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REEDUCATION NEURO-MUSCULAIRE DES REACTONS D’EQUILIBRATION

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Présentation au sujet: "REEDUCATION NEURO-MUSCULAIRE DES REACTONS D’EQUILIBRATION"— Transcription de la présentation:

1 REEDUCATION NEURO-MUSCULAIRE DES REACTONS D’EQUILIBRATION

2 INTRODUCTION La position debout résulte d’un ajustement permanant du tonus postural grâce à des réactions motrices dites d’équilibrations. Les réactions d’équilibrations sont des réactions automatiques qui permettent de maintenir et de rattraper constamment l’équilibre durant toutes nos activités. Donc, lorsqu’il y a un élément qui tente à déséquilibrer un individu, celui-ci se rattrape soit de manière automatique (ce sont donc les ajustements posturaux acquis tout au long de l’apprentissage moteur), soit de manière réflexe dès que les 1ères réactions sont dépassées (ce sont les réactions de protection contre la chute appelées réactions parachutes, c’est-à-dire un déplacement brusque du corps avec des réactions de protections des membres supérieurs et des membres inférieurs). En rééducation neuro-musculaire, nous allons provoquer des déséquilibres : - pour augmenter l’adaptabilité et donc la sécurité corporelle - pour réveiller voire renforcer une activité musculaire car la direction du déséquilibre provoque une réponse musculaire prévisible et donc sera utilisée en rééducation - réveiller et renforcer la protection active d’une articulation avec les notions sous-jacentes de feed- back (rétro-action immédiate) et de feed-forward (anticipation) Cette motricité non volontaire est essentielle car toute activité motrice n’est performante que si elle accepte de s’adapter à un certain nombre de variables. Ex : si le moindre déséquilibre provoque la chute, non seulement la marche n’est pas acquise mais surtout la peur de la chute va entraîner l’immobilisme. Donc sans réaction d’équilibre, pas de marche en sécurité. Ex 2 : si le tronc n’est pas stabilisé, toute activité des membres supérieurs et des membres inférieurs sera limitée voire impossible. Conclusion : une activité motrice n’est fonctionnelle que si elle est capable de s’adapter

3 TECHNIQUES SUR UN PLAN STABLE
On utilise les mouvements du sujet et on va provoquer des déséquilibres intrinsèques exemple de progression : Le sujet est assis, on provoque des déséquilibres à partir des mouvements des membres supérieurs ou des membres inférieurs : déséquilibres postérieurs avec extension bilatérale des 2 jambes  déséquilibres postérieurs avec flexion bilatérale des 2 jambes déséquilibres antérieurs associés à des mouvements de rotation, de latéralité  déséquilibres latéraux le tronc est mobile On demande au sujet de tendre ses membres supérieurs et de croiser ses doigts, et on exerce des poussées diverses. Le sujet est assis sur une chaise, on place devant lui un ballon de Klein et il devra faire rouler le ballon le plus loin possible en avant, puis à droite, puis à gauche,… Le sujet est assis, on suspend un ballon devant lui : il doit le lancer puis l’éviter. Le sujet et le MK sont face à face ; le sujet doit venir toucher la main du kiné qui décrit des cercles de plus en plus grand.

4 En position debout, on fait diminuer le polygone de sustentation : écartez puis rapprochez les jambes, ceci en position debout puis en fente avant, en fente latérale… En position debout  mouvements des membres supérieurs : - dans les barres parallèles = lâcher une main puis l’autre, poser la main droite sur la gauche et inversement, avancer les mains le plus loin possible en avant puis en arrière ; et, avec le MK, le kiné soutient les avant-bras du patient et fait des mouvements en avant, en arrière, en asymétrique pour les rotations - les doigts croisés, on fait différents mouvements (idem précédent) - en unipodal : voir combien de seconde le sujet tient en unipodal simple, puis avec des mouvements des membres supérieurs, puis doigts croisés,…, puis faire tourner une balle autour du tronc ; puis avec des mouvements des membres inférieurs = décrire un cercle autour du pied d’appui (en progression, on augmente le diamètre du cercle) et, au cours du mouvement, on demande au sujet de s’arrêter net (on le bloque petit à petit dans des réactions extrêmes) On poursuit ces mouvements en provoquant des réactions parachute du membre inférieur : un pied se pose sur l’autre  on effectue des déséquilibres antérieur, postérieur, latéraux, croisés, lentement puis plus rapidement, sujet averti puis non averti. dans la marche Idem : marche en terrain varié, marche du funambule, marche latérale en croisant les membres inférieurs, puis on fait un parcours de marche avec différents cônes = marche en zigzag ; pousser un sac de sable posé au sol, marche rapide avec des mouvements de rotation de la tête à droite, à gauche ; on oblige le sujet à franchir des obstacles.

5 On utilise les poussées déséquilibrantes et on provoque donc des déséquilibres extrinsèques
Le kiné exerce des poussées pour provoquer des réactions de stabilisations dans un 1er temps, puis des réactions d’équilibrations dans un 2nd temps. 4 techniques concernent ces poussées : - des poussées lentes qui provoquent des réactions posturales statiques s’opposant à la poussée ex : en position debout  poussées jusqu’à la position de posture - des poussées rapides que provoquent des contractions phasiques de rattrapage voire des réactions parachutes ex : idem précédent - le résisté – relâché – réagir : après avoir provoqué une contraction musculaire puissante, on relâche brusquement ce qui crée une réaction musculaire puissante des antagonistes pour conserver l’équilibre ; c’est une technique qui augmente la vigilance neuro-musculaire - des poussées déséquilibrantes multidirectionnelles, ce qui augmente la rapidité des réactions musculaires et ainsi l’adaptabilité du sujet Attention à ne pas entraîner un sentiment d’insécurité qui aurait pour effet de rigidifier le sujet ; c’est au contraire l’adaptabilité et la fluidité qui est recherchée. Sur le plan pratique : résistez-moi. De plus, cet ordre correspond à la tendance naturelle du patient à s’opposer à une poussée.

6 TECHNIQUES SUR UN PLAN INSTABLE
Le réflexe musculaire de défense Il existe dans 2 situations différentes : - le sujet est sain : on provoque des déséquilibres qui sont enregistrés par des capteurs qui détectent l’inclinaison angulaire  rectification - le sujet a eu un accident ligamentaire : un ligament rompu = une information qui va diminuer voire disparaître = le muscle « est aveugle » = pas de défense musculaire  récidive d’entorse car il n’y a pas de réaction musculaire Concernant la cheville : les physiologistes pensent que l’efficacité des récepteurs proprioceptifs de la cheville cessent au-delà de 5 à 10° de variation angulaire ; au-delà, le contrôle est assuré par la régulation générale de l’équilibre, c’est-à-dire les systèmes cérébelleux et vestibulaires. Donc, si l’on veut rendre au patient une capacité de réactivité au déséquilibre, il est nécessaire d’agir sur les 2 éléments : - en sollicitant le pied dans des secteurs angulaires inférieurs à 10° et plus particulièrement en dissociant l’avant et l’arrière-pied - en soumettant le patient à des déséquilibres généraux Actuellement, on utilise des mini plateaux qui permettent d’obtenir des débattements articulaires inférieurs à 10° (remarque : il existe 14 plateaux instables différents). On peut aussi travailler avec une balle de tennis…


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