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Dr Marie Muller, service de diabétologie, CHU
LE DIABETE Cours Diabète 1° partie Ecole IDE St Egrève Janvier 2009 Dr Marie Muller, service de diabétologie, CHU
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PLAN Introduction Régulation de la glycémie
Définition et types de diabète Diabète de type 1 et son traitement Diabète de type 2 et son traitement Complications aigues Complications chroniques Diabète et grossesse
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1) INTRODUCTION
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Prévisions pour le futur (source OMS)
… Une pandémie annoncée
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Le diabète: une pandémie?
Dans le monde: En 1998: 143 millions de diabétiques Pour 2025: les prévisions font état de 300 millions, dont 2,4 millions pour la France Environ 2,8 % de la population adulte atteinte en France Aux USA: 6 à 10 % de la population atteinte. Les minorités noires, indiennes et hispaniques sont les plus touchées.
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LE DIABETE EN CHIFFRES risque de maladies cardiaques= 3 à 6 fois + élevé 25 % de tous les nouveaux cas de maladies détruisant le rein et nécessitant une hémodialyse chronique première cause de cécité acquise dans les pays industrialisés + de la moitié de toutes les amputations de jambe sont liées au diabète
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2) REGULATION DE LA GLYCEMIE : quelques notions de métabolisme…
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Un carburant essentiel
2.1 : Rôle du glucose Un carburant essentiel Fournit l’énergie aux muscles au cerveau aux érythrocytes … 8
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- Fabriquée par le pancréas dans les îlots de Langhérans
2.2 : Rôle de l’insuline - Hormone peptidique - Fabriquée par le pancréas dans les îlots de Langhérans - Permet l’entrée du glucose dans les cellules = clé 9
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I Adipocytes I I I Pancréas I I I Foie I I Muscle squelettique
Hydrates de carbone Glucose I Glucose (G) G I Adipocytes I Insuline G (I) G G I G Pancréas I G I G I G Foie G I I G G Muscle squelettique
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2.3 : La régulation de la glycémie en période post-prandiale
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2.4 : La régulation de la glycémie à jeun
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2.5 : Bases physiologiques de la sécrétion d’insuline
- Sécrétion physiologique d’insuline : environ 0.6 U/kg/j - Profil nycthéméral : à 50%: sécrétion basale - 50 à 60%: sécrétion prandiale
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2.6 : Alimentation normale:
-apports en hydrate de carbones (=sucres) 50% de la ration énergétique journalière -pour 1 adulte: ~30 Kcal/kg/j chez femme ~ 40 Kcal/kg/j chez homme -comme 1 g de glucides= 4 Kcal, alors qté totale de glucides= 200 à 300 g /jour -exemple: 33 cl de coca ~ 35 g de glucides 1 pomme ~20 g de glucides
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Sucres complexes: Ce sont les féculents: Pâte, riz, semoule, pomme de terre Pains Légumes secs (lentilles, pois chiches…) Châtaignes, patates douces, bananes plantains Sucres simples: Fruits (tous) Confiture, miel, bonbons, patisserie, sodas… Certains légumes: carottes, betterave, petits pois Crème dessert, yaourts, lait
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2.7 : Glucose : carburant essentiel mais pas unique
Pour nourrir ses cellules, l'organisme dispose: -du sucre présent dans le sang ou en réserve dans le muscle et le foie -et des lipides contenus dans les graisses de réserve sucre = carburant mais il faut de l'insuline pour permettre son entrée dans les cellules insuline= principale hormone hypoglycémiante, fabriquée par le pancréas
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3) DEFINITIONS ET TYPES DE DIABETE
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Définition OMS du diabète:
3.1 : DEFINITIONS Valeurs normales de la glycémie: Valeur moyenne à jeûn: 0,8-1,10 g/l (=5,5 mmol/l) En post-prandial (2 h après repas): entre 1 et 1,4 g/l Glycémie à jeûn> 1.26 g/l à 2 reprises (ou> 7mmol/l) Définition OMS du diabète:
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3.1 : DEFINITIONS Statut Normal Anomalies de la glyco-régulation
Diabète Glycémie à Jeûn < 110 mg/dl ≥ 110 et < 126 (hyperglycémie à jeûn) ≥ 126 mg/dl Glycémie 2h < 140 mg/dl ≥ 140 et < 200 (intolérance au glucose) ≥ 200 mg/dl
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3.1 : DEFINITIONS groupe de maladies métaboliques
caractérisées par une hyperglycémie chronique secondaire à défaut de sécrétion de l'insuline ou défaut d'action de l'insuline ou les deux associées à des complications à long terme (yeux, reins, nerfs, cœurs et les vaisseaux)
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Circonstances diagnostiques du diabète?
