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Enseigner la civilisation grecque

Copies: 1
La cité des Athéniens aux Ve et IVe siècles : citoyenneté et démocratie.

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Présentation au sujet: "Enseigner la civilisation grecque"— Transcription de la présentation:

1 Enseigner la civilisation grecque

2 Deux thèmes d’étude principaux :

3 Une construction axée sur les Démarches :
Un fil directeur à l’ensemble du chapitre : la notion de cité-Etat et un fil directeur pour l’ensemble du programme d’histoire : les héritages Une construction axée sur les Démarches : Partir d’une étude de cas pour expliquer ce qu’est la civilisation grecque et ce qu’elle nous a légué. Varier les documents proposés et recourir le plus souvent aux trouvailles archéologiques. Montrer que les documents ne sont pas figés (on peut les étudier à différents niveaux et moments du cours). Ex : l’utilisation du cratère de Vix (liens commerciaux et hoplite) Faire comprendre aussi que pour certaines périodes, tout repose sur l’archéologie.

4 1er thème. Aux fondements de la Grèce : cités, mythes, panhellénisme

5 École de médecine célèbre
dans l’antiquité Couple avec homme de type grec Coupe de vin (?) Temple grec de style dorique Rameau d’olivier Espace géographique

6 Marseille, cité grecque et plus vieille ville de France
Ville qui revendique son héritage grec… même dans le domaine du football !!! « Tout n’est souvent question que de patience. Voilà une phrase que la cellule de recrutement marseillaise a dû se répéter quelques semaines durant. Le temps notamment que Brandão prenne ses marques dans la Cité Phocéenne pour exprimer son talent aux yeux de la Ligue 1. Débarqué de nulle part pour certains ou pour apporter un véritable plus à l’OM pour d’autres, force est de constater que trois mois après son arrivée, l’attaquant brésilien se mue en top … » 23 avril 2009, FranceLigue 1.

7 D’une fondation à l’autre
Récit de JUSTIN, Abrégé des Histoires Philippiques de Trogue Pompée, Livre XLIII, chap. III, 8-12, IIIème s. : « Les chefs de la flotte de Phocée (Asie mineure) furent Simos et Prôtis. Ils allèrent trouver le roi des Ségobriges (= peuple gaulois de la tribu des Ligures), nommé Nannus, sur le territoire duquel ils désiraient fonder une ville, et lui demandèrent son amitié. Justement ce jour-là le roi était occupé à préparer les noces de sa fille Gyptis, que, selon la coutume de la nation, il se disposait à donner en mariage au gendre choisi pendant le festin. Tous les prétendants avaient été invités au banquet ; le roi y convia aussi ses hôtes grecs. On introduisit la jeune fille et son père lui dit d'offrir l'eau à celui qu'elle choisissait pour mari. Alors, laissant de côté tous les autres, elle se tourne vers les Grecs et présente l'eau à Prôtis, qui, d'hôte devenu gendre, reçut de son beau-père un emplacement pour y fonder une ville. Ainsi la ville fut élevée, non loin de l'embouchure du Rhône, dans un golfe écarté, comme dans un coin de mer.»

8 Représentation d’une pentécontère, navire à 50 rameurs utilisé à cette époque.
Vase conservé au Louvre, datant de , signé du potier Nicosthénès.

9 Massalia Phocée L’archéologie indique la date de 600 av. J.C. (date repère) comme fondation de Marseille

10 Marseille, métropole grecque
Strabon, Périégèse La Narbonnaise, Livre IV, chap. 1, IIème s. ap. J.-C. : « Les Massaliotes occupent un territoire dont le sol, favorable à la culture de l'olivier et de la vigne, est, en revanche, beaucoup trop pauvre en blé ; aussi les vit-on plus confiants dans les ressources que pouvait leur offrir la mer que dans celles de l'agriculture, chercher à utiliser de préférence les conditions heureuses où ils se trouvaient placés pour la navigation et le commerce maritime. Plus tard cependant, à force d'énergie et de bravoure, les Massaliotes réussirent à s'emparer d'une partie des campagnes qui entourent leur ville. Ajoutons qu'ils avaient employé leurs forces militaires à fonder un certain nombre de places destinées à leur servir de boulevards contre les Barbares : les unes, situées sur la frontière d'Ibérie, devaient les couvrir contre les incursions des Ibères, les autres, telles que Rhodanusia et Agathé, devaient les défendre contre les Barbares des bords du Rhône; d'autres enfin, à savoir Tauroentium ou Tauroeis , Olbia, Antipolis et Nicaea, devaient arrêter les Salyens et les Ligyens des Alpes. Massalia possède encore des cales ou abris pour les vaisseaux et tout un arsenal. »

