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Séminaire de formation
Méthodes d’Audit Cycle Trésorerie 2005 Principales caractéristiques : Au « carrefour » de tous les autres cycles : la quasi-totalité des opérations de l ’entreprise aboutissent à un dénouement monétaire. Danger de détournement et de mauvaise utilisation de fonds, renforcé par l ’importance du volume des opérations à enregistrer. Les valeurs en banque ne reflètent généralement pas l ’importance des mouvements.
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Revue du contrôle interne Révision des comptes
S O M M A I R E Introduction Fondamentaux comptables approche de la démarche d’audit Objectifs d’Audit Revue du contrôle interne Révision des comptes Conclusion Rôle et responsabilité de l’assistant Cas général : Thèmes / Rubriques des comptes Emprunts, Liquidités, Valeurs mobilières de placement et concours bancaires courants. Cas particuliers : emprunts obligataires convertibles, obligations échangeables à primes de remboursement, participation des salariés aux fruits de l ’expansion, prêts participatifs. Quizz Après présentation du sommaire, introduction du quizz et 10 à 15’ de préparation La correction se fait en 3 temps: Correction immédiate de la partie 1 « Fondamentaux comptables » « Démarche d’audit », partie 2.1 et 2.2 du quizz: correction au fil de la présentation (partie 2: contrôle interne) Partie 2.3: Révision des comptes: correction au fil de la présentation (slides partie 3)
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Cycle Trésorerie OBJECTIFS D’AUDIT
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Risques généraux Détournement Gestion optimisée
DES TRAVAUX A METTRE EN ŒUVRE en respectant des objectifs d’audit suivants : Détournement Gestion optimisée Justification régulière des comptes EXHAUSTIVITE REALITE UNICITE CONCERNE L’ENTREPRISE BONNE PERIODE BON COMPTE BON MONTANT
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Objectifs d’audit TRAVAUX OBJECTIFS
Rapprochements bancaires, circularisation, contrôle de pièces, contrôle de caisse Revue du contrôle interne, contrôle de pièces Revue du contrôle interne, circularisation Revue du contrôle interne, contrôle de l’apurement des écritures en rapprochement, opérations en devises Revue du contrôle interne, rapprochements bancaires OBJECTIFS réalité concerne l’entreprise sans oubli (exhaustivité) sans double emploi dans le bon compte pour le bon montant sur la bonne période
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Exemple de calendrier type de réalisation des travaux
PREPARATION Lettre de mission Approche Planification Programmes de travail SEMESTRIEL Examen limité des comptes de filiales Examen limité des comptes (consolidés) semestriels Rapport semestriel INTERIM Examen du contrôle interne Ajustements de l’ap- proche et des pro- grammes de travail Autres contrôles PREFINAL / FINAL Audit des soldes du bilan et du compte de résultat BOUCLAGE Contrôle de l’annexe Contrôle du rapport de gestion Bouclage juridique Emission des rapports Identification et planification de l’audit informatique: banques, assurances, entreprises avec flux financiers importants Recensement et analyse des principaux contrats (emprunts, instruments dérivés…) Revue analytique (compte de résultat, soldes du bilan) Sondages limités: écritures d’inventaire (intérêts courus…), Rapprochements Bancaires, valorisation des instruments finan- ciers Contrôle interne: Autorisations, moyens de paiement, caisse Audit informatique SI Revue approfondie de contrats: emprunts, instruments dérivés Antériorité et justification comptable Engagements hors Bilan Lancement des circularisations Sondages Exploitation des Conclusions APPLICATION AU CYCLE TRESORERIE Insister sur la notion de « calendrier type » pouvant être aménagé selon l’organisation de la mission: Pré final allégé / approfondi Revue informatique en fonction volumétrie / risque SI Etc Insister sur la responsabilité de l’AD: La gestion et l’exploitation des circularisations La formalisation des travaux et la réalisation du mémo de section etc
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REVUE DU CONTRÔLE INTERNE
Cycle Trésorerie REVUE DU CONTRÔLE INTERNE
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2. Revue du contrôle interne
2.1. Objectifs du contrôle interne pour le cycle Trésorerie 2.2. Connaissances des opérations 2.3. Evaluation du contrôle interne 2.4. Conséquences induites par les conclusions sur le contrôle interne
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2.1. Objectifs du contrôle interne pour le cycle
Les paiements sont faits à des fins autorisées et par un nombre limité de personnes habilitées à le faire. Les encaissements font l’objet d ’un suivi. Les opérations de trésorerie sont correctement enregistrées. Les actifs liquides sont correctement protégés. La gestion de trésorerie est optimisée sans faire courir de risques indus à l’entreprise. (source : MEN) Un lien étroit est à opérer lors du travail sur la trésorerie avec l ’examen des cycles « achats-fournisseurs » (décaissements) et « ventes-clients » (encaissements).