signes cliniques liés à l'hyperglycémie -polyurie puis polydipsie : Sd polyuropolydipsique -asthénie, troubles de la vision signes cliniques liés à l'insulinopénie: non systématique, surtout dans les DT1 -asthénie -amaigrissement paradoxal car polyphagie -crampes, myalgies, troubles digestifs découverte fortuite sur prise de sang ou dépistage en médecine du travail (bandelette urinaire) fréquent pour le DT2
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3.2: L’ Hémoglobine Glycosylée ou comment évaluer l’équilibre du diabète
Hémoglobine glycosylée ou HbA1c = Chiffre exprimé en % (norme= 4-6 % au CHU) Reflète la moyenne des glycémies sur les 2 à 3 derniers mois Principe : glycation des protéines et de l’Hb … Plus le chiffre est élevé plus les glycémies ont été hautes sur la période Index validé de la surveillance glycémique et de l’évaluation de l’efficacité du traitement 22
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Glycémie capillaire moyenne (mg/dl)
Corrélation HbA1c - glycémies capillaires moyennes étude DCCT, 1441 patients, données 35 mg de glycémie incrémente l ’HbA1c de 1% HbA1c (%) 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Glycémie capillaire moyenne (mg/dl) Poids de l’HbA1c dans le temps : - 50% de l’HbA1c est expliquée par les glycémies des 30 j précédents - 10% par celles de j CL Rohlfing, DCare 2002; 25: 275
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Lien entre HbA1c et risque de complications chroniques
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UKPDS Study Group Lancet 1998;352:837
1 point en moins d’HbA1c = Réduction de 12% des complications du diabète = Réduction de 25 % des complications micro vasculaires (œil, rein, nerf) = Réduction de 16 % des infarctus du myocarde UKPDS Study Group Lancet 1998;352:837
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3.3 : LES TYPES DE DIABETE Pourquoi typer un diabète?
On traite mieux qd on connaît le mécanisme Certains diabètes sont génétiques: conseil génétique possible pour la famille On peut parfois prévoir l’évolution vers l’insulinothérapie
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3.3 : LES TYPES DE DIABETE Le diabète de type 1 ou diabète
insulino- dépendant : 10 à 15 % Le diabète de type 2 ou diabète non insulino-dépendant : 80 à 85 %
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Les diabètes iatrogènes: médicamenteux
Corticoïdes +++ Interféron alpha (hépatite virale C) Antirétroviraux dans le VIH ( analogues nucléosidiques, anti-protéases) Anti-hypertenseurs: thiazidiques, béta(-) Psychotropes: Leponex® Zyprexa ® Immuno-suppresseurs: Neoral® Prograf®
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D. monogéniques: MODY et D. mitochondrial
D. secondaire à une pancréatopathie: -Pancréatite chronique, pancréatectomie -Cancer du pancréas exocrine -Mucoviscidose Diabète secondaire à une endocrinopathie -Hypercorticisme (Cushing) -Acromégalie -Hémochromatose -Hyperthyroidie -Phaeochromocytome
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Diabète secondaire à une infection (CMV, coxsackie B, rubéole congénitale…)
Diabète gestationnel : sera détaillé dans le cours N° 2 !