11 Une galère sur les traces des anciens Phocéens

12 Que nous raconte l’archéologie ?
Difficile de savoir si ces comptoirs furent des fondations phocéennes antérieures à la prise de la cité par les Perses en 540 av. J.-C. A Agde et Antibes, les vestiges découverts sont antérieurs à 540, mais, à Olbia (= Hyères), rien n’est antérieur au IVème siècle. Alalia (= Aléria) en Corse qui fut fondée en 565 av. J.-C., date donnée par Hérodote, est choisie par les Phocéens comme nouvelle capitale après la perte de Phocée. Tauroentium, aujourd’hui Le Brusc, situé en face du cap Sicié entre Bandol et Toulon, est fondé vers le IIIème siècle av. J.-C. comme l’attestent les fouilles archéologiques.

13 « Des grenouilles autour d’un étang »
Marseille, colonie de Phocée, a elle-même fondé des colonies et ce phénomène s’est étendu à tout le bassin méditerranéen : sud de l’Italie et Italie méridionale, région d’Emporion (Ampurias) en Espagne, sud de la Gaule, Corse.

14 Marseille, une cité-Etat du monde grec « l’Athènes des barbares » (Cicéron)
Justin, Abrégé des Histoires Philippiques de Trogue Pompée, chap. IV, 1-2, IIIème s. ap. J.-C. : « Sous l'influence des Phocéens, les Gaulois adoucirent et quittèrent leur barbarie et apprirent à mener une vie plus douce, à cultiver la terre et à entourer les villes de remparts. Ils s'habituèrent à vivre sous l'empire des lois plutôt que sous celui des armes, à tailler la vigne et à planter l'olivier, et le progrès des hommes et des choses fut si brillant qu'il semblait, non pas que la Grèce eût émigré en Gaule, mais que la Gaule eût passé dans la Grèce. »

15 3 grandes idées pour définir une cité-Etat grecque
Un territoire Un peuple Un système politique et juridique

16 Que retenir ? L’exemple de Marseille révèle la mise en place d’un monde de cités (polis et chôra), d’un bout à l’autre de la Méditerranée, vivant de la culture (trilogie méditerranéenne) et surtout du commerce. Cette étude de cas respecte scrupuleusement les attendus du programme (carte de Méditerranée, cité-Etat, colonisation)

17 Les « savants » de Marseille

18 Une culture commune au monde grec : de Massalia à Phocée
Hérodote, Enquêtes, Livre VIII, 144 : « Ensuite, il y a le monde grec, uni par la langue et par le sang, les sanctuaires et les sacrifices qui nous sont communs, nos mœurs qui sont les mêmes. »

19 La langue Le sang Mythe de Deucalion : tous les Grecs descendraient du fils de Deucalion, Hellen. Sanctuaires et sacrifices Coutumes et traditions

20 Pour conclure : Cette culture commune est fondée sur le polythéisme, la mythologie et l’existence de sanctuaires panhelléniques réservés aux seuls Grecs. On la retrouve même dans un objet aussi complexe que le mécanisme d’Anticythère.

21 La cité des Athéniens aux Ve et IVe siècles : citoyenneté et démocratie

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23 Découvrir la cité grâce à la fête des Panathénées
Éléments qui prouvent que c’est une fête religieuse Éléments qui prouvent que c’est une fête civique (de la cité) Sacrifices d’animaux (hécatombe) offrandes temple vêtement pour la déesse protectrice et éponyme d’Athènes, Athéna présence de dieux sur la frise Chemin emprunté appelé voie sacrée…. On fait le tour de la ville (du Dipylon à l’Acropole) Tout le monde y participe : femmes, enfants, jeunes hommes (éphèbes), cavaliers, personnages âgés ……

