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Les systèmes d’information en santé :
de leur création au Système SURSAUD Dr. Loïc Josseran Département de la Coordination des Alertes et des Régions Institut de Veille Sanitaire La santé publique en mouvement janvier 2010
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L’informatisation des sources de données
Les associations Sos Médecins Fin des années 90, les associations Sos Médecins s’équipent de logiciels de régulation permettant l’enregistrement des données patients et leur partage en temps réel avec la médecin qui effectue la visite. Les services d’urgences hospitaliers Milieu des années 90, premiers logiciels de prise en charge des patients dans les services (suivi, alerte, prescription…). Les bureaux d’état-Civils 1996 : ordonnances Juppé création de la carte vitale, nécessité de transfert d’information direct entre état-civil et Insee pour identification des nvx-nés. Les décès sont informatisés dans le même temps.
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Evolution des passages des 75 ans et plus dans 12 services d’urgences (2001-2005)
Source : AP-HP/Cerveau
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Relevé mensuel de la mortalité brute dans 14 villes françaises
Impact de la vague de chaleur
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La réalisation brutale d’un besoin
Août : - une canicule majeure - des conséquences sanitaires importantes - fréquentation des urgences - impact sur la mortalité - impossibilité pour l’InVS de comprendre la situation en temps réel La nécessité pour l’InVS de développer : - une veille sanitaire en temps quasi réel - une coopération avec les intervenants d’urgences - une veille sanitaire réactive, sensible et peu spécifique
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Une méthode de surveillance s’impose : la surveillance syndromique
Qu’est ce que la surveillance syndromique ? Surveillance sanitaire organisée sur la base d’informations enregistrées en routine et qui n’ont pas vocation à être utilisées pour la veille sanitaire. Un objectif : l’identification rapide de toutes menaces pour la santé publique Quels sont ses avantages ? Surveillance réactive Transparente pour les partenaires Aux applications multiples, si convenablement anticipées Donne des éléments sur la dynamique des épidémies mais qui ne les quantifient pas Permet la mise en place rapide de surveillances grâce aux historiques enregistrés
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Une mise en place avec plusieurs partenaires
Quatre sources de données identifiées Les urgences hospitalières Les associations de médecine d’urgence en ville L’état civil Les centres 15 Des sources d’informations déjà disponibles (Sos, Insee) et hôpitaux en évolution (Mesure 15 du Plan Urgences) Deux impératifs pour fonctionner Transparent au recueil En quasi temps réel Volonté de participer de l’ensemble des partenaires
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Architecture du système de surveillance syndromique français SurSaud : Surveillance Sanitaire des urgences et des Décès InVS St Maurice Cire InVS Serveur National Centre d’appel Serveur Régional Insee Centre d’appel Centre d’appel P P P Urgences Urgences Urgences Ville Ville Ville Ville Ville Sos Médecins Oscour Mortalité Direct FTP
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La surveillance en ville : Sos Médecins
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Pourquoi prendre en compte les données Sos ?
Activité pré-hospitalière Données enregistrées en routine et en continue (permanence des soins) Présence de Sos sur l’ensemble du territoire y compris DOM Mais présence uniquement sur les gros centres urbains Recours très particulier de la population (socio-éco, classe âge) Mais d’autres options doivent rester ouvertes
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Variables prises en compte
Sos Médecins Par appel Age Sexe Motif d’appel Demande d’hospitalisation CP de résidence Diagnostic final (si possible)
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Extraction et transfert des données
Installation d’un module d’extraction des données dans chaque Sos un extracteur local vers la plateforme nationale SOS sur la plateforme nationale un extracteur vers l’InVS Transfert des données par FTP avec cryptage Envoi automatique et quotidien en fin de nuit
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Architecture du système Sos médecin
InVS St Maurice Cire Retour d’information Serveur Serveur National SOS P Centre d’appel Centre d’appel Centre d’appel Centre d’appel Centre d’appel P Système pré existant P P P Développement spécifique
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Localisation des Sos Médecins participants
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Le réseau Sos en 2010 52 associations transmettent des données
25 millions personnes théoriquement couvertes 1 bulletin hebdomadaire de retour d’information adapté en fonction de la saison
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Le réseau Sos en 2010 En moyenne 7 000 appels/jr
WE : appels/jr (jusqu’à appels/jr) Semaine : appels/jr Evolution quotidienne des actes médicaux Sos Médecins Ts âges – France entière
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La surveillance nationale hebdomadaire
Au vu de la couverture maximale possible : d’autres option, sources de donnée sen préhospitalier doivent rester ouvertes
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Ex. d’utilisation des données : la grippe H1N1
Évolution quotidienne du nombre d’actes pour un diagnostic de syndrome grippal intégrant la dernière épidémie, tous âges confondus (nombre et moy. mobile sur 7j) – SOS Médecins
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Ex. d’approche syndromique : la chaleur en été
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La surveillance des urgences à l’hôpital
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Pourquoi s’appuyer sur les urgences ?
