. … suite Q° 3 :Comment pouvez-vous expliquer la baisse du prix de vente ? Les prix baissent ici car davantage de producteurs se présentent sur le marché alors que la courbe de demande reste identique. En fait, les consommateurs font jouer la concurrence entre producteurs ("loi" de l'offre et de la demande). CM P O Cm O’ Cas n°2 300 250 250 185 185 p D Quantités q q Q ° 4 : Conséquence sur l'offre du producteur ? L'offre diminue. Le profit est nul car le prix de vente, 185 €, est égal au coût moyen (et à son minimum). La zone de profit doit disparaître. Q ° 5 : Que se passera-t-il si le prix diminue encore ? Que peut faire le producteur ? Si le prix diminue, quelles que soient les quantités produites, le producteur fera des pertes; il doit absolument réduire ses coûts (envisager des possibilités). M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

30 M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales
B. … suite Q° 6 : Le producteur fait-il à nouveau du profit ? Pourquoi ? Oui. Il a réduit ses coûts grâce à du progrès technique, à une baisse de certaines rémunérations (surtout salaire d'embauche), etc. Q ° 7 : Repassez en rouge, sur ces trois graphiques, la courbe d'offre du producteur. CM P Cm O’ Cas n°3 185 185 p D Quantités q q Q ° 8 : Pourquoi les économistes néo-classiques ou libéraux défendent-ils la CPP ? La C.P.P. permet d'aboutir à une situation optimale pour la collectivité. La concurrence peut faire baisser les prix et augmenter la production, favorisant les consommateurs. Les firmes, non rentables, sont éliminées du marché. À long terme, le profit est nul. Pour réaliser à nouveau des profits, les producteurs devront réduire leurs coûts. De nouveaux producteurs seront attirés et les prix diminueront. M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales

31 M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales
Plan du chapitre suivant : I. Dans la réalité, la concurrence est rarement parfaite ; … 1. Les stratégies de concentration et d’alliance … 2. … et les stratégies de différenciation et d’innovation… 3. … conduisent à une concurrence monopolistique II … Dans la réalité, les limites du marché sont nombreuses… 1. L'existence de biens collectifs suscite des comportements de passager clandestin… 2. La complexité des interdépendances économiques et sociales entraîne des externalités 3. L’asymétrie de l’informations remet en cause l’efficacité du marché III. … si bien que le marché apparaît institutionnalisé 1. Ordre « naturel » pour Smith voire spontané pour Hayek, …. 2. … c’est une institution pour Polanyi … 3. Finalement, tout ne se « marchande » pas M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales


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