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L'habitat antique dans le Val-d'Oise

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Présentation au sujet: "L'habitat antique dans le Val-d'Oise"— Transcription de la présentation:

1 L'habitat antique dans le Val-d'Oise

2 Les agglomérations CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 2

3 D'autres habitats groupés ont été révélés par l’archéologie :
Pontoise est la seule localité du Val-d’Oise mentionnée sur la Table de Peutinger. Elle doit son nom « Brivisara » (le pont sur l'Oise) au franchissement de la rivière par la chaussée Jules-César. Quelques vestiges ont été observés dans le parc de l’école Saint-Martin-de-France. D'autres habitats groupés ont été révélés par l’archéologie : - L’agglomération antique des Terres-Noires à Épiais-Rhus a succédé à un bourg gaulois. - La ville gallo-romaine de La Blanche-Voye à Beaumont a été créée au Ier siècle de notre ère. - Aux Vaux-de-la-Celle à Genainville, une bourgade s'est développée autour d'un sanctuaire de source. - De tailles plus modestes, des stations routières s’élevaient à Ermont, La Coudraie de Condécourt, La Patte-d’Oie de Gonesse, Le Carré-Sainte-Honorine de Taverny... CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 3

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5 1. Les Terres-Noires à Épiais-Rhus
À l'écart des grands parcours et antérieure à la Conquête, l’agglomération des Terres-Noires s’est développée sur une quarantaine d'hectares jusqu'au IVe - Ve siècle. Les photographies aériennes prises en 2011 montrent de larges fossés qui devaient ceinturer les habitations gauloises observées dans les années Une vaste place leur succède à l’époque romaine : elle était entourée d’un portique encadrant le bassin monumental et deux petits bâtiments pouvant être des temples. À l’extérieur, s’élevaient aussi deux autres temples de tradition indigène (fanum), et de multiples traces témoignent de bâtiments qui restent à découvrir. Non visibles sur ce cliché, d’autres constructions ont été observés par les archéologues, notamment un théâtre et des thermes. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 5

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Cliché aérien CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 6

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Cliché aérien CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 7

8 La nécropole d'Épiais-Rhus
De l’agglomération elle-même nous ne connaissons que peu de choses, mais plusieurs centaines de tombes ont été fouillées. Les plus anciennes remontent à la période gauloise (IVe siècle avant notre ère). Inhumations et crémations se sont succédé jusqu'au début du Ve siècle de notre ère. Les défunts étaient parfois accompagnés d'un riche mobilier. Ici, deux ensembles du IVe siècle de notre ère. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 8

9 2. La Blanche-Voye à Beaumont-sur-Oise
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À 700 mètres en amont de Beaumont- sur-Oise, à l'endroit où la route antique Paris-Beauvais traversait l'Oise, une nouvelle ville fut édifiée au Ier siècle de notre ère. Sa superficie est estimée à 25 hectares. Elle s'organisait suivant un plan quadrillé (les rues se coupant à angles droits), possédait des monuments publics (édifice de spectacle, temples, place avec fontaine et bassin ornemental) et des quartiers artisanaux (ateliers de potier). Son port était établi sur un bras de la rivière, aujourd'hui comblé. La nécropole s'élevait au sud à l'écart des habitats. La ville connut son apogée à partir du milieu du IIe siècle jusqu'au milieu du IIIe. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 10

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Les rues délimitaient des îlots (insulae) d'environ 80 mètres de côté. Les maisons et leurs dépendances respectaient l'orientation générale et chaque habitat était séparé de son voisin par un mur. Des boutiques devaient border certaines rues mais elles n'ont pas été identifiées dans les fouilles archéologiques. Les rues n'étaient ni dallées ni pavées. Elles étaient constituées de couches alternant craie fortement damée et remblais. Parfois, un fossé favorisait l'évacuation de l'eau de pluie. Devant les maisons ou dans les cours, de nombreux puits étaient destinés à l'alimentation en eau des habitants. Ce matériel en bronze (chaudron, coupelle et situle) dénote une certaine aisance des habitants de la ville CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 11