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2.2. Connaissance des opérations
Cette phase permet de compléter et de mettre à jour les informations à caractère permanent et pluriannuel Elle porte sur les opérations, l’environnement externe, l’organisation interne et les méthodes et principes comptables de l’entité Prise de connaissance des principes et méthodes comptables - principes de comptabilisation des opérations de banque - principes de distinction titres immobilisés / valeurs mobilières de placement - valorisation des actifs financiers et instruments dérivés RECENSEMENT Emission et encaissement de chèques Couvertures (change, taux…) Virements
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2.2 Connaissance des opérations
Principaux services intervenants Enregistrement des règlements émis et reçus Transmission au service Trésorerie des demandes de règlement Rapprochement bancaire Comptabilité Courrier Réception des règlements et transmission au Service Trésorerie Plusieurs fonctions peuvent incomber à un même service. Il faut s ’assurer qu ’elles ne sont pas exécutées par la même personne : en l ’occurrence, veiller à la claire distinction entre la fonction d ’enregistrement et la fonction de contrôle et de la formalisation de la séparation de ces fonctions (par un visa du supérieur par exemple). Émission des règlements Endossement des règlements reçus Contrôle de la réalité des flux par rapport aux pièces Gestion de la trésorerie Trésorerie
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2.3. Evaluation du contrôle interne
Principales phases du cycle Outils de revue du contrôle interne Compétences pluridisciplinaires nécessaires
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2.3.1. Principales phases du cycle
INTERNE EXTERNE Autorisation de Paiement Enregistrement & émission Rapprochement bancaire Moyen Relevés bancaires Banque Cet organigramme montre le rôle de chaque intervenant dans les différents procédures : Les paiements : il s ’agit de suivre le circuit de l ’acceptation de la facture d ’achat à l ’émission et la comptabilisation du paiement. Les encaissements : il s ’agit de suivre le circuit de la réception des règlements jusqu ’au lettrage des règlements avec les balances auxiliaires. Les opérations de trésorerie : il s ’agit de vérifier la sécurisation des opérations et leur enregistrement dans les comptes (par le contrôle des visas et des rapprochements bancaires). Les actifs liquides : il s ’agit de vérifier que les actifs sont protégés. La gestion de trésorerie : généralement, c ’est ici que nous pouvons apporter notre valeur ajoutée, notamment auprès des PME, par la mise en place des outils de prévision.
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2.3.1. Principales phases du cycle: Paiements
Contrôle des pièces et matérialisation des règlements émis sur les factures Établissement des habilitations et pouvoirs (et mise à jour régulière) Séparation des fonctions (contrôle des pièces, gestion des journaux et émission du règlement) Risques potentiels : Décaissements non justifiés: il faut donc s ’assurer du contrôle par la personne signant les chèques (ou émettant un ordre de règlement) des factures et pièces justificatives; de la séparation des tâches; de la fixation des seuils au delà desquels une double signature est nécessaire et de la mise à jour périodique des pouvoirs. Double règlement: il faut donc s ’assurer de la matérialisation du règlement sur la facture (pour éviter le double règlement); de la domiciliation systématique des traites et billets à ordre.
