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Publié parSégolène Blanchette Modifié depuis plus de 9 années
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La stratigraphie est une discipline des sciences de la Terre qui étudie la succession des différentes couches géologiques ou strates. Il s'agit d'une approche intégrée, en ce que des résultats apportés par la géochimie, la paléontologie, la pétrographie, l'astronomie... sont réunis et exploités à travers différentes méthodes : biostratigraphie, chimiostratigraphie, lithostratigraphie, magnétostratigraphie, cyclostratigraphie... Ces méthodes, développées de façon relativement indépendante, sont ensuite réinvesties dans des approches plus généralistes : la chronostratigraphie cherche à établir une échelle des temps géologiques aussi précise et fiable que possible en organisant les données élémentaires que constituent les « unités chronostratigraphiques » ; la stratigraphie séquentielle, exploitant la sismique, cherche à éclairer l'organisation relative des corps sédimentaires en liaison avec les variations cycliques du niveau marin à l'échelle régionale ; la stratigraphie génétique cherche à dégager des modèles sédimentologiques généraux pour effectuer des prévisions en sous-sol, en l'absence de données complètes (forages ponctuels). Les grands principes [modifier] Les principes de la stratigraphie sont en nombre variable selon les auteurs. Ces principes sont d'une part des postulats, qu'il faut vérifier par l'observation, et d'autre part des relations géométriques entre les formations géologiques étudiées. Les deux principes qui semblent unanimement acceptés sont le principe de continuité et le principe de superposition.
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Stratigraphique (adj.) en rapport avec la stratigraphie.
Stratigraphie (n.f.) du latin stratumcouverture, et graphie écriture. C'est la branche des sciences de la Terre qui étudie la succession des différentes couches géologiques ou strates. La stratigraphie permet de dater les couches, se basant principalement sur les connaissances acquises en paléontologie. Tandis que la chronostratigraphie a permis d'établir l'échelle des temps géologiques en organisant ces données. Stratigraphique (adj.) en rapport avec la stratigraphie. Stratigraphié qui est étudié en strates. Les grands principes Les principes de la stratigraphie sont en nombre variable selon les auteurs. Les deux principes qui semblent unanimement acceptés sont : le principe de continuité : une même couche a le même âge sur toute son étendue. le principe de superposition : en absence de bouleversements structuraux, une couche est plus récente que celles qu'elle recouvre. Le principe d'horizontalité Les couches se déposent horizontalement. Une séquence sédimentaire qui n'est pas en position horizontale aurait subit des déformations ultérieures à son dépôt. Le principe de recoupement Les couches sont plus anciennes que les failles ou les roches qui les recoupent. Le principe d'inclusion Les morceaux de roche inclus dans une autre couche sont plus anciens que leur contenant Le principe d'identité paléontologique Ce principe est le seul à ne pas être lié aux rapports géométriques entre les couches, mais à la paléontologie. Deux couches ayant les mêmes fossiles sont considérées comme ayant le même âge. Ce principe se base sur l'existence de fossile stratigraphique. Il permet de corréler des séries sédimentaires de régions éloignées. Un fossile stratigraphique est caractéristique d'une époque géologique délimitée, limitée dans le temps, il permet de dater la roche dans laquelle il se trouve. Pour être qualifiée de fossile stratigraphique, une espèce doit : avoir eu une grande extension géographique (permettant les corrélations), avoir existé pendant une courte durée à l'échelle des temps géologiques, avoir été abondante (condition nécessaire pour qu'on en retrouve à l'état fossile.) En archéologie On utilise les mêmes principes dans le domaine de l'archéologie, les différentes couches, ou unités stratigraphiques, permettent la caractérisation et la datation d'une activité humaine sur un site de fouilles. Exceptions aux principes Pour chacun de ces principes on peut trouver des exceptions. Ces exceptions dépendent du mode de sédimentation et de l'échelle à laquelle on les observe. Les nappes alluviales les plus récentes peuvent être déposées après l'encaissement de la vallée et être plus basses que les alluvions antérieures (néanmoins, les alluvions récentes ne sont pas recouvertes par les plus anciennes). Les dépôts fluviatiles et deltaïques ne se déposent pas horizontalement, mais en sédimentation oblique. Les sédimentations bio-construites ne sont pas obligatoirement horizontales (un récif corallien n'est pas horizontal par exemple). Etc. Discordance Lorsqu'il y a interruption de la sédimentation, suivie d'une déformation (failles, basculement ou plissement) et d'une érosion, il y a discordance entre les couches (ou strates) les plus anciennes déformées et celles plus récentes, horizontales. Il existe aussi des discordances sédimentaires. Elles sont le résultats d'un changement du milieux de dépôt. Ce changement est provoqué par un variation du niveau marin. Une discordance angulaire existe entre deux couches superposées dont les pendages sont différents de part et d'autre de la surface de discordance. La série inférieure de strates a alors subi des déformations (basculement dans le cas d'une série monoclinale, plissement dans le cas d'un synclinal ou d'un anticlinal : dans ce cas c'est une discordance angulaire sur structure plissée). Certaines couches concordantes en un point, peuvent progressivement devenir discordantes : c'est une discordance progressive. Lacune Lorsqu'il n'y a pas de continuité chronologique entre deux couches, on parle de lacune. Il y a deux types de lacunes : Lacune d'érosion : l'érosion a enlevé des couches, puis la sédimentation a repris en laissant la lacune. Lacune de sédimentation : pendant la période correspondant à la durée