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Poèmes et Strophes.

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1 Poèmes et Strophes

2 Observons

3 Une strophe est un groupe de vers formant une unité et répondant
CHANSON D’AMOUR Dieu ! qu’il la fait bon regarder La gracieuse bonne et belle ! Pour les grands biens qui sont en elle, Chacun est prêt de la louer. Qui se pourrait d’elle lasser ? Toujours sa beauté renouvelle. Dieu ! qu’il la fait bon regarder, Par deçà, ni delà la mer, Ne sais dame ni demoiselle Qui soit en tous biens parfaits telle ; C’est un songe que d’y penser. Dieu ! qu’il la fait bon regarder ! Charles d’Orléans, Œuvres poétiques Comment appelle-t-on chaque partie encadrée ? Une strophe est un groupe de vers formant une unité et répondant à d'autres strophes dans un poème.

4 Combien y a-t-il de vers dans chaque strophe ?
Elle et lui Je me souviens de leur rencontre comme si elle datait d’hier. Il était riche comme Crésus, elle était pauvre comme Job. Il avait poussé comme une asperge, elle était haute comme trois pommes. Il était maigre comme un clou, elle était dodue comme une caille. Il était beau comme un astre, elle était laide comme un pou. Il était doux comme un agneau, elle était méchante comme une teigne. Il était malin comme un singe, elle était bête comme une oie. Il était naïf comme un enfant qui vient de [naître, elle était rusée comme un renard. Il était têtu comme un âne, elle était changeante comme une [girouette. Il était muet comme une carpe, elle était bavarde comme une pie. Il était timide comme un collégien, elle était effrontée comme un page. Il était précis comme une horloge, elle était tête en l’air comme pas deux. BEAU (Michel), Jonglerimes distiques Combien y a-t-il de vers dans chaque strophe ?

5 quatrains Combien y a-t-il de vers dans chaque strophe ?
Le temps a laissé son manteau de vent, de froidure et de pluie, et s’est vêtu de broderie, de soleil rayant, clair et beau. Il n’y a bête ni oiseau qu’en son jargon ne chante ou crie de vent, de froidure et de pluie. Rivière, fontaine et ruisseau Portent en livrée jolie Gouttes d’argent d’orfèvrerie ; Chacun s’habille de nouveau. Le temps a laissé son manteau. Charles d’Orléans Combien y a-t-il de vers dans chaque strophe ?

6 Combien y a-t-il de vers dans ce poème ?
L’ADIEU J’ai cueilli ce brin de bruyère L’automne est morte souviens-t’en Nous ne nous verrons plus sur terre Odeur du temps brin de bruyère Et souviens-toi que je t’attends APOLLINAIRE (Guillaume), Alcools. Ce poème est un quintil. Combien y a-t-il de vers dans ce poème ?

7 Ce poème est composé de sixains.
CHANSON D’AUTOMNE Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon cœur D’une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte. VERLAINE (Paul), Poèmes Saturniens Ce poème est composé de sixains. Combien y a-t-il de vers dans chaque strophe ?

8 Ce poème est composé de huitains.
SI LE BON DIEU L’AVAIT VOULU Si le Bon Dieu l’avait voulu Lanturlurette lanturlu J’aurais connu la Cléopâtre Et je ne t’aurais pas connue Sans ton amour que j’idolâtre Las, que fussé-je devenu ? J’aurais connu la Messaline Agnès, Odette et Mélusine J’aurais connu la Pompadour Noémi, Sarah, Rebecca, La fille du Royal Tambour Et la Mogador et Clara. Mais le Bon Dieu n’a pas voulu Que je connaisse leurs amours Je t’ai connue, tu m’as connu Gloire à Dieu au plus haut des nues Las, que fussé-je devenu? Sans toi la nuit, sans toi le jour Paul Fort Ce poème est composé de huitains. Combien y a-t-il de vers dans chaque strophe ?

9 PENSÉES DES MORTS Voilà les feuilles sans sève Qui tombent sur le gazon ; Voilà le vent qui s’élève Et gémit dans le vallon ; Voilà l’errante hirondelle Qui rase du bout de l’aile L’eau dormante des marais ; Voilà l’enfant des chaumières Qui glane sur les bruyères Le bois tombé des forêts.

10 C’est la saison où tout tombe
Aux coups redoublés des vents ; Un vent qui vient de la tombe Moissonne aussi les vivants : Ils tombent alors par mille, Comme la plume inutile Que l’aigle abandonne aux airs, Lorsque des plumes nouvelles Viennent réchauffer ses ailes A l’approche des hivers.

