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Troisième partie : La monnaie
Chapitre XIII L’€uro
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L’Union européenne et l’€uro
UE : 25 pays depuis 2004 Long parcours depuis le Traité de Rome (1956) et la CECA ( Communauté européenne du charbon et de l’acier), Paris 1951: 6 pays Elargissement progressif : 9 (+Irlande,R-U, Danemark) 1973 10 +Grèce 1981 12 +Espagne, Portugal 1986 15 +Autriche, Finlande, Suède 1995 25 +Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lithuanie, Tchéquie, Slovaquie, Slovénie, Malte, Pologne Les six États fondateurs, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas, l'Italie, la France et la République fédérale d'Allemagne se sont pour la première fois élargis en 1973 au Danemark, à l'Irlande et au Royaume-Uni de Grande-Bretagne qui ont adhéré à la Communauté économique européenne. L'adhésion de la Grèce à la CE a suivi en 1981, puis celle de l'Espagne et du Portugal en 1986, et enfin l'adhésion de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède à l'UE en 1995. "critères de Copenhague". Pour adhérer, les pays candidats doivent remplir les conditions suivantes: des institutions stables garantissant la démocratie, la primauté du droit, les droits de l'homme et la protection des minorités (critère politique); une économie de marché viable et la capacité de faire face à la pression concurrentielle au sein du marché intérieur de l'UE (critère économique); la capacité d'assumer les obligations de l'adhésion et de souscrire aux objectifs de l'Union politique, économique et monétaire (critère de la reprise de l'acquis communautaire).
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Intégration économique et monétaire : l’EURO
Fondements économiques : intégration économique Conditions à l’adhésion : critères de Copenhague (1993). des institutions stables garantissant la démocratie, la primauté du droit, les droits de l'homme et la protection des minorités (critère politique); une économie de marché viable et la capacité de faire face à la pression concurrentielle au sein du marché intérieur de l'UE (critère économique); la capacité d'assumer les obligations de l'adhésion et de souscrire aux objectifs de l'Union politique, économique et monétaire (critère de la reprise de l'acquis communautaire).
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Intégration économique et monétaire : l’EURO
Intégration économique et union monétaire Réalisation d’un marché unique : objectif premier de l’UE (CEE et CECA) Rapport Werner (1970) définissant le passage en trois étapes à l’UEM Serpent monétaire européen (1972) Création d’une Union économique et monétaire : Conseil européen de Hanovre, 1988 Critères de convergence : Traité de Maastricht, 1992
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Intégration économique et monétaire : l’EURO
Adoption d’une monnaie unique : €uro, 1999 et 2002 Faciliter les échanges Approfondir le marché unique : libre circulation des biens et services, capitaux et personnes Supprimer dévaluations compétitives Éliminer risques de change et incertitudes Avoir une puissance monétaire comparable à celle du $ et du Yen
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1. Fondements économiques de l’€uro
UE , 25 pays (2004), 15 au moment de l’adoption de l’€ Zone €uro : 11 puis 12 pays (UE 15 sauf R-U, Suède et Danemark) Elargissement et adoption de l’€uro
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1.1. L’Euro25 : système productif cohérent, efficient et social
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Croissance et inflation dans la zone €, aux EU et au Japon
source
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Cohérence Approvisionnement énergétique et matières premières : dépendance mais sécurité d’approvisionnement Energie : 30% de l’OPEP, 26% de la Fédération de Russie et 18% de Norvège. Effet négatif de la hausse du brut : 1999 , (X-M) énergie, UE25=-68 mia€
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Autosuffisance alimentaire
Biens de consommation courante : équilibre Biens d’équipement Biens « technologiques » Retard européen en R&D :
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Intensité R&D : objectif 2010 : 3% PIB (sommet de Barcelone-2002)
Union européenne 2003 1.92 2004 1.90 Etats-Unis 2.59 Japon 3.15 Taux de couverture élevé : X/M =123% UE-25 X/M = 134% €urozone Solde €urozone compense déficit énergétique €urozone Biens technologiques : Exp. Net mais infor : -41 Mia € Japon : -40Mia € ; CoréeS : -16 Mia €
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1.1.2. Système économique efficient
Concurrence : condition d’efficacité Espace UE-25 : garantit concurrence Articles 85 et 86 du Traité de Rome : concurrence, cartels, abus de position dominante
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Systéme social
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1.2. Indicateurs de convergence et de cohérence