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L'habitat comprenait souvent une pièce sur cave le long de la rue. Elle se prolongeait parfois par une ou deux salles. D’autres pièces pouvaient également donner sur la cour. Les murs en pans de bois et torchis étaient courants (comme dans les maisons normandes aujourd'hui). A l'intérieur, ils s'ornaient parfois d'enduits peints. Les toitures aux lourdes charpentes étaient couvertes de tuiles mais le chaume était aussi utilisé. Cette belle cave du IIIe siècle comportait des niches où ranger les jarres. Des cuvettes creusées dans le sol de calcaire permettaient de caler les récipients. Éclairés par des soupiraux prenant jour sur la rue ou sur la cour, ces sous-sols étaient accessibles par des escaliers en pierre. Leurs murs étaient parfois enduits de mortier ou blanchis au lait de chaux. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 12

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La fouille de l'édifice de spectacle de La Blanche-Voye a permis d'en avoir un plan et une chronologie complète entre le début du IIe siècle et la fin du IIIe siècle de notre ère. Pendant cette période, le théâtre initial a été transformé en amphithéâtre à arène. Son architecture rappelle alors celle des arènes de Lutèce, bien que le monument de Beaumont ait été construit avec des moyens beaucoup plus modestes. Dès la fin du IIIe siècle, il est abandonné et abrite ensuite des occupations précaires (squat). CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 13

14 3. Les Vaux-de-la-Celle à Genainville
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15 Le nom du lieudit « Les Vaux-de-la- Celle » rappelle fidèlement le sanctuaire qui s'élevait jadis dans le vallon : la celle (en latin : cella) était le cœur du temple où était placée la divinité. Succédant à une occupation gauloise, les constructions antiques se sont développées près d'une source (1). Autour d'un temple (2) et d'un théâtre (3), se sont regroupées des habitations dévolues aux prêtres et au personnel gérant le sanctuaire ainsi qu'à la réception des pèlerins. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 15

16 Ce cliché en infra-rouge met en évidence le demi-cercle de l'édifice de spectacle, les vestiges du temple à double cella précédé d'une large allée dallée. Les eaux pluviales sont évacuées par un collecteur à ciel ouvert bien visible. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 16

17 Restitution des bâtiments fouillés
Flanqué du bassin de la source (1), le temple principal s'élevait dans une vaste aire sacrée rectangulaire (111 m x 77 m) précédée d'un portique. Deux petits bâtiments (a et b) sont interprétés comme des temples secondaires. L'édifice de spectacle pouvait accueillir plusieurs milliers de spectateurs. D'après son plan au sol, plusieurs hypothèses peuvent être proposées concernant son élévation et le nombre de gradins (voir diapo suivante). b 1 a CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 17

18 Le théâtre-amphithéâtre de Genainville
Construit dans la seconde moitié du IIe siècle, ce vaste monument de 115 mètres de diamètre pouvait aussi bien accueillir des représentations théâtrales que des combats d'animaux dans son arène. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 18

19 Le temple de Genainville
Contemporain du théâtre- amphithéâtre, le temple a succédé à un sanctuaire construit un siècle plus tôt. Le monument sur plan carré mesurait 28 mètres de côté et près de vingt mètres de haut dans sa partie centrale. Une galerie entourait deux cellae d'environ 8 m X 7 m où étaient placées les statues des dieux. L'un semble être Mercure. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 19

20 De Hermès à Mercure CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 20
Dans la mythologie grecque, Hermès est le fils de Zeus. Enfant, il fabrique une lyre avec une carapace de tortue. Il l’offre à son frère Apollon qui lui donne en échange une baguette d’or, le futur caducée. Chez les Romains, Hermès est assimilé à Mercure qui, coiffé d’un chapeau ailé, tient le caducée. On trouve à Genainville les deux représentations. La statuette en bronze de Mercure est incomplète (les ailes de sa coiffe sont cassées et il manque le caducée). Mercure, comme Hermès, était le messager des dieux, le dieu du commerce, le gardien des routes et des carrefours, des voyageurs… et des voleurs. Le caducée est aujourd’hui le symbole des médecins et des pharmaciens. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 20

21 La femme allongée serait une seconde nymphe.
Le temple a été élevé près des bassins qui recueillaient l'eau sacrée. Ils s'ornaient au Ier siècle de sculptures monumentales. La femme assise personnifierait la Terre Mère, la nymphe à ses côtés symbolisant la source. La femme allongée serait une seconde nymphe. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 21

22 Les Gallo-romains prêtaient aux eaux des Vaux-de-la-Celle des vertus salutaires. Pour remercier les dieux, ils déposèrent près de la source des ex-votos qui semblent évoquer des maladies d'origines digestives ou oculaires. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 22

