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Hommage posthume, hommage bitume…
C’est une curiosité que le Lyonnais ne remarque par forcément quand il fait son shopping rue de la République : une dalle rouge est insérée parmi les autres dans la chaussée, juste au coin de la Place de la Bourse. Cette dalle marque l’endroit précis où le sang du Président Sadi Carnot a coulé, le 24 juin 1894, lorsqu’il fut poignardé par Sante Caserio, un jeune anarchiste.
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Une colline préservée par Dieu
D’où vient le nom de Part-Dieu ? On dit qu’au moyen-âge, les crues du Rhône rendaient impossible toute exploitation des terrains, sauf une petite colline qui gardait naturellement les terres hors de l’eau… On l’aurait alors vu comme un don de Dieu, et dès le moyen-âge, des textes évoquent le domaine de la « Par Deu ».
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Un quartier de Lyon devenu un emblème parisien !
Le « bateau-mouche » si emblématique de Paris…est lyonnais. Il tire son nom de son lieu de construction, l’ancien quartier de La Mouche, au sud de Lyon, qu’on appelle aujourd’hui simplement “quartier Gerland”. Le mode de transport est présenté lors de l’exposition universelle à Paris, en 1867, mais la compagnie des bateaux-mouches faisait déjà circuler des bateaux sur le Rhône depuis 1862.
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Un immeuble qui ne fait pas son âge…
La plus vieille maison de Lyon se trouve à St-Georges. En empruntant la montée du Gourguillon, à partir de la place de la Trinité, on trouve à moins de 100 mètres sur la gauche l’impasse Turquet. Elle cache deux maisons qui dateraient du XIVème siècle, et présentent le seul ensemble de galeries à pans de bois du Vieux-Lyon. D’où vient ce nom Turquet ? De Etienne Turquet, un marchand Lyonnais à l’origine de l’industrie de la soie qui, pendant 4 siècles, fit la fortune de Lyon.
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Une fausse fierté… Beaucoup de Lyonnais pensent que le système des Vélo’v a été inventé à Lyon en Or, le premier système de vélos en libre-service a été mis en place par la ville de La Rochelle en 1974 (non informatisé) puis à Rennes en 1998. Cependant, le projet Lyonnais était plus ambitieux que celui de Rennes qui ne représentait “que” 25 stations et qui exigeait impérativement d’être abonné. Lyon a immédiatement vu les choses en grand avec 300 stations dans toutes l’agglomération dès le lancement.
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La ville des premiers abribus
Lyon est aussi la première ville ou JC Decaux a testé son Mobilier Urbain, ses fameux abribus financés par la pub en 1964… Est-ce ce succès qui l’a conduit à investir dans les Velo’v 40 ans plus tard ?
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Le premier funiculaire du monde !
Le tout premier funiculaire du monde a été inauguré à Lyon le 1er juin 1862 et reliait la rue Terme au Boulevard de la Croix-Rousse. À ce propos, pas moins de cinq lignes de funiculaires ont été construites au total à Lyon, trois desservant la colline de Fourvière, et deux la colline de Croix-Rousse. Nul besoin de préciser quelles sont les deux survivantes, n’est-ce pas ?
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La table de Jean Moulin Le Garet, à deux pas de l’hôtel de Ville, est un des plus vieux bouchons lyonnais et définitivement un des meilleurs. C’est à une petite table près de la porte d’entrée que Jean Moulin venait régulièrement déjeuner. Cet emplacement lui permettait d’avoir toujours un œil sur la rue en cas de descente de la Gestapo. L’histoire (et le patron des lieux) disent que c’est à cet endroit même qu’il prit son dernier repas avant d’être arrêté le 21 juin 1943.
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A chaque époque, sa traboule
On compte à Lyon environ 500 traboules, et saviez-vous qu’il en existe deux “catégories” ? Dans le quartier du Vieux-Lyon, les traboules datent de la Renaissance et suivent donc le modèle architectural comportant un patio romain, une galerie et des puits. Dans le quartier de la Croix-Rousse, les traboules ont été construites plus tard autour du 18ème siècle, en écho à l’essor de l’industrie de la soie lyonnaise. Les Canuts empruntaient alors ces passages couverts pour transporter le textile d’une rue à l’autre sans subir les intempéries. Si les traboules sont caractéristiques des quartiers Saint-Jean et des pentes de la Croix- Rousse, on en trouve aussi à Saint-Etienne, Villefranche-Sur-Saône, mais encore à Salzbourg, Prague ou Londres.
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Quelques mots d’amour…
La papillote naît dans le quartier des Terreaux vers 1790. Installé rue du Bât d’Argent, le confiseur Papillot remarque la disparition suspecte de ses chocolats. Il surprend un jour son apprenti, subtilisant quelques friandises pour les envelopper de billets doux qu’il glisse à sa belle. Papillot renvoie le jeune homme, mais conserve l’idée et remplace les messages enflammés par des histoires drôles et des rébus. La papillote est née. Il faut toutefois attendre l’année 1898 et la création de l’entreprise Révillon, pour que le chocolat enrubanné prenne la route du succès qu’on lui connaît.
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Au Revoir
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