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2.3.1. Principales phases du cycle: Encaissements
Suivi des chèques endossés et remis en banque et rapprochement aux paiements reçus Enregistrement immédiat et contrôle des effets reçus (montant, échéance et domiciliation) Rapprochement des effets en portefeuille avec les soldes comptables Risques potentiels : Détournement : les contrôles doivent être effectués par une personne ne participant pas à l ’enregistrement des opérations de banque. Encaissements tardifs : les contrôles doivent être effectués a posteriori pour ne pas retarder la réception des fonds et leur enregistrement comptable.
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2.3.1. Principales phases du cycle: Opérations de trésorerie
Séparation des fonctions Établissement régulier des rapprochements bancaires et recherche systématique des montants inhabituels et anciens en rapprochement Contrôle indépendant des rapprochements bancaires Contrôle systématique des échelles d’intérêts Risques potentiels : Détournement : il est essentiel de séparer les fonctions suivantes: courrier, approbation des pièces justificatives, signature des chèques, envoi des chèques, rapprochement bancaire, comptabilité clients, comptabilité fournisseur, facturation, gestion de la caisse. Frais financiers non justifiés : l ’analyse des montants en rapprochement permet également de s ’assurer que la banque enregistre correctement les opérations et ne facture pas des frais financiers non justifiés ; il est primordial de vérifier l ’existence du contrôle systématique des échelles d ’intérêts, qui permet de s ’assurer de la réalité et de l ’exhaustivité des frais financiers.
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2.3.1. Principales phases du cycle: Actifs liquides
Mise à jour régulière des signatures autorisées auprès des banques Protection de l ’accès aux chéquiers Protection et suivi des mouvements de caisse Risques potentiels : Risque de perte Nota bene : L ’exploitation de la réponse de circularisation est essentielle pour s ’assurer que les habilitations à engager financièrement l ’entreprise sont respectées.
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2.3.1. Principales phases du cycle: Gestion de trésorerie
Politiques du crédit-clients et du crédit-fournisseurs indépendantes des opérationnels Système de gestion de trésorerie en date de valeur Système de gestion prévisionnelle des besoins de trésorerie fiable Risques potentiels : Alourdissement de la charge financière Enjeu de la gestion de la trésorerie: La trésorerie est un indicateur clé de la bonne santé de l ’entreprise. Souvent inexistant au sein de la PME-PMI, le tableau prévisionnel de trésorerie annuel est cependant primordial au pilotage de l’entreprise. Sa lecture révèle instantanément les périodes de besoins ou d’excédents de trésorerie. Il offre l’anticipation nécessaire à la recherche des moyens de financement à court terme ou des meilleurs placements. La gestion de la trésorerie au quotidien de l ’entreprise permet d’anticiper les actions à entreprendre auprès des clients, fournisseurs et banquiers. Une bonne gestion de la trésorerie permet de : placer de façon optimale les excédents à court terme (comptes à terme, titres de créances négociables…), trouver la meilleure solution pour pallier un manque de trésorerie à court terme (ex.: financement du poste client par l ’escompte, le Dailly simple ou notifié, l ’affacturage…).