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4. Le Diabète de type 1 Et son traitement
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4. Le diabète de type 1 4-1 Physiopathologie 4-2 Épidémiologie
4-3 Présentation clinique 4-4 Traitement 32
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4.1 Diabète de type 1 : physiopathologie
Destruction progressive des cellules béta pancréatiques aboutissant à une carence en insuline responsable d'hyperglycémie maladie auto-immune (présence d'anticorps: antiGAD, antiA2 et anti ilots ds 90% des cas) Autres maladies auto-immunes fréquemment associées (maladie de Basedow,d'Addisson, thyroidite de Hashimoto, maladie coeliaque…) 33
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4.1 Diabète de type 1 : physiopathologie
implication probable de facteurs génétiques et environnementaux non encore identifiés (virus, toxiques?...) Facteurs de prédisposition génétiques C’est une maladie multigénique Terrains de susceptibilité liés au système HLA de classe 2 34
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Prévalence en France : 200 000 personnes (15% des diabétiques)
4-2 Épidémiologie Prévalence en France : personnes (15% des diabétiques) Environ 4000 nouveaux cas/an sont identifiés Survient habituellement avant 35 ans mais peut survenir à tout âge Sexe ratio = 1 35
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4-3 Tableau clinique - Poids normal (non obèse)
- Mode de révélation : syndrome cardinal lié à la carence en insuline Syndrome polyuro- polydypsique Amaigrissement Asthénie Polyphagie - La carence en insuline entraîne une cétonurie voire une acido- cétose avec possible coma en l’absence de traitement - Évolutivité rapide vers l’insulinodépendance par disparition complète de la fabrication d’insuline 36
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4-3 Tableau clinique : DT1 décompensé
hyperglycémie glycosurie polyurie polydipsie polyphagie amaigrissement …. Voire acidose métabolique (douleurs abdominales, polypnée) 37
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4.4 Diabète type 1 : traitement
Insulinothérapie vitale Le rationnel est d’essayer de reproduire l’insulinosécrétion physiologique
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4.4 Diabète type 1 : traitement
soit avec une pompe portable pour infusion sous-cutanée d’insuline en continue : débit basal et bolus repas
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4.4 Diabète type 1 : traitement
soit avec un schéma multi-injections : utilisation d’un analogue lent pour l’insuline basale utilisation d’un analogue rapide pour l’insuline prandiale
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Présentation des Insulines
En flacons d’insuline + seringue à usage unique En stylo à insuline (systèmes injecteurs pré-remplis) + aiguilles jetables En stylos à insuline non jetables (systèmes injecteurs rechargeables)
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Présentation des Insulines
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Présentation des Insulines
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4.4 Diabète type 1 : traitement optimisé à 4 injections
Repas Repas Repas AnalogueRapide Analogue retard 8:00 12:00 16:00 20:00 24:00 4:00
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4.4 Diabète type 1 : bases du traitement
La dose d’insuline basale se situe en général autour de 0,3 à 0,4 UI/Kg/j Les doses d’insuline rapide doivent être corrélées aux apports alimentaires
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4.4 Diabète type 1 : surveillance
Glycémie capillaire = dextros -technique d’auto-surveillance du diabète apparue fin des années 70 -lavage des mains à l'eau tiède piqûre au bout du doigt avec 1 lancette neuve goutte de sang obtenue et déposée sur 1 bandelette immédiatement lisible par lecteur de glycémies
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Glycosurie= taux de sucre dans les urines
lorsque la glycémie dépasse 1.80 g/l, le sucre passe dans les urines (=seuil rénal du glucose) se mesure par bandelette urinaire, résultat semi-quantitatif (0, +, ++, +++) Cétonurie: corps cétoniques présents dans les urines, détectées à l'aide de bandelettes réactives fournissant des résultats semi-quantitatifs : (0) (traces) (+) (++) (+++) (++++).
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4.5 Diabète de type 1 : traitement
Approches possibles pour l’alimentation 1/ Insulinothérapie fonctionnelle : le patient a appris à compter les glucides. Il adapte sa dose d’insuline du repas à la quantité de glucides qu’il va manger Permet une plus grande liberté alimentaire mais demande des connaissances diététiques approfondies
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4.5 Diabète de type 1 : traitement
Approches possibles pour l’alimentation 2/ Apports alimentaires réguliers : La quantité de glucides est à peu près fixe aux 3 repas Le patient doit apprendre les équivalences entre les rations glucidiques et penser à faire un supplément d’insuline en cas d’extra.
