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Publié parLéonide Lalanne Modifié depuis plus de 10 années
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Chapitre IV SER et furtivité
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Notion de SER (RCS) 1. Définition 2. Paramètres influents 3. Modélisation 4. Ordres de grandeur 5. Introduction à la furtivité 6. Parades à la furtivité
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Préambule Caractéristique essentielle dune cible Fonction de nombreux paramètres Élément de léquation radar qui conditionne donc ses performances
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Rappels Emetteur Récepteur Echo renvoyé Diffraction Cible Courant induit Absorption Réflexion
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Catégorie de cibles cibles ponctuelles dont les dimensions n'excèdent pas celles de la cellule de résolution, cibles diffuses dont les dimensions excèdent celles de la cellule de résolution. Point brillant : source apparente de réflexion.
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Cibles complexes Chaque réflecteur élémentaire peut être ramené en son centre de phase (point brillant) affecté d'un diagramme de rayonnement. Signal reçu = somme des signaux élémentaires
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1. Définition Rapport entre la puissance re-rayonnée dans la direction du radar/ densité surfacique de puissance de londe incidente sur la cible
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1. SER
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2. Paramètres influents Dépendance de la SER vis à vis de : –la surface S de la cible ( croît avec S), –l'orientation de cette cible par rapport au radar, –la fréquence du signal émis, –La nature des matériaux employés, –La géométrie (effet de forme).
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2. SER :fonction de laspect et de langle dobservation
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2. Paramètres influents (suite) La nature des matériaux utilisés: métaux: courants induits = sources de réémission, isolants: matériaux partiellement transparents et réfléchissants, absorbants: isolants à fortes pertes qui dissipent une part importante de l'énergie incidente.
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2. Paramètres influents (suite) La géométrie: dimension cible < : SER faible. Dépend du volume V de la cible (loi de Rayleigh), pas de sa forme: cible point brillant unique.
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2. Paramètres influents (suite) dimension cible. Il n'existe pas de loi simple pour la prévoir. Phénomènes de résonance dimension >, la SER dépend beaucoup de la forme (une forme arrondie réfléchit plus d'énergie vers le radar qu'une forme anguleuse qui aura tendance à diffracter l'énergie dans toutes les directions).
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Polarisation –Une cible: a une S.E.R. qui dépend de la polarisation de l'onde émise par le radar, rétro diffuse de l'énergie suivant les 2 axes de polarisation 2. Paramètres influents (suite)
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ij est la SER de la cible recevant l'énergie suivant la polarisation i et en renvoyant une fraction suivant la polarisation j. VV : polarisation émise et reçue verticale HH : polarisation émise et reçue horizontale VH : polarisation émise verticale et reçue horizontale HV : polarisation émise horizontale et reçue verticale
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2. Paramètres influents (suite) Polarisation rectiligne : énergie rétro diffusée en contra polarisation de 7 à 12 dB plus faible. Polarisation circulaire sur une cible isotrope (goutte) : prépondérance de la polarisation inverse séparation des échos d'une cible et des échos de pluie.
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3. Modélisation Une cible réelle= grand nombre de réflecteurs dont les diagrammes de rayonnement se combinent. –Nécessité d'études statistiques (valeur moyenne, écart type, loi de distribution, autocorrélation) –Nécessité dapproximation dans létude de linteraction onde-cible, Généralement dimensions des cibles grandes/ ( « petit ») approximation haute fréquence.
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3.1 Approximations hautes fréquences optique géométrique : propagation de l'onde sous forme de rayons. Approximation imparfaite. optique physique (équation intégrale rigoureuse reliant les champs incident et réfracté) : tient compte des courants de surface. Limitation : ne prend pas en compte la diffraction par des arêtes. théorie géométrique de la diffraction (TGD) : modifications locales (permettant de modéliser les arêtes) de la théorie des rayons.