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2.3.2. Outils de revue du contrôle interne
Entretiens auprès des différents intervenants. Organigramme des flux (« flow chart »), mettant en évidence les délais de traitement de chaque processus et la séparation des fonctions entre les personnes et les services. Tableau des forces et faiblesses apparentes. Tests de permanence (pour vérifier les forces). Recommandations (qui doivent être suivies, soit au Final, soit à l ’intervention suivante). Enchaînement pédagogique Introduire le cas n°1 « ARUM intérim » Lors de la conclusion, mettre en avant le recours potentiel à des compétences diversifiées (SIOM, Magellan…) (cf slide suivant) Exercice n°1
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2.3.3. Evaluation du contrôle interne
Compétences nécessaires Intervenants Eléments revus Fiscalistes et juristes Revue des conventions de trésorerie (pool de trésorerie groupe) Examen critique des contrats d’emprunts avec clauses d’intéressement, garanties de passif … Des instruments financiers (conventions, …) Systèmes d'informations Tâches générales : déversements comptables, carto- (SIOM) graphies des systèmes, fiabilité et sécurité des données Doctrine Principes comptables et d’écritures sur l’évaluation d’instruments financiers
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2.4. Conséquences induites par les conclusions
Adaptation de l’approche Lors de l’élaboration de l’approche en début de mission, utiliser les conclusions de l’audit N-1 et du dossier permanent pour orienter Les travaux de contrôle interne de l’exercice N : a-t-on appliqué les recommandations faites, Les tests de validation à réaliser en fonction de la qualité du contrôle interne relevée : tests sur la nouvelle procédure, tests de validation et de permanence Après la phase de contrôle interne: mise à jour du mémorandum d’approche et orientation / définition des travaux à réaliser au préfinal et final Une procédure fiable lui permettra de limiter le champ de révision Une procédure faible le conduira à faire des diligences approfondies sur certains risques La revue du contrôle permet d ’orienter les travaux au final. Plusieurs cas de figures se présentent : Le contrôle interne est fiable: les travaux sont donc allégés. Par exemple: le travail sur les rapprochements bancaires se limitera au cadrage des soldes comptable et bancaire et à la revue de la nature des écritures en rapprochement (pertinence et absence de montants aberrants); la revue des frais financiers se limitera à un test de cohérence du coût de l ’endettement par rapport à l ’endettement moyen; La revue du contrôle interne révèle des faiblesses: nous devons effectuer de nouvelles diligences. Par exemple : si le contrôle interne relatif aux opérations de trésorerie est insuffisant, il convient de s ’assurer que les recommandations formulées (renforcement du contrôle et analyse systématique des montants inhabituels en rapprochements) ont été respectées, par le contrôle sur pièces de la matérialisation du visa du supérieur et le contrôle par sondage des écritures en rapprochement.
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Cycle Trésorerie REVISION DES COMPTES
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Révision des comptes 3.1 Préparation du final 3.2 Travaux de contrôle
3.3 Mémo de synthèse 3.4 Contrôle de l’annexe
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3.1 Préparation du final Préparation de la circularisation des banques : Confirmation ouverte Circularisation exhaustive des banques Relance des banques avant l ’intervention finale Utilisation au final : cf. travaux de contrôle La procédure de confirmation est appliquée à tous les comptes bancaires y compris ceux ayant des soldes nuls ou sans mouvements. L'ensemble des informations obtenues fera l'objet d'une exploitation. Pour les comptes fermés au cours de l ’exercice, obtenir la confirmation par la(les) banque(s) de la clôture des comptes courants. Il ne faut pas oublier de faire signer les lettres de demande par une personne habilitée à faire fonctionner les comptes bancaires.
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3.2. Travaux de contrôle (1/2)
1. Etablissement de la feuille maîtresse 2. Revue analytique des principaux postes 3. Validation des rapprochements bancaires 4. Exploitation des réponses à la circularisation 5. Validation des emprunts et des dettes financières Valider les montants inscrits au passif Contrôler les frais financiers Valorisation et comptabilisation des instruments financiers
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3.2. Travaux de contrôle (2/2)
6. Validation des VMP Contrôle de la réalité et de la correcte évaluation du solde comptable, Contrôle du résultat de cession des VMP, Contrôle de la valeur de réalisation des VMP: la plus-value latente doit être réintégrée dans le résultat fiscal. 7. Contrôle de la caisse (inventaire, tests sur pièces) 8. Contrôle de la valorisation des comptes en devises Validation du résultat financier Validation des engagements financiers hors bilan
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3.2.1 Etablissement de la feuille maîtresse
Rappel rapide des principes méthodologiques Présentation des comptes concernés : Situation de trésorerie + Actif: Comptes courants financiers Valeurs mobilières de placement (VMP) Comptes de banques Caisses - Passif: Emprunts auprès des établissements de crédit Dépôts reçus Participation Comptes courants financiers = Trésorerie nette Compte de résultat 76 - Produits financiers Charges financières Hors bilan Effets escomptés non échus Cautions, engagements donnés La feuille maîtresse doit permettre de présenter de façon synthétique la situation financière de l ’entreprise, dont on fera mention dans la synthèse générale. Idem pour le résultat financier.
