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Céline HARTMANN, Mathieu TABARY,

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Présentation au sujet: "Céline HARTMANN, Mathieu TABARY,"— Transcription de la présentation:

1 Céline HARTMANN, Mathieu TABARY,
LE PORTRAIT « QUAND TOUS LES ARTS S’EN MÊLENT  OU…S’EMMÊLENT» Céline HARTMANN, Mathieu TABARY, Claire JANNIN Ce qui a primé dans le choix de cette séquence co-disciplinaire d’HDA ce n’est pas le thème mais l’objet d’étude lui-même, le portrait. Le portrait est un art en soi, que tous les arts peuvent décliner: le portrait littéraire, le portrait en peinture, en sculpture, le portrait musical, le portrait photographique et le portrait cinématographique etc... D’où le jeu de mots dans le titre

2 Un thème majeur: Arts, ruptures, continuités
Cette étude entre toutefois dans le thème arts ruptures et continuités, au titre du dialogue entre les arts. On peut aussi envisager une problématique qui tourne autour du « vrai », du « vraisemblable », « du subjectif et de l’objectif ». Le portrait dit-il plus de celui qu’il représente ou de son auteur?

3 Mais aussi: Arts, Etats et pouvoir
Mais elle croise aussi le thème « Arts, Etats et pouvoir » car il y a le portrait officiel et ses codes, mais aussi, nous le verrons le portrait contestataire. Enfin la question du portrait invite à réfléchir sur le beau et le laid, ces questions qui reviennent sans cesse dès qu’avec les élèves on parle d’art.

4 TROIS SEQUENCES CO-DISCIPLINAIRES en classe de troisième
Lettres: de L’homme qui rit de Victor Hugo au « Joker ». De Michel LEIRIS à Francis BACON Arts plastiques: de la Joconde de LEONARD à celle de BASQUIAT(ou l’inverse!) Histoire: du portrait caché au portrait officiel, Staline dans tous ses états

5 EN COURS DE FRANÇAIS Séance 1: Qu'est-ce que le portrait? « Quand tous s'en mêlent! » :Construire une définition à partir des acquis des élèves. - Brain storming Qu’est-ce qu’un portrait ? Quels mots ou expressions sont composés avec "portrait" ? = travail individuel à l’écrit puis mise en commun au tableau pour essayer de dégager une définition. Faire émerger la notion d’identité liée au portrait, c’est pourquoi c’est souvent le visage qui est représenté. -Observation de plusieurs types et genres de portraits. Il n’y a pas vraiment d’ordre d’intervention des disciplines. Il aurait sans doute été possible de débuter autrement mais nous avons choisi de commencer par le français car c’est en cours de français que s’amorce la réflexion sur ce qu’est le portrait.

6 Le portrait dynamique: L'autoportrait:
Portrait photographique de Victor Hugo Portrait de Victor Hugo, dessin de Déveria, 1829 Victor Hugo, écrivain français Peinture à l'huile de Léon Bonnat; 1879 Musée national du château de Versailles Caricature de Victor Hugo par Daumier, parue dans le Charivari du 20 juillet 1849. Le brain storming et l’observation des portraits d’Hugo permettent de définir un certain nombre de types de portraits, le professeur faisant aussi découvrir qqs types de portraits en littérature: Le portrait est une description et constitue ainsi une pause dans le récit. le portrait statique: Le portrait dynamique: L'autoportrait: La caricature ou le portrait à charge: Le portrait chinois: C'est un jeu d'écriture qui permet de parler de soi par métaphores. L'art du portrait, qu'il soit littéraire ou pictural, utilise le même vocabulaire (croquer, brosser, peindre, dépeindre...) On entend souvent par portrait le "visage". Quand il est visuel, le portrait peut être: intime, sur le vif, officiel... Dessin de V. Hugo par P. Mérimée Gravure sur bois originale dessinée par Barabandy, gravée par Charles Decaux. 1885 Victor Hugo par Rodin

7 EN COURS DE FRANÇAIS Séance 1: Qu'est-ce que le portrait? « Quand tous s'en mêlent! » :Construire une définition à partir des acquis des élèves. Séance 2: Quand les arts s'emmêlent :Confrontation du portrait littéraire d’un personnage (celui de Gwynplaine dans L’Homme qui Rit de Victor Hugo) avec ses interprétations et réinterprétations sur la "toile" (dessin ou cinéma)

8 3 1 Un portrait à mourir de rire
2) 4) 11) 1 7) 6) 5) Hugo crée un personnage inédit (1), fait de contrastes, fruit et objet de la cruauté des hommes. Il est avant tout un visage, une figure (à la fois visage et figure du monstre) qui permet à son auteur (créateur lui-même) de s’interroger sur la nature humaine. Malgré la diversité des époques et des médias utilisés, ces portraits ont en commun leur origine et l’aspect caricatural de ce rire affreux et inquiétant qui jure avec l’essence même du rire. Le style graphique évolue ; le rire innocent disparaît au profit d’une folie dangereuse manifeste. On passe d’un écrit avec une idée centrale forte (l’opposition du rire et de la souffrance intérieure), des mots et d’une esquisse à l’encre à un personnage haut en couleurs qui ne garde de la source que ce rire. Ces dernières années, les artistes se sont reculés du seul visage du personnage pour mettre en évidence une attitude : celle du bouffon (sens de joker en anglais) prédateur qui se rit de la destruction et du mal 3) 7) 6) 5)

