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Publié parAntonin Antoine Modifié depuis plus de 10 années
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ABORDER LA SEXUALITE AVEC UN ADOLESCENT Le rôle du médecin généraliste
SAVERNE 24 mars 2011 MJ KUBLER LEVEQUE
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Maintien du taux d’IVG chez les ados depuis 10 ans voire augmentation
Des constats Maintien du taux d’IVG chez les ados depuis 10 ans voire augmentation La diffusion large de la contraception , accès gratuit à la contraception d’urgence et l’IVG Les ados de France voient leur taux d’IVG se maintenir depuis 10 ans et peut être même augmenter malgré une diffusion large de la contraception et un accès gratuit à la contraception d’urgence et l’IVG et une législation permettant l’accès à la contraception sans accord parental.
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Une prévention insuffisante
Absence totale de contraception: 9,4% ados Utilisation du préservatif diminue avec le temps Influence de facteurs sociologiques: rapports occasionnels information des parents De 87% lors des premiers rapports 80% pour les garçons et 53% pour les filles lors de l’enquête L’information par les parents multiplie par deux le recours à la contraception Age médian du premier rapport : 17 ans stable depuis 10 ans
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Le mauvais usage des contraceptifs
Usage du préservatif seul Fréquence des accidents de préservatifs 17,8% / 11,5% Le préservatif seul constitue un moyen insuffisamment efficace Les accidents sont plus fréquents chez les jeunes Le taux d’utilisation de contraceptifs augmentent avec la fréquence des rapports
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Les obstacles à une contraception efficace
Vulnérabilité et sous information La prise de risque Besoin de confidentialité Absence de ressources financières Vulnérabilité et sous information au début de leur vie amoureuse( oubli des infos ou infos tardives) Beaucoup de filles viennent consulter après les premières expériences. On expérimente d’abord et on y pense après. Le comportement à risque des adolescents: » la prise de risque n’est jamais gratuite mais porteuse de sens « L’ados cherche à tester ses limites. Les jeunes passent à l’acte pour expérimenter, pour voir, sans s’y investir forcément. Le comportement changé depuis 40 ans. Plus de 50% des filles regrettent de ne pas avoir attendu avant leur premier rapport Besoin de confidentialité voire de secret surtout dans certains contextes familiaux Absence de ressources financières : seul IVG et contraception d’urgence assurent gratuité et confidentialité sauf à se rendre dans un centre de planification :
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L’approche éducative 4 acteurs existants Les parents Les enseignants
Le corps médical Les structures de prévention Ni les parents ni les enseignants(pro parents) ne sont les mieux placés pour aborder aisement et au bon moment les problèmes de sexualité C’est au corps médical dans son ensemble que revient cette tâche
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Rapport Nisand et autoqustionnaires
Le médecin de famille rarement consulté Les jeunes ignorent le secret professionnels et le rôle du médecin de famille Enquête jeunes: Qui t’a informé? Le médecin de famille cité 5 fois/232 Si tu as besoin d’informations? Médecin de famille cité 4 fois / 232 Les jeunes ignorent le secret et redoutent la rupture de confidentialité Rapport Nisand et enquête autoquestionnaire Rapport Nisand et autoqustionnaires
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Ce qui met l’ados mal à l’aise
La présence de personnes de leur connaissance en salle d’attente Le coût de la consultation L’attente 10% des jeunes pensent que le médecin peut divulguer des informations Enquète jeunes et médecin traitant
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Les jeunes n’ont pas les moyens financiers
Les jeunes femmes redoutent l’examen gynécologiques
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Le bilan des centres de planifications
20000 adolescents dans le Haut Rhin 139 IVG par an chez les mineures 7,4% < 1% des accouchements 58 1600 ados consultent les CPEF 1/4 < 14 ans 19854 jeunes ont été informés dont 75% collégiens 900 premières consultations Chiffres IVG et naissances stables malgré une augmentation des contacts
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Nombre de naissance de mère de moins de 18 ans
Nombre d’IVG < 18 ans Nombre de conceptions
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Nombre de consultations CPEF
2800 mineures par an 900 premières fois
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Nombre d’adolescents informés
Plus de ados informés par an 75% dans les collèges
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213 adolescents par an par MG Un ados tous les jours