23 Le musée archéologique départemental du Val-d'Oise à Guiry-en-Vexin présente au public de nombreux vestiges provenant des Vaux-de-la-Celle à Genainville. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 23

24 Des stations routières
Le Carré-Sainte-Honorine à Taverny Établi au bord de la chaussée Jules-César, ce site a livré de nombreuses amphores témoignant d'une activité liée au trafic routier. Objet exceptionnel, cette perle qui serait originaire d'Égypte, atteste d'un commerce à longue distance. (Décor d'oiseaux et de palmettes. Pâte de verre. Diamètre 15 mm) CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 24

25 Ermont Également situé sur la chaussée Jules-César, le village antique bâti au Ier siècle de notre ère a été régulièrement reconstruit jusqu'au Ve siècle. Sur plus d'un kilomètre, se succédaient maisons d'habitation, constructions utilitaires (granges, celliers, fours, puits...) et ateliers (forgeron, verrier, tabletier...). Le commerce y était actif autour de la place principale qui se trouvait aà l'emplacement du lieudit actuel Le Marché-Saint-Flaive. Balance gallo-romaine du IVe siècle découverte 3, rue du 18-Juin. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 25

26 Sur la route antique Paris-Senlis
Au Val-Noël à Louvres, un relais de poste, ou une auberge, s’élevait à mi- chemin entre Lutèce (Paris) et Augustomagnus (Senlis). Plusieurs bâtiments s’organisaient en « L » autour d’une cour où un puits et un petit abreuvoir fournissaient l’eau aux hommes et aux animaux. Le carrefour de La Patte-d'Oie de Gonesse remonte à l'Antiquité. Le long de la route de Senlis, plusieurs maisons ont été construites au début du Ier siècle près d'une voie se dirigeant vers l'est. Chaque habitat comprenait une arrière-cour close de murs avec puits et bâtiments annexes. Un abondant mobilier a été trouvé dans les caves. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 26

27 La Patte-d'Oie de Gonesse Ensemble de céramiques
La Patte-d'Oie de Gonesse Ensemble de céramiques. À droite au fond, deux pots à boire ; au centre un vase à cervoise. Statuette de la déesse Tutela reconnaissable à sa couronne représentant un rempart et des tours. Cette divinité romaine était invoquée pour la protection de la cité (bronze , 12 cm). CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 27

28 Les villae CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 28

29 Dans un premier temps, les fermes gallo-romaines ont pris la suite des exploitations gauloises, souvent délaissées pendant deux ou trois générations après la Conquête. Dans un second temps, l'innovation est venue de la création de grandes villas — une tous les cinq kilomètres en moyenne — entre lesquelles se sont insérées des exploitations plus modestes. Les prospections aériennes ont permis ces dernières années de repérer plusieurs grandes villas dans le Val-d'Oise. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 29

30 Ce cliché montre le plan d'une grande villa du Vexin telle qu'elle se présentait il y a 2000 ans.
Le grand bâtiment de plan rectangulaire avec tours d'angle carrées est la pars urbana, la « maison du maître ». Avec sa trentaine de mètres de long, elle est comparable aux manoirs du Moyen Âge ou aux châteaux des XVIIe-XVIIIe siècles. Devant cette demeure et de part et d'autre d'une vaste cour de 1,5 hectares, s'étendait la pars rustica qui réunissait les dépendances (maison des ouvriers, granges, étables, écuries, etc.). La longue trace blanche est celle d'un chemin créé postérieurement à la villa, et qui a disparu avec les remembrements des années 1950. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 30

31 La villa de Gadancourt a été en fonction entre le Ier et le IVe siècle
La villa de Gadancourt a été en fonction entre le Ier et le IVe siècle. Elle a été partiellement fouillée dans les années Entouré de murs, le domaine s'étendait sur plusieurs centaines de mètres. La zone représentée ici est la pars urbana. On y trouvait plusieurs salles, bénéficiant parfois d'un chauffage par le sol (hypocauste) et des balnéaires privés, l'eau étant fourni par des puits. Certaines pièces étaient décorées d'enduits peints. Au nord, s'étendait la pars rustica (non fouillée, elle n'est pas figurée sur le plan). CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 31

32 Deux autres exemples de « pars urbana » découvertes en 2011
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