1.2.1 Taux d’ouverture Taux d’ouverture Eurozone>>> Plus grande part de marché Solde positif eurozone et Japon, négatif E-U
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Commerce de la zone €
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1.2.2.Evolution structurelle du commerce intra-européen
Effets et conditions du Plan Marshall ( ) Effet de l’intégration européenne , Traité de Rome, 1957 Ralentissement de la croissance Achèvement du marché intérieur
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1.2.3. Commerce inter- et intra-industriel
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1.2.3. Commerce inter- et intra-industriel
inter-industries : concernent des produits réalisés dans des secteurs industriels différents le pays A exporte des poutrelles d’acier vers le pays B qui exporte des ordinateurs vers le pays A. intra-industriels: produits au sein d’une même industrie, ou d’un même groupe de produits. Le pays A exporte des voitures vers le pays B qui exporte également des voitures vers le pays A. On parle d’échanges
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Lorsque l’usine Dacia exporte des Logan vers la Belgique qui exporte des Golf vers la Roumanie, ce sont des échanges intra-industries verticaux : même type de produit mais de qualité différente lorsque la Belgique exporte des Golf vers la France qui exporte des Megane vers la Belgique, ce sont des échanges intra-industriels horizontaux : même type de produits, niveaux équivalents de qualité et de prix, la différenciation portant sur le design, l’adéquation de la voiture aux différents types de consommateurs...
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Le commerce intra-industries
Commerce horizontal de produits similaire : exemple, voitures similaires (préférence des consommateurs, marketing…) : économies d’échelle dans des créneaux spécifique Commerce vertical produits différenciés : vêtements de luxe et vêtements de gamme inférieure (exemple, Haute couture italienne, versus confection portugaise) : avantages comparatifs, R&D Spécialisation verticale de la production : produits à différents stades de la production. Avantages comparatifs, coûts des facteurs de production
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Graphe 73 : Intensité des échanges intra-industries et croissance de ces échanges 1988-2000
Croissance des échanges intra-branches même à des niveaux élevés Croissance plus importante pour les nouveaux entrants ou pays nouvellement intégrés : Pologne (UE), Mexique (ALENA)
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1.2.4. Spécialisation des différents pays de l’UE
Années 80 : diminution de la spécialisation Années 90 : approfondissement
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1.2.4. Spécialisation des différents pays de l’UE
Tableau 56 : Indice de spécialisation de Krugman (indice varie entre 0 et 2) Plus le chiffre est élevé, plus forte est la différenciation et donc la spécialisation Période : diminution de la valeur de l’indice par rapport à la période 70-73 Périodes et : croissance de la spécialisation, surtout dernière période : effet de l’achèvement du marché intérieur Tableau 57 : Similarité des structures d’entreprises Chiffres élevés : plus forte différenciation Chiffres élevés du tableau montre que la spécialisation s’accroît au sein de l’UE-15 Belgique : différenciation faible par rapport à ses principaux partenaires commerciaux
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Tableau 57 : Similarité des structures d’entreprises
Chiffres élevés : plus forte différenciation Chiffres élevés du tableau montre que la spécialisation s’accroît au sein de l’UE-15
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1.2.5. La composante européenne dans la croissance
Composantes européenne (US), nationale (régions US) ou locales a. Dimension européenne b. Dimension nationale c. Dimension locale Tableau 58 : variation du PNB et composantes de la croissance Somme des composantes = 100 Composante européenne ~=de 50% pour les pays UE6 Composante européenne faible : UK et Grèce Composante américiane pour les régions US : aux alentours de 45% Convergence des croissances économiques (tableau 59) Corrélation entre taux de croissance des pays UE et régions US par rapport à un pays/région de référence Forte corrélation, surtout cœur (UE6); similaire à corrélations US
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1.2.7. Convergence d’indicateurs
Critères de convergence : Maastricht et pacte de stabilité Applicables aux nouveaux états membres pour intégrer la zone Euro Situation de quelques grands états européens est problématique : déficits publics croissants et supérieurs à 3% :Italie, Allemagne, France
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Tableau 60 : position des états membres et autres p/r aux critères de Maastricht
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Pourquoi ces critères ? Masse monétaire, inflation et taux d’intérêt
