Le cinéma allemand des années 1920

Présentation au sujet: "Le cinéma allemand des années 1920"— Transcription de la présentation:

1 Le cinéma allemand des années 1920

2 Des réalisateurs de talent
Fritz Lang George W. Pabst Friedrich Murnau

3 Quelques films de Fritz Lang
Le docteur Mabuse (1922) M Le Maudit (1931) Die Niebelungen (1924)

4 Quelques films de Murnau
Nosferatu le vampire (1921) Le dernier des hommes (1924) Faust (1925)

5 Quelques films de Pabst
L'opéra de quat'sous (1931) Loulou (1929) La tragédie de la mine (1931)

6 et quelques autres encore...
Asphalt, Joe May (1929) Le Golem, Paul Wegener (1920) Berlin, symphonie d'une grande ville Walter Ruttmann (1927)

7 L'émergence d'un mouvement : le cinéma expressionniste allemand

8 Le film-repère : le cabinet du docteur Caligari, Robert Wiene (1919)

9 Quelques éléments du cinéma expressionniste
-des personnages tourmentés ( tyrans, savants fous, criminels...) - des décors stylisés, irréalistes -un fort contraste ombres/lumières - le jeu outré des acteurs...

10 Nosferatu, Friedrich Wilhelm Murnau (1921)
Des éléments qu'on retrouve dans plusieurs films allemands de la décennie... La Rue, Karl Grüne (1923) Nosferatu, Friedrich Wilhelm Murnau (1921) M le maudit, Fritz Lang (1931) Le cabinet des figures de cire, Paul Leni (1924)

11 Un cinéma prémonitoire du nazisme ?
(1952) (1947)

12 Comment M. Le Maudit anticipe le régime nazi
« les historiens du cinéma , à la suite de S. Kracauer, ont vu dans le film une sorte de reflet de la société dans lequel, ici, les truands représentent les nazis et leur chef Schrenke serait le Führer. Cette contre société (nazie) au cœur de la république de Weimar, transcrite sous la forme d’une contre-société (de truands) au sein de cette même société, voilà qui, dans le film de Fritz Lang, n’est pas du tout affecté d’un signe négatif. Dans le film, le gang est organisé de façon très hiérarchique, ses membres sont lucides, efficaces. A l’inverse, les représentants de l’Etat peuvent être intelligents mais ils ne sont pas aussi nets, ils n’inspirent pas une confiance absolue. Les premiers pourraient prendre la place des seconds, ils se ressemblent et le spectateur ne protesterait pas. Ainsi ,dans M. ,le fait divers devient le prétexte, volontaire ou non, d’une analyse d’une société. Fritz Lang est sans doute le premier cinéaste qui ait su, grâce au fait divers, faire une analyse scientifique d’un cas de société. Il est ainsi le plus grand des cinéastes historiens » (Marc Ferro, Cinéma et Histoire ) Séquence finale de M. Le Maudit : le meurtrier est jugé par un tribunal de truands

13 Selon S. Kracauer, le cinéma allemand de l'époque est hanté par une « procession de tyrans »

14 La société allemande en attente d'un autre tyran?