80,7 % des ans ont consulté une fois/an L’adolescent s’inscrit le plus souvent dans un suivi familial Une majorité des adolescents est suivie depuis la petite enfance Les problèmes ou risques liés à la sexualité sont plus présents à l’esprit pour les femmes médecins Étude quantitative IPSOS Un adolescent vu chaque jour ou tous les deux jours environ, c’est à la fois beaucoup et peu. Les médecins ont un rôle primordial dans la prévention des risques et la prise en charge des adolescents, ils sont un véritable objet de la pratique, même s’ils sont relativement moins présents dans la pratique quotidienne. Quand on parle d’adolescents, les problèmes ou risques liés à la sexualité sont plus présents à l’esprit pour les femmes médecins : 40% des femmes citent des éléments relatifs à cette question alors que 29% des hommes médecins y font référence. Renquete IPSOS
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Questions sexualité et contraception abordée par 25% des médecins
Enquête IPSOS Questions sexualité et contraception abordée par 25% des médecins Messages de prévention: contraception 32% préservatifs 24% Les messages de prévention tabac, alimentation et activité physique sont plus facilement abordés Une perception « inquiète » des adolescents Le portrait que dressent les médecins des adolescents est sombre : pression, mal- être, difficultés relationnelles sont décrites par une majorité de médecins
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Difficultés ressenties par les médecins
La question de l’implicite et du non-dit, La difficulté à déceler les problèmes personnels ou intimes La présence des parents Une méconnaissance des structures et partenaires Enquête IPSOS medecins
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DES PISTES pour le médecin de famille
Mieux appréhender les comportements dits à risques de l’adolescent, repérer, mettre des mots. Toute consultation en médecine générale: L’adolescent ne se comporte pas comme un patient rationnel, exposant a priori son ou ses problèmes. Il importe souvent de poser une question pour recueillir une information
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identifier les freins à la relation ;
Ce qui vient de votre propre enfance/adolescence Ce qui fait écho avec vos enfants, vos proches Ce qui fait qu’une relation éducative n’est pas possible (incompatibilité de personnalité…) Ce qui vient de vos valeurs morales, de votre religion Le vécu des patients fait écho au vôtre La relation avec un ados est empreinte de conotation affective Question de la juste distance En pratique, la question suivante : beaucoup d’adolescents pensent que… et toi qu’est-ce que tu penses ? est parfois plus approprie qu’une affirmation du style : tous les adolescents pensent que… c’est normal que tu le penses aussi ENTRE NOUS INPES
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faire le point sur vos représentations de l’adolescence
Craintes, erreurs de jugement et maladresse Réflechir à nos représentations Éviter d’enfermer le jeune dans un stéréotype ENTRE NOUS INPES
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signifier votre disponibilité pour l’adolescent ;
Qualité de l’accueil Mettre des documents Rappel du caractère confidentiel S’adresser directement à l’ adolescent Créer du lien Ne pas en rester à la demande initiale Faire avec votre réalité et celle de l’adolescent Quelque soit l’attitude d’un ado trouver une ouverture Se servir des supports Explorer ses représentations Lien sur le long terme ENTRE NOUS INPES
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gagner la confiance des adolescents
Tu/vous Confidentialité: rappel du cadre légal Place des parents: le recevoir seul mais sans disqualifier les parents Code de la sante publique L110-4 Code de deontologie médicale : article 4 (repris dans le code de sante publique) Code civil : article 9 Code penal : article et 14 Communiquer avec l’accompagnant afin que chacun comprenne son rôle ENTRE NOUS INPES
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décoder les attitudes Mutisme/difficultés d’expression
Logorrhée = probable anxiété Émotions Déni des risques, sentiment d’immortalité des ados Prenez acte de cette attitude, mais signifiez a` l’adolescent qu’elle vous préoccupe ENTRE NOUS INPES
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construire vos réponses avec l’adolescent
Explorer les représentations des adolescents des professionnels de santé De la santé Ses sources d’informations Explorer les différentes dimensions de l’adolescent Comportementale Sociale familiale Explorer ses sources d’informations Proposer sans imposer ENTRE NOUS INPES
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aider l’adolescent à accéder à ses ressources personnelles
Le rendre capable d’identifier, de solliciter d’autres acteurs, de s’orienter dans le • système Le soutenir dans ses compétences et ses ressources propres ENTRE NOUS INPES
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travailler en lien avec d’autres adultes et/ou professionnels
Travail en réseau CPEF INFOS ADO MAISON DES ADOS Médecine scolaire Service de pédopsychiatrie ENTRE NOUS INPES
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Bibliographie BAJOS N., FERRAND De la contraception à l'avortement : sociologie des grossesses non prévues INSERM 2002 INPES Entre Nous 2010 IPSOS enquête quantitative : médecin face aux adolescents Rapport NISAND Prévention des IVG chez les mineures 2006 PASQUIER Nadia conduites de prise de risque et d’essai en matière de sexualité 2005 Rapport d’activité des CPEF du Haut Rhin 2007 Rapport IGAS prévention enfants et adolescents 2003 ………..
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