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4.5 Diabète de type 1 : traitement Adaptation à l’activité physique
Le traitement doit être adapté en cas d’activité physique Activité physique endurante et prolongée : diminution des insulines lentes et rapides, collations régulières Activité physique intense et brève après le repas : diminution de l’insuline rapide avant voire après l’effort, collations
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4.5 Diabète de type 1 : traitement
Approches possibles pour l’alimentation Education thérapeutique du patient incoutournable Rôle du soignant : favoriser l’apprentissage du patient qui doit acquérir des compétences et un savoir- faire pour vivre avec sa maladie et autogérer le traitement et la surveillance au quotidien : « lui apprendre à faire tout seul »
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5. Le Diabète de type 2 Et son traitement
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5- Le diabète de type 2 5-a Physiopathologie 5-b Épidémiologie
5-c Présentation clinique 5-d Traitement 53
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Processus pathologique probablement multifactoriel et multigénique expliquant son hétérogénéité de présentation clinique Présentation: sujet > 40ans, en surpoids et sédentaire, actds familiaux de D. S'intègre pf dans un syndrome métabolique: HTA+dyslipidémie+ obésité androide+diabète
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5-a Diabète de type 2 : physiopathologie
Insulinorésistance: défaut d’action périphérique de l’insuline (baisse sensibilité à l'insuline des tissus cibles = muscle, tissu adipeux et foie) : - Le glucose rentre mal dans la cellule musculaire et hépatique (défaut de stockage) - Le foie fabrique plus de glucose à jeun Insulinosécrétion (Diminution des capacités insulinosécrétoires de la cellule béta) 55
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5-a Diabète de type 2 : physiopathologie
La résistance à l’insuline est favorisée par : L’excès de poids : surtout la graisse viscérale Une activité physique faible ou absente Parfois des maladies aigues ou chroniques
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5-b Le diabète de type 2 : épidémiologie
France : 2, 5 millions de diabétiques Europe : 30 millions de diabétiques Etats-Unis : 15 millions Augmentation de la prévalence liée : Au vieillissement A l’urbanisation A la sédentarisation Au développement de l’obésité Donc un grave problème de santé publique N’épargne plus les pays sous développés 59
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5-b Le diabète de type 2 : épidémiologie
Un coût financier important++++ A cause du taux élevé de complications dégénératives 13 % des dialysés en France sont diabétiques Première cause de cécité avant l’age de 50 ans Première cause d’amputation non traumatique dans les pays développés 60
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5-c Le diabète de type 2 : présentation clinique
Asymptomatique souvent : découverte souvent fortuite sur examen systématique Ou découverte à l’occasion d’une décompensation hyperglycémique symptomatique Age le plus souvent > 45 ans Sédentarité Antécédents familiaux de diabète type 2 Antécédents personnels de diabète gestationnel ou de macrosomie Syndrome métabolique souvent associé : HTA, obésité androïde, dyslipidémie…. 61
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5-d Le diabète de type 2 : traitement
Hygiène de vie Alimentation équilibrée : Glucides : 50 % de la ration calorique, privilégier les sucres complexes, à index glycémique lent Lipides : pas plus de 30 % de la ration calorique, privilégier les acides gras insaturés, graisses végétales Activité physique régulière 62
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4-d Le diabète de type 2 : thérapies orales
Différents mode d’action : Stimulation de la fabrication d’insuline par le pancréas : sulfamides, glinides Amélioration de la sensibilité à l’insuline : biguanides, glitazones Ralentissement de l’absorption intestinale du glucose (glucor) Contre- indications : insuffisance rénale (tous) Insuffisance cardiaque (glitazone, biguanides) Insuffisance hépatique Grossesse (tous) 64
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Metformine et injection de produit de contraste iodé
Interrompre la metformine 48 heures avant et après l’injection de PCI en cas de néphropathie : pas d’injection si insuffisance rénale avancée (voir avec néphro) Contrôle de la fonction rénale avant et 48 heures après Hydratation +++ +/- Mucomyst Néphroprotection : arrêt temporaire des IEC, diurétiques, ARA2
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5-d Le diabète de type 2 : traitement
L’insuline : diabète de type 2 insulinorequérent L’insulinorequérence peut être transitoire ou définitive Quand ? Signes de carence en insuline : amaigrissement, acétonurie…. Echec du traitement oral Situations transitoires (IDM, infection, grossesse…)
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Message Quelque soit le type de diabète, il n’y a pas de petit diabète
Le pronostic du diabète en terme de complications ne tient pas au type de diabète ni au traitement, mais à la qualité du contrôle glycémique obtenu sur le long terme
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Message Un diabétique de type 1 ne doit JAMAIS interrompre son insuline basale, y compris en période de jêun. Le diabète de type 1 est une pathologie chronique très contraignante, dont l’autogestion par le patient demande des compétences qui doivent lui avoir été transmises par les soignants (éducation thérapeutique, intérêt d’un suivi spécialisé).
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Message Tout comportement inexpliqué ou malaise chez un patient diabétique doit faire rechercher une hypoglycémie Dans le doute, mieux vaut resucrer pour rien plutôt que de laisser perdurer une hypoglycémie
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La prévention des complications chroniques du diabète passe par l’obtention d’un équilibre métabolique optimisé : HbA1c < 6,5 % (DT2) HbA1C< 7 % (DT1) Pour le rein et les yeux : importance +++ du contrôle tensionnel Pour les complications cardiovasculaires : importance +++ du contrôle de tous les facteurs de risque cardiovasculaires (TA, lipides, tabac…)
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