24 Le rôle des guerres médiques
Bataille de Marathon (13 sept. 490) d’après HERODOTE, Livre VI, 112 : « Les hommes avaient pris leur position, les sacrifices étaient favorables. Alors les Athéniens, lâchés contre les [Perses], les chargèrent en courant. […] Les Perses les prenaient pour des fous courant à leur perte, ces hommes si peu nombreux qui attaquaient en courant, sans cavalerie et sans archers. Les Athéniens les assaillirent bien groupés et combattirent avec bravoure. Ils furent, à notre connaissance, les premiers Grecs à charger l’ennemi à la course (…) La bataille fut très longue mais les Athéniens et Platéens l’emportèrent sur les deux ailes (…) Dans cette bataille de Marathon, les Barbares perdirent 6400 hommes environ et les Athéniens 192. »

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26 D’après Hérodote, Enquêtes Livre VI, 106 : Un messager, Philippidès, courrier de profession, envoyé avant la bataille à Sparte, voit en route le dieu Pan lui apparaître ; il gagne Sparte le jour qui suit son départ d’Athènes et leur annonce la menace des Perses (soit 1140 stades, 202 km en 24h) par des chemins escarpés et difficiles. Par la suite, la légende le fait apporter la nouvelle de la victoire de Marathon sur l’Acropole et tomber raide mort après avoir dit : Nenikamen (nous avons gagné). D’où la course de 42, 195 km introduite dès 1896 et pour les Athéniens, construction d’un trésor des Athéniens à Delphes pour commémorer cette victoire en 485.

27 Pour conclure : La fête des Panathénées permet de découvrir Athènes, ses monuments, ses habitants et de comprendre comment cette cité-Etat a mis en place un empire, une thalassocratie.

28 Athènes, école de la Grèce L’invention de la démocratie
Dans l’oraison funèbre prononcée en l’honneur des morts de la première année de la guerre du Péloponnèse (été 430 av. J.C.), le stratège Périclès fait l’éloge d’Athènes. Les Athéniens sont alors assiégés dans leur muraille par les Spartiates et ils subissent les ravages de la peste.  Notre régime politique ne prend pas pour modèle les lois des autres : loin d’imiter autrui, nous sommes nous mêmes un exemple. Quant au nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, cela s’appelle une démocratie. (…) S’agissant des affaires privées, la loi assure l’égalité de tous. Cependant, en ce qui concerne les affaires publiques, si un citoyen se distingue en quelque domaine, il peut accéder aux responsabilités, moins en fonction de sa catégorie sociale qu’en raison de son mérite personnel. En outre, la pauvreté n’est pas un obstacle : si quelqu’un est capable de rendre service à la cité, il n’en est pas empêché par l’obscurité de sa condition sociale. (….) Dans le domaine public, (…), nous obéissons aux magistrats et aux lois, surtout à celles qui protègent les victimes de l’injustice. » THUCYDIDE, La Guerre du Péloponnèse, Livre II, 37-41;

29 Isonomie = égalité de tous par la loi et devant la loi
Isogonie = égalité de naissance Iségorie = égalité de parole

30 Mais des limites à cette démocratie…
Aristophane, Les Acharniens, Vème siècle: « Oui, nous sommes entre nous, pur froment civique, rien que froment et son – les métèques pour moi, c’est le son. »  Exclusion des femmes, enfants, esclaves et métèques : Dates Nbr habitants Nbr citoyens 432 av. J.-C. 35 à Vers 400 av. J.- C. 30.000

31 Une capitale culturelle…
Fête des Grandes Dionysies (tous les 4 ans)

32 Quel bilan tirer de l’utilisation de l’étude de cas ?
Elle incarne l’histoire aux yeux des élèves surtout si l’on part des héritages ou des traces laissées aujourd’hui par cette civilisation. Elle donne du sens à notre matière et invite les élèves à découvrir comment on écrit l’histoire à partir des fouilles archéologiques. Et que parfois seule l’archéologie nous fournit des réponses ! Elle laisse des images mentales et facilite donc l’assimilation du cours. Cependant, elle doit être bien choisie, documentée et construite ! (Voir site académique pour la bibliographie, les documents iconographiques et archéologiques utilisés et des exercices sur la mythologie et les cultes panhelléniques.)


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