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Publié parBerenger Le berre Modifié depuis plus de 10 années
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La musique savante américaine : quelques points de repère
Aaron COPLAND, le contexte : La musique savante américaine : quelques points de repère Baccalauréat option facultative Sessions E. Michon, IA-IPR Education Musicale
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Les origines La tradition du chant choral est importée par les pèlerins du Mayflower au XVIIe siècle, en Nouvelle Angleterre. Dans le Sud, musiques inspirées de danses françaises et anglaises. Le premier orchestre symphonique est créé en 1743 en Pennsylvanie. La Société Sainte Cécile, première société musicale qui organise des concerts privés est créée à Charleston (Caroline du Sud) en On y interprète des œuvres savantes européennes (Haydn, Mozart…). Philadelphie devient progressivement – jusqu’au début du XIXe siècle – le centre musical des Etats-Unis. Alexander REINAGLE – Directeur musical du Théâtre -, James HEWITT qui écrit le premier opéra américain et Anthony Philip HEINRICH en sont les figures marquantes. Ce dernier, originaire de Bohème, utilise dans ses compositions les musiques traditionnelles amérindiennes et défend la création d’une musique authentiquement américaine. Lowel MASON enfin fonde l’Academy of music de Boston et créé l’Orchestre philarmonique de New York. Inauguration du Metropolitan Opera de New York en 1883 Anton DVORAK dirige le Conservatoire National de New York de 1892 à 1895 ; il déplore la suprématie esthétique allemande qui prévaut à cette époque (cf. l’Ecole de Boston qui incarne le courant romantique) et milite auprès de ses élèves américains pour qu’ils s’inspirent des musiques populaires indigènes afin de créer une musique authentiquement américaine.
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Le XXe Siècle (1) C’est celui de l’affirmation d’une véritable identité musicale américaine. Première moitié du siècle : les figures marquantes, qui symbolisent des styles musicaux très différents : Charles IVES : il est considéré comme le « père » de la musique américaine moderne, le premier à avoir utilisé un langage spécifiquement américain dans sa musique. Henry COWELL, qui promeut la musique américaine dans sa revue New Music. George GERSHWIN et son « jazz symphonique ». Avant lui, IVES a déjà utilisé des écritures issues du jazz – 1902 : Three Ragtime Dances. Aaron COPLAND Autre compositeur célèbre de cette époque : Samuel BARBER et son célèbre Adagio pour Cordes (1936), d’inspiration clairement néo-romantique. Charles Ives George Gershwin
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Le XXe Siècle (2) Deux figures « étrangères » marquent profondément l’avènement de cette musique américaine moderne : Nadia BOULANGER, qui forme à Fontainebleau nombre de compositeurs américains dont COPLAND (cf. biographie) et, plus tard, Philip GLASS. Elle leur fait notamment découvrir les musiques du Groupe des Six et de STRAVINSKY. Son enseignement reste très classique – tonalité, harmonie, contrepoint… - est à l’origine d’un courant néo-classique américain, don COPLAND fait quelques temps partie. Edgard VARESE, qui fonde en 1927 la Pan American Association pour promouvoir la musique expérimentale américaine. Le compositeur mexicain Carlos CHAVEZ en fait partie. A partir des années trente et après DVORAK et MAHLER (Directeur Musical du New York Philarmonic Orchestra en 1910), les événements qui ont lieu en Europe amène nombre de grands compositeurs à émigrer aux Etats-Unis : SCHÔNBERG, HINDEMITH, STRAVINSKY, WEILL, BARTOK… SCHÔNBERG enseigne le sérialisme en Californie. Son enseignement est déterminant pour l’évolution ultérieure de la musique américaine. Il a notamment CAGE pour élève.
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Le XXe Siècle (3) La seconde moitié du XXe siècle : arrivée de nouveaux compositeurs et de nouvelles écritures musicales : Elliot CARTER, John CAGE, Steve REICH et Philip GLASS… Elliott CARTER est l'un des compositeurs indépendants parmi les plus importants, qui développe à partir des années 1950 un langage très personnel, se démarquant à la fois des techniques de l'avant-garde, du post-sérialisme, de l'utilisation de l'aléatoire ou de l'électronique, et des courants américains de la musique minimaliste ou du jazz symphonique. VARESE et ses recherches dans le domaine électroacoustique – cf. l’utilisation du Thérémine dans Ecuatorial, influence nombre de compositeurs américains : COWELL, qui fera lui aussi appel à Léon THEREMIN pour construire son Rythmicon, Milton BABBITT, CAGE… Dans les années 1960, les compositeurs américains La Monte YOUNG et Terry RILEY, inspirés au départ par la démarche d'expérimentation de John CAGE, les musiques extra-occidentales, ainsi que par le jazz, se détournent de l'ultra-complexité du sérialisme intégral. Ils inventent une musique dite minimaliste, faite de notes tenues longues et parcimonieuses, de longs silences, avec une absence de rythme et de mélodie. Steve REICH et Philip GLASS représentent cette « école ». Un personnage « à part » : John CAGE.
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