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3.2 Importance relative des phénomènes réflexion spéculaire : SER élevés (bien prédite par l'optique géométrique ou l'optique physique), diffraction par les arêtes, coins,..., (TGD), niveaux <réflexion spéculaire,
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3.2 Importance relative des phénomènes (suite) la diffraction par des éléments de dimension faible par rapport (zone de Rayleigh), très souvent négligeable. + réflexions par des cavités (entrée d'air des avions) ou par des antennes : calcul délicat, niveau souvent élevé.
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3.3 Fluctuations Cibles de dimensions >> SER varie rapidement Nombre de points brillants très élevé, coefficient de rétro diffusion = processus aléatoire évoluant au cours du temps (la théorie des grands nombres)
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3.3.1 Loi de Rayleigh Modèle applicable aux cibles dont tous les centres diffuseurs (points brillants) sont d'intensités comparables. Ceux-ci rayonnent alors suivant une amplitude gaussienne et une phase équiprobable.
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3.3.2 Loi en "chi-carré" Modèle applicable à une cible comportant un point brillant prédominant
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3.3.3 Temps de corrélation c, temps à partir duquel deux échantillons consécutifs de SER sont décorrélés. Si c est grand, cela signifie que la cible fluctue lentement. Inversement, si c est faible, la cible varie rapidement.
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3.3.3 Temps de corrélation (suite) Deux cas possibles : –Si c >> temps dillumination, cible lentement fluctuante. aléatoire dun balayage à lautre (scan to scan) dans le pire cas. –Si c << T R, est aléatoire d'une impulsion à l'autre (pulse to pulse). La cible est rapidement fluctuante.
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3.3.3 Temps de corrélation (suite) En fonction de la vitesse de fluctuation (classification) le S/N nécessaire à la détection, à P fa et P d données, évolue. Ex :P d =0.9, P fa =10 -6 –non-fluctuant (S/N) nécessaire =13 dB –Swerling 5 (S/N) nécessaire =15 dB –Swerling 3 (S/N) nécessaire =17.5 dB –Swerling 1 (S/N) nécessaire =23 dB Augmentation de la fluctuation
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SER de référence en bande X Sphere de 60cm de diamètre : 0,28m² Plaque de 60cm de diamètre :1100m² Plaque plane rectangulaire (60cmx60cm): 1800m²
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SER en bande X Pigeon (30cm²) : 0,003m² Piéton : 0,3 à 1m² Voiture : 10m² Camion : 100m² Avion de transport: face avant et arrière 10 à 100m², travers 1000m² Bateau : 10 à 100 000m²
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Avions d'arme en bande X, secteur frontal Mig 21 : (années 60) 4m² Mig 29 : (années 80) 3m² B1B : (années 80) 0,75m²B B2 : (années 90) 0,1m² F117A : (années 80) 0,025m² F22 : (années 90) 0,1m²
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4. SER : domaine furtif
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Subjectivité de la SER SER de labeille 2020.06 cm 2 Abeille 3 cm10 cm70 cm SER
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5. Furtivité (B2, =0.1 m 2 en frontal)
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5. Furtivité (suite) (F117, =0.025 m 2 en frontal)
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5. Furtivité (suite) (F22, <0.1 m 2 en frontal)
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5. Furtivité (suite) Furtivité : Optimisation des formes Matériaux absorbants Procédés actifs de modulation
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6. Parades contre la furtivité Basses fréquences : rappel, si dimension phénomènes de résonance réduction des fluctuations de SER (durée dintégration cohérente élevée) réduction de lefficience de loptimisation des formes Absorbants adaptés difficilement utilisables F-117 détecté par le radar de recherche dun vieux destroyer britannique en patrouille dans le golfe persique.
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6. SER : fonction de
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6. Parades contre la furtivité (suite) Polarisation Radars bistatiques (multistatiques) –Emetteur et récepteur (qui devient passif) délocalisés –Effet de forme moins efficace (où renvoyer lénergie ?)
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