11 C’est alors que ma paupière
Vous vit pâlir et mourir, Tendres fruits qu’à la lumière Dteu n’a pas laissés mûrir ! Quoique jeune sur la terre, Je suis déjà solitaire Parmi ceux de ma saison ; Et quand je dis en moi-même « Où sont ceux que ton coeur aime ? » Je regarde le gazon.

12 C’est un ami de l’enfance,
Qu’aux jours sombres du malheur Nous prêta la providence Pour appuyer notre coeur ; Il n’est plus, notre âme est veuve ; Il nous suit dans notre épreuve Et nous dit avec pitié : « Ami, si ton âme est pleine, De ta joie ou de ta peine Qui portera la moitié ? »

13 C’est une jeune fiancée
Qui, le front ceint du bandeau, N’emporta qu’une pensée De sa jeunesse au tombeau : Triste, hélas ! dans le ciel même, Pour revoir celui qu’elle aime Elle revient sur ses pas, Et lui dit : « Ma tombe est verte Sur cette terre déserte Qu’attends-tu ? je n’y suis pas ! »

14 C’est l’ombre pâle d’un père
Qui mourut en nous nommant ; C’est une soeur, c’est un frère, Qui nous devance un moment, Tous ceux enfin dont la vie, Un jour ou l’autre ravie, Emporte une part de nous, Semblent dire sous la pierre « Vous qui voyez la lumière, De nous vous souvenez-vous ? »

15 Ce poème est composé de dizains
Voilà les feuilles sans sève Qui tombent sur le gazon ; Voilà le vent qui s’élève Et gémit dans le vallon ; Voilà l’errante hirondelle Qui rase du bout de l’aile L’eau dormante des marais ; Voilà l’enfant des chaumières Qui glane sur les bruyères Le bois tombé des forêts. Lamartine Ce poème est composé de dizains

16 Une strophe est un groupe de vers
formant une unité et répondant à d'autres strophes dans un poème. Un distique est un groupe de 2 vers ; un tercet, un groupe de 3 vers ; un quatrain comprend 4 vers ; un quintil comprend 5 vers ; un sixain comprend 6 vers ; un huitain comprend 8 vers ; un dizain comprend 10 vers.

17 Une ballade est un poème de 3 huitains d'octosyllabes ou
LE VERGER DU ROI LOUIS Sur ses larges bras étendus, La forêt où s’éveille Flore, A des chapelets de pendus Que le matin caresse et dore. Ce bois sombre, où le chêne arbore Des grappes de fruits inouïs Même chez le Turc et le More, C’est le verger du rois Louis. Tous ces pauvres gens morfondus, Roulant des pensers qu’on ignore, Dans des tourbillons éperdus Voltigent, palpitants encore. Le soleil levant les dévore. Regardez-les, cieux éblouis, Danser dans les feux de l’aurore. C’est le verger du roi Louis. Ces pendus, du diable entendus, Appellent des pendus encore. Tandis qu’aux cieux, d’azur tendus, Où semble luire un météore, La rosée en l’air s’évapore, Un essaim d’oiseaux réjouis Par dessus leur tête picore. Envoi Prince, il est un bois que décore Un tas de pendus enfouis Dans le doux feuillage sonore. C’est le verger du roi Louis Théodore de Banville. Une ballade est un poème de 3 huitains d'octosyllabes ou de 3 dizains de décasyllabes et d’un envoi.

18 LE VERGER DU ROI LOUIS Sur ses larges bras étendus, La forêt où s’éveille Flore, A des chapelets de pendus Que le matin caresse et dore. Ce bois sombre, où le chêne arbore Des grappes de fruits inouïs Même chez le Turc et le More, C’est le verger du rois Louis.

19 Tous ces pauvres gens morfondus,
Roulant des pensers qu’on ignore, Dans des tourbillons éperdus Voltigent, palpitants encore. Le soleil levant les dévore. Regardez-les, cieux éblouis, Danser dans les feux de l’aurore. C’est le verger du roi Louis.

20 Ces pendus, du diable entendus,
Appellent des pendus encore. Tandis qu’aux cieux, d’azur tendus, Où semble luire un météore, La rosée en l’air s’évapore, Un essaim d’oiseaux réjouis Par dessus leur tête picore. C’est le verger du roi Louis.

21 Envoi Prince, il est un bois que décore Un tas de pendus enfouis Dans le doux feuillage sonore. C’est le verger du roi Louis Théodore de Banville.