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3.2.1 Etablissement de la feuille maîtresse
Cas n° 2: PCG France Exercice n°2
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3.2.2 Revue analytique Établir la cohérence du solde de trésorerie par rapport au solde N-1, aux principales opérations de l’exercice et, le cas échéant, par comparaison au budget de trésorerie. Réaliser un tableau des flux de trésorerie ou un tableau de financement en mettant en évidence les principales contributions de la variation (investissements, variation du capital social, dividende, évolution du BFR…). Travaux à effectuer Objectifs
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3.2.3. Validation des rapprochements bancaires
Force probante Le rapprochement bancaire permet de confronter la comptabilité (source interne) de l’entreprise avec celle de la banque (source externe). Pourquoi valider un rapprochement bancaire ? La validation du rapprochement bancaire et l’analyse des montants en rapprochement permettent de s ’assurer que les règles comptables sont respectées. Considérant que la trésorerie est le carrefour des opérations de l ’entreprise, le rapprochement bancaire permet de s ’assurer du correct enregistrement des opérations. Objectif S ’assurer que le solde comptable est le reflet fidèle de la position de trésorerie de l’entreprise. Rappel des règles comptables: Les chèques non encaissés ne doivent pas figurer dans le solde banques qui apparaissent au bilan (mais dans le compte des effets à recevoir). Les virements reçus ne sont enregistrés qu ’à la réception de l ’avis de crédit correspondant. Les chèques qui se sont révélés sans provision ne doivent pas être maintenus dans le compte de trésorerie. Les avoirs en devises doivent être évalués d ’après le dernier cours officiel connu à la date du bilan. Le contrôle des rapprochements bancaires a pour buts: de s ’assurer que les soldes comptables de banques correspondent effectivement à des actifs liquides; de s ’assurer de l ’exhaustivité des enregistrements: s ’assurer qu ’il n ’existe pas d ’écriture non enregistrée par l ’entreprise dans l ’état de rapprochement (risque d ’incidence sur le résultat ou le niveau de la trésorerie)
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3.2.3. Validation des rapprochements bancaires
Vérification des soldes figurant au rapprochement : le solde bancaire doit être pointé au relevé bancaire et le solde comptable à la balance générale. Contrôle arithmétique du rapprochement. Examen critique de la nature des écritures en rapprochement (nature, volume et valeur de ces écritures) Contrôle par sondage du correct apurement des écritures en rapprochement sur les relevés M+1, M+2 Travaux à effectuer
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3.2.3. Validation des rapprochements bancaires
Exemple de rapprochement bancaire : Solde suivant relevé de banque Opérations non comptabilisées par la banque : - Chèques non débités ( ) - Effets non crédités Solde ajusté Solde d’après la comptabilité - Opérations non comptabilisées par l’entreprise : - Impayés ( ) - Prélèvements automatiques (65 000) - Agios bancaires (25 615) Chèques non débités : il faut s ’assurer que les chèques sont correctement débités au cours du mois suivant la clôture (sur la base des relevés bancaires M+1) et analyser les montants significatifs non apurés (détection d ’un litige avec le fournisseur). Effets non crédités : il faut tester par sondage l ’apurement de ces effets sur le mois suivant. Pour les montants significatifs non apurés, il convient de s ’interroger sur le risque client (ex: rejet par la banque) et sur l ’existence d ’un litige avec le client. Impayés : ils ne devraient pas figurer en disponibilité mais en créance douteuse. Il convient de s ’interroger sur le niveau de dépréciation de cette créance. Agios bancaires : il faut s ’assurer que les agios bancaires sont correctement provisionnés dans les comptes. Cas n°3: « ARUM rapprochements bancaires » Exercice n°3