9 EN COURS DE FRANÇAIS Séance 1: Qu'est-ce que le portrait? « Quand tous s'en mêlent! » :Construire une définition à partir des acquis des élèves. Séance 2: Quand les arts s'emmêlent :Confrontation du portrait littéraire d’un personnage (celui de Gwynplaine dans L’Homme qui Rit de Victor Hugo) avec ses interprétations et réinterprétations sur la "toile" (dessin ou cinéma) Séance 3: Ouverture sur le 20è siècle: la laideur vue par d'autres ?

10 Portrait de Michel Leiris peint par Francis Bacon, 1976
Michel Leiris, L’âge d’homme « Je viens d'avoir trente-quatre ans, la moitié de la vie. Au physique, je suis de taille moyenne, plutôt petit. J'ai des cheveux châtains coupés court afin d'éviter qu'ils ondulent, par crainte aussi que ne se développe une calvitie menaçante. Autant que je puisse en juger, les traits caractéristiques de ma physionomie sont: une nuque très droite, tombant verticalement comme une muraille ou une falaise (...); un front développé, plutôt bossué, aux veines temporales exagérément noueuses et saillantes (...). Mes yeux sont bruns, avec le bord des paupières habituellement enflammé; mon teint est coloré; j'ai honte d'une fâcheuse tendance aux rougeurs et à la peau luisante. Mes mains sont maigres, assez velues, avec des veines très dessinées; mes deux majeurs, incurvés vers le bout, doivent dénoter quelque chose d'assez faible ou d'assez fuyant dans mon caractère. Ma tête est plutôt grosse pour mon corps; j'ai les jambes un peu courtes par rapport à mon torse, les épaules trop étroites relativement aux hanches. Je marche le haut du corps incliné en avant; j'ai tendance, lorsque je suis assis, à me tenir le dos voûté; ma poitrine n'est pas très large et je n'ai guère de muscles. J'aime à me vêtir avec le maximum d'élégance; pourtant, à cause des défauts que je viens de relever dans ma structure et de mes moyens qui, sans que je puisse me dire pauvre, sont plutôt limités, je me juge d'ordinaire profondément inélégant; j'ai horreur de me voir à l'improviste dans une glace car, faute de m'y être préparé, je me trouve à chaque fois d'une laideur humiliante ». Un portrait de la laideur, péjoratif car subjectif. Leiris donne à lire son jugement sur lui-même grâce à des moyens littéraires : des figures de style, les degrés de l’adjectif (comparatif et superlatif) , type de verbes, adjectifs évaluatifs etc. Fidélité du tableau dans son approche, même s’il est difficile de reconnaître Leiris dans ce portrait décomposé. Influence du cubisme, qqchose des gueules cassées? Portrait de Michel Leiris peint par Francis Bacon, 1976

11 EN COURS DE FRANÇAIS Séance 1: Qu'est-ce que le portrait? « Quand tous s'en mêlent! » :Construire une définition à partir des acquis des élèves. Séance 2: Quand les arts s'emmêlent :Confrontation du portrait littéraire d’un personnage (celui de Gwynplaine dans L’Homme qui Rit de Victor Hugo) avec ses interprétations et réinterprétations sur la "toile" (dessin ou cinéma) Séance 3: Ouverture sur le 20è siècle: la laideur vue par d'autres ? Séance 4: Et si on se tirait le portrait ? Activité d’écriture

12 Le portrait comme dénonciation du socialement beau.
EN COURS D’ARTS PLASTIQUES Le portrait comme dénonciation du  socialement beau. Première partie : Autoportrait, travail plastique à partir de la photo d’identité de leur carnet de Correspondance (crayon de papier). Aucune œuvre n’est montrée Deuxième partie, séance1: « le photomaton est déréglé ». Travail plastique (crayon et gouache) Deuxième partie, séance 2 : pendant la verbalisation des œuvres sont présentées PREMIERE PARTIE On est bien dans la ligne de Leiris ICI le professeur d’arts plastiques commence par la pratique, il est important de le signaler Pendant la verbalisation, les élèves émettent des avis sur la ressemblance et la dissemblance : la véracité du dessin « le Beau, le moche » et le traditionnel « c’est du Picasso ! », sur le format de la feuille en opposition à la taille de la photo d’identité. Du plein et du vide : de l’espace de la représentation LA DEUXIEME PARTIE: qui s’étend sur deux séances Séance1: Les élèvent « dérèglent » le portrait qu’ils font d’eux même Séance 2: les oeuvres sont sur les diapositives suivantes