22 Une chanson, contenant un refrain,
LA LEGENDE DE LA NONNE Venez, vous dont l’œil étincelle, Pour entendre une histoire encore, Approchez, je vous dirai celle De doña Padilla del Flor. Elle était d’Alanje où s’entassent Les collines et les halliers Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers ! Il est des filles à Grenade Il en est à Séville aussi Qui pour la moindre sérénade A l’amour demandent merci Il en est qui parfois embrassent Le soir, de hardis cavaliers Enfants, voici les bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers ! Ce n’est pas sur ce ton frivole Qu’il faut parler de Padilla Car jamais prunelle espagnole D’un feu plus chaste ne brilla Elle fuyait ceux qui pourchassent Les filles sous les peupliers. Elle prit le voile à Tolède Au grand soupir des gens du lieu. Comme si, quand on n’est pas laide, On avait droit d’épouser Dieu Peu s’en fallut que ne pleurassent Les soudards et les écoliers. Cachez vos rouges tabliers Or, la belle à peine cloîtrée, L’amour dans son cœur s’installa, Un fier brigand de la contrée Vint alors, et dit : « Me voilà ! » Quelquefois, les brigands surpassent En audace les chevaliers. Enfants, voici les bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers ! Il était laid et très austère, La main plus rude que le gant. Mais l’amour a bien des mystères, Et la Nonne aima le brigand. On voit des biches qui remplacent Leurs beaux cerfs par des sangliers. La Nonne osa, dit la chronique, Au brigand, par l’enfer conduit Au pied de Sainte Véronique, Donnez un rendez-vous la nuit, A l’heure où les corbeaux croassent Volant dans l’ombre par milliers. La Nonne osa, dit la chronique, Au brigand, par l’enfer conduit Au pied de Sainte Véronique, Donnez un rendez-vous la nuit, A l’heure où les corbeaux croassent Volant dans l’ombre par milliers. Enfants, voici les bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers ! Or, quand dans la Nef descendue, La Nonne appela le bandit, Au lieu de la voix attendue C’est la foudre qui répondit. Dieu voulut que ses coups frappassent Les amants, par Satan liés. Cette histoire de la novice, Saint Ildefonse, Abbé voulut, Qu’afin de préserver du vice Les vierges qui font leur salut, Les prieures la racontassent Dans tous les couvents réguliers. Victor Hugo. Une chanson, contenant un refrain, est souvent destinée à être chantée.

23 Un calligramme est un poème dont les mots dessinent le sujet.
APOLLINAIRE (Guillaume),Calligrammes Un calligramme est un poème dont les mots dessinent le sujet.

24 Un calligramme est un poème dont les mots dessinent le sujet.
APOLLINAIRE (Guillaume),Calligrammes Un calligramme est un poème dont les mots dessinent le sujet.

25 L'épopée (texte épique) est un long poème
« Cumpainz Rollant, sunez vostre olifan, Si l'orrat Carles, ki est as porz passant Jo vos pievis, ja returnerunt Franc. — Ne placet Deu, » co li respunt Rollant, « Que co seit dit de nul hume vivant, Ne pur paien que ja seie cornant ! Ja n'en avrunt reproece mi parent, Quant jo serai en la bataille grant E jo ferrai e mii colps e VII cenz, De Durendal verrez l'acer sanglent ; Franceis sunt bon, si ferrunt vassalment ; Ja cil d'Espaigne n'avrunt de mort guarant. » La Chanson de Roland Compagnon Roland, sonnez de votre olifant. Charles l'entendra, qui est au passage des ports ; je vous l'assure, les Français reviendront. — Ne plaise à Dieu, lui répond Roland, qu'homme vivant puisse jamais dire que j'aie sonné du cor pour des païens ! On ne fera jamais tel reproche à mes parents. Quand je serai en pleine bataille, je frapperai mille et sept cents coups, vous verrez l'acier de Durendal tout sanglant. Les Français sont braves, ils frapperont vaillamment. Les gens d'Espagne n'échapperont pas à la mort. » La Chanson de Roland L'épopée (texte épique) est un long poème qui célèbre les hauts faits de héros avec intervention de merveilleux .

26 La fable est un court récit, en vers ou en prose,
LE RENARD ET LES RAISINS Certain Renard Gascon, d'autres disent Normand, Mourant presque de faim, vit au haut d'une treille Des raisins mûrs apparemment Et couverts d'une peau vermeille. Le galand en eût fait volontiers un repas ; Mais comme il n'y pouvait atteindre : Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. Fit-il pas mieux que de se plaindre ? LA FONTAINE (Jean de), Fables, III, 11 La fable est un court récit, en vers ou en prose, qui illustre une vérité morale, sous la forme d'une allégorie.

27 de 2 quatrains d'alexandrins sur 2 rimes et de 2 tercets d'alexandrins
HEUREUX QUI COMME ULYSSE... Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestui-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas ! de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux Que des palais romains le front audacieux ; Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine, Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin, Plus mon petit Liré que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la douceur angevine. Joachim du BELLAY, Regrets, XXXI Un sonnet est un poème de 2 quatrains d'alexandrins sur 2 rimes et de 2 tercets d'alexandrins sur 2 autres rimes.