Monnaie unique implique l’abandon de la politique de change pour réaliser les ajustements internes/externes Capacité du pays candidat à effectuer ajustements internes nécessaires Dette et déficit publics Diminution épargne disponible pour Ip : effet d’éviction Demande de financement accrue, offre relativemant inélastique donc hausse des taux d’intérêt Paiement d’intérêt de la dette publique (8% PIB en Belgique ds les 90’) Constitution dette extérieure entrainant une pression à la baisse sur la monnaie nationale
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Critique du pacte de stabilité et de la règle des 3%
Privent les Etats d’un instrument essentiel de politique économique Critères adoptés dans des circonstances macro particulières en 1990 Modification du pacte : prend en compte situation conjoncturelle particulière, programmes d’ajustement budgétaire nationaux -analyse des efforts fournis en terme de moyens et non de résultats Compromis en faveur des grands états de l’UE
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Système monétaire européen 1
Mars 1979 sept 1992 Parités fixes : % de fluctuation <xw<<
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Système monétaire européen 1
ECU : panier de devises Fonds Monétaire Européen (20% des réserves Révaluations, dévaluation : DM, FF, 6 fois entre 1979 et 1992 : appréciation de 51 % du DM versus FF Belgique : dévaluation de 1983 : 12.5%
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Système monétaire européen 2
Libéralisation des marchés des capitaux (achèvement du marché intérieur, libéralisation internationale) : impuissance des Banques Centrales Rapidité de l’information : amplification des tendances haussières ou baissières Attaque sur les monnaies faibles et monnaies « fortes » FF Marges de fluctuation : 15 %
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Système monétaire européen 3
Zone Mark et les autres Fragilisation du SME : $ versus ECU Hétérogénéité européenne : lien économie réelle-sphère monétaire
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€URO Critères de convergence : Maastricht 1998a2002
Pacte de Stabilité et de Croissance : critère sur les déficits publics (depuis 1999) Banque Centrale Européenne
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Les nouveaux et futurs états membres
Indicateurs de convergence Indicateurs macroéconomiques
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BCE et l’EUROSYSTEME Le Système Européen de banques Centrales
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L'organisation du Système européen de banques centrales (SEBC)
Le Système européen de banques centrales (SEBC) se compose de la Banque centrale européenne (BCE) et des banques centrales nationales (BCN) [EN] des vingt-cinq États membres de l'Union européenne. Le terme « Eurosystème » est utilisé pour désigner la BCE et les BCN des États membres ayant adopté l'euro. l'objectif principal de l'Eurosystème est de maintenir la stabilité des prix.
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Les missions fondamentales relevant de l'Eurosystème consistent à :
définir et mettre en œuvre la politique monétaire de la zone euro ; conduire les opérations de change ; détenir et gérer les réserves officielles de change des États membres ; et promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de paiement.
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Organisation : Le Conseil des gouverneurs
membres du directoire et des gouverneurs des BCN des États membres ayant adopté l'euro. arrêter les orientations et prendre les décisions nécessaires à l'accomplissement des missions confiées à l'Eurosystème ; définir la politique monétaire de la zone euro, arrêter les orientations nécessaires à leur exécution
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Organisation : Le directoire
se compose du président, du vice-président et de quatre autres membres. mettre en œuvre la politique monétaire exercer les pouvoirs qui lui sont délégués par décision du Conseil des gouverneurs de la BCE. Organisation : Conseil général président et du vice-président de la BCE ainsi que des gouverneurs des BCN des quinze États membres.
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Instruments de la politique monétaire
Contrôle de la croissance de la masse monétaire : M3 4.5% par an : M=f(vitesse, croissance PNB, inflation) Politique monétariste OPEN MARKET Cession temporaire : refinancement du système bancaire, prix d’achat et de rachat Opérations fermes Certificats de dette de la BCE : émis par la BCE Opérations sur devises destinées à faire varier M3 Dépôts des IFM auprès de la BCE
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Réserves officielles et interventions sur le marché des changes
Facilités permanentes : prêteur en dernier ressort, marché au jour le jour Prêt marginal (+) Facilités de dépôt (-) Réserves obligatoires : 2 % : coefficient de réserves obligatoires auprès de la BCE = réserves obl/assiette des réserves Réserves officielles et interventions sur le marché des changes
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