13 Andy Warhol, Mona Lisa. 1963 Jean Michel Basquiat. 1983
Les élèves reconnaissent la Joconde Des points commun apparaissent rapidement entre leur propre travail et le travail de Basquiat Qu’ont voulu faire ces artsites? L’entrée de la problématique se fait à partir du Basquiat qui représente un billet de banque et induit alors le mercantilisme autour d’un « vieux beau tableau ». L’original et l’œuvre de Duchamp sont aussi présentés (diapo suivante) Andy Warhol, Mona Lisa Jean Michel Basquiat. 1983

14 Carte postale. Centre Pompidou
L’image du beau est alors questionnée, la simplicité de la Joconde touche les élèves et le Duchamp est compris comme un enlaidissement d’une belle image. La distinction entre image est œuvre est alors primordiale, une image comme un cliché, un stéréotype du beau. Le support du Duchamp : la carte postale aide à la compréhension de ce concept. Une image et non plus une oeuvre qui est démultipliée par Wahrol pour en faire des objets souvenirs pour« se faire plus d’argent » dans « une société de consommation », le mot est dit ! La boucle est alors bouclée par le Basquiat et l’évocation de sa vie renforce cette idée de la Joconde devenue à son insu et au fil de l’Histoire un maitre étalon de la société. Marcel Duchamp, LHOOQ Carte postale. Centre Pompidou Léonard deVinci. La Joconde .hsb. 77x53 vers Musée du Louvre.

15 Le projet s'intègre au Chapitre 2 du programme
EN COURS D’HISTOIRE L’art du portrait entre propagande et résistance Le projet s'intègre au Chapitre 2 du programme « l'URSS de Staline ». Dans ce chapitre, afin de faire comprendre la notion de totalitarisme, l’accent est mis sur le contrôle total de la société, et en particulier de la création artistique, par le pouvoir.

16 Étude du portrait de Joseph Vissarionovitch Staline
(Staline dans un fauteuil) de Georgui Roublev 1935, Moscou,galerie internationale Tretiakov ● Ce portrait a été caché pendant des années contre le mur de l'atelier du peintre. FAIRE TROUVER AUX ELEVES POURQUOI Cette œuvre rarement montrée a été découverte par le professeur lors de l’exposition à la Cité de la musique: Lénine, Staline et la musique. Une fois encore, l’HDA se fait au contact direct avec les œuvres et en tirant parti des événements culturels POURQUOI? Staline y est roublard et manipulateur. -Il lit la Pravda : il contrôle la presse et les idées. -Le rouge dominant est la couleur de la Révolution mais aussi celle du sang de la répression. Parce qu’on est loin des canons du réalisme socialiste (diapo suivante)

17 Fédor CHOURPINE « Le matin de notre patrie »
,huile sur toile, Moscou, galerie nationale Tretiakov  C'est une commande d'État, une oeuvre de propagande. ● Staline se pose en libérateur du nazisme. ● Le paysage du tableau montre que l'URSS est devenue une grande puissance industrielle et agricole. ● Staline y est présenté comme un visionnaire Réalisme socialiste: le but n’est pas de présenter la réalité telle qu’elle est mais telle que le socialisme la fera.

18 D’AUTRES PISTES POSSIBLES
Du portrait photographique à l’icône. Ce portrait archi célèbre d’Ernesto « Che » Guevara dans les années 1960 (recadrage d’ailleurs d’une photographie plus large où le personnage est vu jusqu’à la taille) a été repris, on serait tenté de dire à l’infini, souvent par la technique de la sérigraphie. Il se retrouve aujourd’hui sur des vêtements, des objets, des affiches etc. Portrait photographique en légère contreplongée, image retravaillée, accentuation des contrastes etc. La sérigraphie. Comparaison avec la photographie : quels éléments sont conservés, gommés, quels contrastes sont accentués, comment? Etc.

19 Photographie Gilles Caron. 6mai 1968
Même travail possible sur cette photographie de presse de Gilles CARON, Daniel Cohn-Bendit le 6 mai 1968, devenue icône et réutilisée dans les jours qui suivirent en particulier sur des affiches, dont celle–ci réalisée par les étudiants des Beaux-arts. « Nous sommes tous indésirables »: référence au slogan repris par le mouvement étudiant (« nous sommes tous des juifs allemands indésirables ») construit en réponse à diverses formules véhiculées tant par l’extrême droite (Cohn-Bendit « juif et allemand ») que par le parti communiste (« cet anarchiste allemand ») et le ministère de l’intérieur qui déclare Cohn-Bendit « indésirable en France ». Affiche. mai 1968

20 La caricature Roland MOISAN. Le Canard enchaîné 1965?
Célébrissime caricature de MOISAN dans le cadre de la chronique « La Cour » du Canard enchaîné. La référence aux portraits royaux « en majesté » et en particulier à celui de Louis XIV par Rigaud, permet de réactiver les acquis de la classe de cinquième mais aussi de travailler sur les codes de l’humour.

21 Des « portraits musicaux »
Le portrait au cinéma Etc. etc…


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