28 Un rondeau est un poème de 1 quintil, 1 tercet écrit sur 2 rimes
DE SA GRANDE AMIE... Dedans Paris, ville jolie, Un jour, passant mélancolie, Je pris alliance nouvelle A la plus gaie demoiselle Qui soit d’ici en Italie. D’honnêteté elle est saisie, Et crois, selon ma fantaisie, Qu’il n’en est guère de plus belle Dedans Paris. Je ne la vous nommerai mie, Sinon que c’est ma grande amie ; Par un doux baiser que j’eus d’elle, Sans penser aucune infamie, Clément MAROT Un rondeau est un poème de 1 quintil, 1 tercet écrit sur 2 rimes (aabba- aab- aabba).

29 STOP OU ENCORE

30 quatrain Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et, quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. 3 septembre 1847 HUGO (Victor), Les Contemplations, Aujourd’hui, Paucae meae, XIV quatrain

31 LA LEGENDE DE LA NONNE Venez, vous dont l’œil étincelle, Pour entendre une histoire encore, Approchez, je vous dirai celle De doña Padilla del Flor. Elle était d’Alanje où s’entassent Les collines et les halliers Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers ! Il est des filles à Grenade Il en est à Séville aussi Qui pour la moindre sérénade A l’amour demandent merci Il en est qui parfois embrassent Le soir, de hardis cavaliers Enfants, voici les bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers ! Ce n’est pas sur ce ton frivole Qu’il faut parler de Padilla Car jamais prunelle espagnole D’un feu plus chaste ne brilla Elle fuyait ceux qui pourchassent Les filles sous les peupliers. Elle prit le voile à Tolède Au grand soupir des gens du lieu. Comme si, quand on n’est pas laide, On avait droit d’épouser Dieu Peu s’en fallut que ne pleurassent Les soudards et les écoliers. Cachez vos rouges tabliers Or, la belle à peine cloîtrée, L’amour dans son cœur s’installa, Un fier brigand de la contrée Vint alors, et dit : « Me voilà ! » Quelquefois, les brigands surpassent En audace les chevaliers. Enfants, voici les bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers ! Il était laid et très austère, La main plus rude que le gant. Mais l’amour a bien des mystères, Et la Nonne aima le brigand. On voit des biches qui remplacent Leurs beaux cerfs par des sangliers. La Nonne osa, dit la chronique, Au brigand, par l’enfer conduit Au pied de Sainte Véronique, Donnez un rendez-vous la nuit, A l’heure où les corbeaux croassent Volant dans l’ombre par milliers. La Nonne osa, dit la chronique, Au brigand, par l’enfer conduit Au pied de Sainte Véronique, Donnez un rendez-vous la nuit, A l’heure où les corbeaux croassent Volant dans l’ombre par milliers. Enfants, voici les bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers ! Or, quand dans la Nef descendue, La Nonne appela le bandit, Au lieu de la voix attendue C’est la foudre qui répondit. Dieu voulut que ses coups frappassent Les amants, par Satan liés. Cette histoire de la novice, Saint Ildefonse, Abbé voulut, Qu’afin de préserver du vice Les vierges qui font leur salut, Les prieures la racontassent Dans tous les couvents réguliers. Victor Hugo.

32 IL N’Y A PAS D’AMOUR HEUREUX
Rien n’est jamais acquis A l’homme ni sa force, Ni sa faiblesse ni son cœur Et quand il croit ouvrir ses bras Son ombre est celle d’une croix Et quand il veut serrer Son bonheur il le broie Sa vie est un étrange Et douloureux divorce Il n’y a pas d’amour heureux. Sa vie elle ressemble A ces soldats sans armes Qu’on avait habillés Pour un autre destin A quoi peut leur servir De se lever matin Eux qu’on retrouve au soir Désarmés, incertains Dites ces mots « ma vie » Et retenez vos larmes Mon bel amour, mon cher amour Ma déchirure Je te porte dans moi Comme un oiseau blessé Et ceux-là sans savoir Nous regardent passer Répétant après moi Ces mots que j’ai tressés Et qui pour tes grands yeux Tout aussitôt moururent Il n’y a pas d’amour heureux. Le temps d’apprendre à vivre Il est déjà trop tard Que pleurent dans la nuit Nos cœurs à l’unisson Ce qu’il faut de regrets Pour payer un frisson Ce qu’il faut de malheurs Pour la moindre chanson Ce qu’il faut de sanglots Pour un air de guitare Aragon.


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