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3.2.4 Exploitation des circularisations
S’assurer du caractère exhaustif des engagements hors bilan, de la réalité des actifs de l’entreprise et de l’habilitation des personnes ayant pouvoir d’engager l’entreprise Rapprocher les données chiffrées confirmées de la comptabilité. Contrôler que les habilitations sont correctement mises à jour auprès des banques. Contrôler la valeur liquidative et la valeur d’inventaire des SICAV à la clôture. Recenser les engagements hors bilan et contrôler leur mention exhaustive dans l’annexe. Travaux à effectuer Objectifs Les confirmations bancaires sont effectuées à la date de clôture. L'objectif de ces confirmations est autant d'obtenir des informations utiles à l’audit de l’entité que d’obtenir la confirmation des soldes bancaires proprement dits. En dehors de la confirmation des soldes, les principales informations demandées concernent : les effets remis à l'encaissement, les effets remis à l'escompte et non échus, le relevé des titres en dépôt, le montant des crédits de toute nature accordés et utilisés et les conditions d'utilisation, Il est important que sur les confirmations figurent les traces de l'exploitation de chacune des informations communiquées par la banque. Il est également important de rappeler que la circularisation permet La validation des personnes habilitées à faire fonctionner le compte et leur autorisation de lever des crédits Le recensement des engagements hors bilan
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3.2.5. Validation des dettes et emprunts financiers
S ’assurer que les dettes et emprunts financiers sont exhaustifs et correctement évalués. S’assurer que les produits et frais financiers concernant les opérations de trésorerie sont inscrits au compte de résultat Objectifs Faire le lien bilan / compte de résultat Valider les mouvements des emprunts et dettes financiers: Rapprocher aux pièces (contrats nouveaux, pièces de banque justifiant des mouvements de fonds) Vérifier la comptabilisation des frais d’émission des emprunts et leur mode d ’amortissement Valider la correcte évaluation des sommes inscrites au passif (principal et intérêts courus) Contrôler que les sommes inscrites au passif correspondent au principal restant dû du tableau d ’amortissement Contrôler que les dettes en devises sont évaluées au cours du jour d ’inventaire. Contrôler la cohérence de la variation du coût net de l ’endettement par la rapport à l ’évolution de l ’endettement net moyen et aux variations des taux d ’intérêt. Travaux à effectuer Si les emprunts sont contractés auprès d'organismes ayant des administrateurs communs ou auprès d'administrateurs (membres du conseil de surveillance), vérifier que les conditions pratiquées sont normales. Sinon vérifier le respect des procédures d'approbation des conventions réglementées (art du code de commerce). Vérifier que les dettes garanties par des sûretés réelles font l'objet d'une mention dans l'annexe lorsqu'elles ont un caractère significatif à certains types d'emprunts. « Endettement net » = dettes et emprunts financiers, diminués des disponibilités. On parle également de « Trésorerie nette ». Contrôler la cohérence du coût de l ’endettement net: il s ’agit de rationaliser la variation du coût de l ’endettement net entre N-1 et N, en la ventilant entre l ’effet de base (lié à la variation de l ’endettement net moyen) et l ’effet de taux (lié à la variation du taux d ’intérêt moyen). Intérêts courus: vérifier le respect du principe de séparation des exercices. Rappeler que toute validation d’éléments bilantiels a un impact Sur le résultat financier Sur les produits et surtout charges d’exploitation (compte frais bancaires en services extérieurs (classe 62)
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Faire le lien bilan / compte de résultat