Une répartition nationale Une informatisation métier en développement Possibilité d’obtenir rapidement des données strucuturées Une position particulière vis-à-vis de la population Recours important aux soins 14 millions de passages par an soit passages/jr (Drees 2006) Permanence des soins Observatoire réactif de la santé de la population
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Variables prises en compte
Services d’Urgence Par patient Age Sexe Mode d’arrivée Motif de recours Diagnostic (CIM10) Score de gravité (CCMU) Orientation (hospitalisation/transfert) Transport CP de résidence
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Architecture de la transmission d’informations
Tableaux de bords quotidiens : passages, hospitalisation, transfert../… Cellule veille action urgences IF InVS St Maurice Cire Serveur InVS Serveur régional Enregistrements individuels quotidiens: age, sexe, code résid, score CCMU, diagnostic principal mode de sortie ../… Enregistrements individuels quotidiens: âge, sexe, code résid, score CCMU, diagnostic principal mode de sortie ../… Retour info SAU SAU SAU SAU SAU SAU SAU Agrégation régionale Envoi direct Niveau régional Niveau national
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La transmission de données
Installation d’un module d’extraction des données Transfert des données par FTP vers l’InVS avec cryptage Mise en place d’un envoi doublé à 24h pour chaque date (pour les hôpitaux) Envoi automatique et quotidien en fin de nuit Mise à disposition des données au format SAS pour traitement
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Le réseau en 2010 Nombre d’établissement
230 établissements transmettent leurs données 11 régions complètes 31 établissements directs (dont 4 AG) Début de la transmission mai 2004 (Le Mans et Cochin) Évolution du nombre d’établissements Eté 2004 : 11 établissements IdF et 12 hors IdF = 23 Hiver 2005 : + 3 établissements IdF = 35 Printemps 2006 : + 2 établissements HIDF = 37 Printemps = 90 Automne = 100 Automne = 120 Printemps = 170 Automne = 220 Hiver = 230 Peu de problèmes de transmission (humains +++)
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Le réseau Oscour en 2010 Départements d’outremer Guyane La Réunion
Régions enregistrant au moins 30% des passages aux urgences La Martinique Guadeloupe
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Le traitement des données
Production de tableaux de bord quotidiens Traitements quantitatifs Suivant le nombre de passages Suivant l’orientation (hospitalisation, transfert) Traitements qualitatifs Regroupements syndromiques (17 classes (pneumo, gastro…) et 55 sous classes (bronchiolite, bronchite…)) Soit plus de 80% des diagnostics catégorisés Catégorisation par classe d’âges Une classe adulte >= 15 ans Une classe personne âgée > = 75 ans Une classe pédiatrique < 15 ans Une classe petits enfants < 2 ans
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Le traitement des données
Production de tableaux de bord quotidiens Tableau de bord régional Tableau de bord CO Tableau de bord hypothermie / hyperthermie Participation aux surveillance spécifiques de l’InVS Grippe Bronchiolite Gastro-entérite Méningites virales Grand froid Vague de chaleur Organisation de surveillance ponctuelle Myocardites infectieuses Episode des huîtres à Arcachon Mesure d’impact environnemental (tempêtes, accident industriels…)
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Ex de tableau de bord régional
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Exemple de tableau de bord : les intoxications au CO
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Exemple de tableau de bord : les hypothermies
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Suivi d’une épidémie de méningite en Ile de France
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Ex. Le suivi de la grippe H1N1
Nombres quotidiens de passages et d’hospitalisations pour grippe, tous âges, France entière Nombres quotidiens de passages pour grippe (moyennes mobiles 7 jours), par classes d’âge, France entière
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Ile de France Rhône Alpes
Ex. de la grippe – Suite Nombres quotidiens de passages et d’hospitalisations pour grippe, tous âges, Ile de France Rhône Alpes
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Comparaison des passages aux urgences pour grippe aux cas extrapolées de grippes cliniques (données : réseau Sentinelles), IDF, saisons 2004/2008 Coef. Corr. : 0.91
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Ex. La surveillance de la consommation de lait mélaminé
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Validation d’un indicateur d’impact de la chaleur
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Description de la réactivité du système
Pdt une vague de chaleur: Con. Tél à 15hrs tous les jours du ministère de la santé et autorités régionales Le bulletin doit être publié avant 15 Hrs
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Surveillance de la mortalité
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Variables prises en compte
Par décès Commune de décès Année de naissance Sexe Lieu de décès Commune
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France métropolitaine
Architecture « Insee » InVS Serveur InVS Insee Retour info à terme Cire Com Com Com Com Com France métropolitaine Système Insee pré existant Développement pour la mise en place du projet
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Méthode – Transfert des données
Installation d’un module d’extraction des données sur le serveur national Insee Transfert des données par FTP vers l’InVS avec cryptage Envoi automatique et quotidien en fin de nuit
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Le réseau aujourd’hui 1152 communes Répartition géographique nationale
Plus de décès enregistrés Près de 1000 DC/jr transmis (2/3 mortalité française quotidienne) Exhaustivité proche de 100%
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Localisation des communes
+ DOM Non présentés ici
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Suivi de la mortalité hebdomadaire
Fluctuations hebdomadaires des effectifs observés et attendus de décès France entière
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Ex d’utilisation des données de mortalité le chik à la Réunion
A La Réunion, 90% de la mortalité quotidienne est enregistrée
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Conclusion Système de surveillance récent et unique
Une complémentarité des sources d’information La nécessité d’une évaluation poussée qui ne pourra se baser que sur la constitution de bases historiques et de méthodes adaptées.
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