Validation des VMP Objectifs S’assurer que les VMP sont inscrites dans les comptes pour leur correcte valeur d ’achat. S’assurer que le produit net de cession des VMP est correctement calculé. Faire le lien bilan / compte de résultat Valider la réalité et correcte évaluation des mouvements de souscription et de rachat de VMP intervenus au cours de l’exercice. Vérifier la correcte application de la méthode FIFO pour le calcul du résultat net de cession des VMP. Cas n°4 « Établissement d’un tableau de VMP » Exercice n°4
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3.2.6. Validation des VMP Contrôle de la réalité des mouvements
Travaux à effectuer Contrôle de la réalité des mouvements Obtenir le tableau des mouvements de VMP depuis la dernière clôture. Sélection des mouvements significatifs et rapprochement aux pièces de banque correspondantes. Validation du résultat de cession des VMP Valider le résultat net de cession des VMP : contrôler la correcte application de la méthode FIFO (« First in first out ») pour le calcul du résultat de cession des VMP. contrôler que le résultat total de cession des VMP est effectivement enregistré dans le compte 767. Plus-value latente sur VMP : La plus-value latente est généralement obtenue grâce à la confirmation des banques où sont domiciliées les VMP (noter que les cours de clôture sont aussi disponibles sur Internet). La plus-value est réintégrée dans le résultat fiscal de l ’exercice et soumise à l ’impôt sur les sociétés au taux commun. Elle sera déduite du résultat fiscal de l ’exercice suivant. Généralement, en raison de ce traitement fiscal, les entreprises effectuent un « va et vient » sur les VMP à la clôture, afin d ’encaisser la plus-value. Validation la plus-value latente sur VMP Valider la plus-value latente sur VMP (à réintégrer dans le résultat fiscal) : rapprochement du montant confirmé par la banque.
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3.2.7. Contrôle de la caisse Objectif
Outils utilisés S’assurer que les opérations transitant par la caisse ont été correctement comptabilisées. S’assurer que le montant figurant à l ’actif correspond effectivement au solde en caisse. Inventaire de la caisse Contrôle de pièces
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3.2.7. Contrôle de la caisse Contrôle des espèces en caisse
Présentation des travaux à effectuer Contrôle des espèces en caisse Recenser exhaustivement les dépôts de caisse, compter les espèces en caisse en présence des responsables et effectuer les rapprochements avec les soldes figurant dans les livres. Vérifier que tous les documents présentés en justification du solde de la caisse ont été régulièrement approuvés. Analyse des soldes S'assurer que les mouvements de fonds entre la caisse et les autres comptes de trésorerie concordent en date et en montant. Rapprocher les écritures concernant les mouvements de fonds des livres de banque et de chèques postaux. Contrôler les dépenses ou encaissements d'un montant inhabituel. Comptage des espèces en caisse : Le comptage des espèces en caisse doit s ’effectuer à la clôture. Si ceci a eu lieu à une date antérieure à la clôture, revoir le journal de caisse pour la période jusqu'à la clôture de l'exercice, et s'assurer que le solde au bilan est correct. La présence d ’un responsable, qui doit être différent de la personne qui tient la caisse, est indispensable car elle garantit la correcte séparation des fonctions.
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3.2.7. Contrôle de la caisse Examen des pièces
Présentation des travaux à effectuer (suite) Examen des pièces Contrôler l'apposition d'un visa authentifiant les pièces de caisse et le pouvoir de la personne qui a apposé son visa. Vérifier l'imputation des pièces recettes et dépenses. Examiner le bien-fondé des opérations de recettes et de dépenses. S'assurer de la concordance entre brouillards, comptes de Grand-Livre, journaux auxiliaires et bilan. Faire des tests sur les opérations de caisse concernant le responsable de la tenue de celle-ci.
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3.2.8. Contrôle de la valorisation des comptes en devises
S’assurer de la correcte évaluation des comptes bancaires et des emprunts libellés en devises. S’assurer de l’exhaustivité et de la correcte évaluation du résultat de change. Contrôle de pièces Obtenir le détail de tous les emprunts en devises (classés par devise) et de tous les comptes bancaires en devises Valider les cours retenus pour la valorisation au 31/12 pour les soldes en devises significatifs Recouper ces états avec les comptes d’écarts de conversion Objectif Outils utilisés Présentation des travaux à effectuer Les comptes en devises doivent être valorisés au cours de clôture. La conversion des comptes bancaires ne donnent pas lieu à la comptabilisation au bilan d ’un écart de conversion : en effet, les rapprochements bancaires sont faits en devises et les écarts de conversion calculés à la clôture sont constatés directement en résultat financier. Qu ’est ce qu ’un écart de conversion ? c ’est le différentiel entre la valeur historique et la valeur convertie au cours de clôture d ’une créance ou d ’une dette en devise. Il figure à l ’actif, si ce différentiel est défavorable à l ’entreprise ou au passif s ’il est favorable. Conversion des emprunts en devises : l ’écart est constaté à l ’actif, lorsque la valeur de l ’emprunt converti au cours de clôture est supérieure à sa valeur historique; l ’écart est constaté au passif, dans le cas contraire. Il s ’en suit qu ’il existe un risque pour l ’entreprise lorsque l ’écart de conversion figure à l ’actif => une provision pour perte de change doit être dotée afin de couvrir intégralement ce risque. Compensation des écarts de conversion : les écarts de conversion actif et passif ne peuvent être compensés qu ’à la seule condition qu ’ils concernent la même devise et que leurs échéances coïncident.
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3.2.8. Contrôle de la valorisation des comptes en devises
Résultat de change: à partir du grand livre des comptes 666 et 766, sélectionner les principaux montants et valider, par un contrôle de pièces, le correct calcul du gain (ou de la perte) de change. Conclure sur la correcte évaluation des dettes en devises et du résultat de change Présentation des travaux à effectuer (suite) Conclure Cas N° 5: « Écart de conversion » Exercice n°5
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3.3. Rédaction du mémo de section
Rédiger un mémo de section reprenant : les objectifs d’audit les données chiffrées - présentation synthétique - éléments de revue analytique les travaux effectués les points notés une conclusion Utilité du mémo de section : Porter à la connaissance du responsable (ou à un tiers) les travaux réalisés au regard des objectifs d ’audit, les points d ’audit et les ajustements. Faciliter la revue des travaux sur le cycle. Permettre au responsable de se forger une opinion sur le cycle. Faciliter la reprise en N+1 des travaux par un autre collaborateur. Il est donc primordial : de renseigner le mémo au fur et à mesure de l ’avancement des travaux, d ’être concis dans les explications, de prendre position et d ’émettre une conclusion sur le cycle. Ajustements : Ils doivent être discutés systématiquement avec le responsable et/ou client. Apprécier le caractère significatif des ajustements relevés. Points à suivre : Les points à suivre relevés en N-1 doivent impérativement être traités. Sinon, ne pas omettre de les mentionner comme points à suivre en N+1.
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3.4. Contrôle de l’annexe Cohérence du paragraphe sur les principes et méthodes (méthode de conversion retenue pour les dettes en devises,…) avec les méthodes en vigueur au sein de l ’entreprise. Validation des données chiffrées. Vérification des ventilations du tableau des emprunts et dettes financiers. Validation du tableau de flux de trésorerie Contrôle des engagements hors bilan.
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3.4 Contrôle de l’annexe Contrôles spécifiques
Vérifier que les dettes garanties par des sûretés réelles font l'objet d'une mention dans l'annexe lorsqu'elles ont un caractère significatif à certains types d'emprunts. Vérifier que les obligations convertibles, échangeables en titres similaires font l'objet d'une indication par catégorie de leur nombre, de leur valeur nominale et des droits qu'ils confèrent dans l'annexe lorsque ces éléments ont un caractère significatif. S'ils sont significatifs, mention des éléments suivants (présentation possible sous forme de tableaux des engagements) - liste non limitative : Dépôts de garantie versés Promesses d'achat Achat de marchandises ou de matières premières à terme Toute autre explication nécessaire à la compréhension des comptes annuels par leurs utilisateurs (en particulier produits et charges financiers, variations significatives de certains postes, changement de méthode, etc).
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Conclusion Rôle de l’assistant
Outre la responsabilité des travaux confiés tant en phase intérimaire qu’au préfinal : Prendre connaissance de l’environnement de l’entreprise et du mémo d’approche Responsabilité directe de la circularisation et de son exploitation, des rapprochements bancaires et de leur apurement
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