de la lacune la sédimentation s'est interrompue. Cela peut être dû à une régression marine. (texte tiré de Géopolis : ) Strate Strate (n.f.) c'est une couche géologique homogène dans une roche sédimentaire. Son épaisseur peut varier de quelques centimètres à plusieurs centaines de mètres. Visibles au niveau des affleurements, on peut distinguer une couche d’une autre par un changement dans la couleur, la texture, la nature de la roche….. Chaque couche ou strate correspond en effet à un mode de dépôt différent (sédimentation) donc à des sédiments différents. L'étude géophysique et chimique de ces couches, ainsi que des fossiles qu'elles renferment éventuellement peuvent permettre de les dater et de proposer des hypothèses sur l’histoire de la région. Stratification (n.f.) désigne la disposition des roches en strates. La strate est l’unité de base de la stratigraphie. A l’origine, les strates sont horizontales et peuvent se poursuivre sur de très grandes surfaces, mais des mouvements tectoniques ultérieurs peuvent perturber cette disposition : on peut ainsi avoir des couches obliques, des couches plissées (plis), des couches faillées (faille)…. Stratifié(s) (adj.) : Qualifie ce qui est disposé en strates…
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Les principes généraux [modifier]
Le principe de continuité : une même couche a le même âge sur toute son étendue. Le principe d'uniformitarisme : les structures géologiques passées ont été formées par des phénomènes (tectoniques, magmatiques, sédimentaires ou autres) agissant comme à notre époque. Voir aussi Charles Lyell. Le principe d'identité paléontologique : deux couches ayant les mêmes fossiles sont considérées comme ayant le même âge. Ce principe n'est pas lié aux rapports géométriques entre les couches, mais à la paléontologie ; il se base sur l'existence de fossiles stratigraphiques. Il permet de corréler des séries sédimentaires de régions éloignées.
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Les relations géométriques entre couches [modifier]
Le principe de superposition : en l'absence de bouleversements structuraux, une couche est plus récente que celle qu'elle recouvre et plus ancienne que celle qui la recouvre. Le principe d'horizontalité : les couches sédimentaires se déposent horizontalement ; une séquence sédimentaire qui n'est pas en position horizontale a subi des déformations postérieures à son dépôt. Le principe de recoupement : les couches sédimentaires sont plus anciennes que les failles ou les roches qui les recoupent. Le principe d'inclusion : les morceaux de roche inclus dans une autre couche sont plus anciens que leur contenant.
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Exceptions aux principes [modifier]
Pour chacun de ces principes on peut trouver des exceptions. Ces exceptions dépendent du mode de sédimentation et de l'échelle à laquelle on les observe : les nappes alluviales les plus récentes peuvent être déposées après l'encaissement de la vallée et être plus basses que les alluvions antérieures (néanmoins, les alluvions récentes ne sont pas recouvertes par les plus anciennes). les dépôts fluviatiles et deltaïques ne se déposent pas horizontalement, mais en sédimentation oblique. les sédimentations bio-construites ne sont pas obligatoirement horizontales (un récif corallien n'est pas horizontal par exemple). etc.
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4 éons ; Hadéen Archéen Protérozoïque Phanérozoïque
10 ères : Éoarchéen, Paléoarchéen,- Mésoarchéen - Néoarchéen Paléo – Méso- Néo Paléozoïque- Mésozoïque -Cénozoïque Systèmes Époques Étages
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Une période géologique, ou plus simplement période, est une division d'une ère sur l'échelle des temps géologiques. Elle est l'équivalent temporel du « système » utilisé en stratigraphie pour définir les strates et les fossiles. Les systèmes sont peut-être plus couramment utilisé par les paléontologues et géologues (ainsi, des roches du système Dévonien sont en fait des roches de la période du Dévonien), mais le concept de période du temps est facile à assimiler par le grand public, notamment. Éon Ère Période Début, en Ma Phanérozoïque Cénozoïque Néogène 23.0 Paléogène 65.5 Mésozoïque Crétacé 145.5 Jurassique 200 Trias 251 Paléozoïque Permien 300 Carbonifère 359 Devonien 416 Silurien 444 Ordovicien 488 Cambrien 542 Protérozoïque Néoprotérozoïque Édiacarien 630
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Le Phanérozoïque (du grec phanerox, « visible », et zôon, « animal ») est un éon couvrant les derniers 542 millions d'années. Il débute par la période géologique du Cambrien, avec l'apparition des petits animaux à coquille, puis a vu le développement d'une vie animale abondante jusqu'à nos jours. L'éon précédent est le Protérozoïque, qui fait partie du Précambrien, une large période de temps allant de la formation de la Terre au début du Phanérozoïque. oïque ait été proposée[2]. La
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, le Protérozoïque (du grec protéro-, « de devant, d'avant » et zôon, « animal ») est le dernier éon du Précambrien. Il couvre à lui seul près de la moitié du temps d’existence de la planète, entre l’Archéen et le Phanérozoïque. Divisé en 3 ères, il est marqué par plusieurs évènements précis relativement bien connus des paléontologues et géologues mais dont la datation est approximative. Classiquement, cet éon finit au début du Cambrien, à partir du moment où les premiers fossiles d’animaux connus sous le noms de trilobites apparaissent. Dans la seconde moitié du XXe siècle des fossiles de trilobites ont été découverts dans des roches datant du Précambrien mais la fin du Protérozoïque est restée fixée au début du Cambrien. Il s’étend de 2 500 à 542 ± 1 million d’années[1]. sous-ère du Cénozoïque ait été proposée[2]. La
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Le Cénozoïque est l'ère géologique actuelle
Le Cénozoïque est l'ère géologique actuelle. Elle débute il y a 65,5 ± 0,3 millions d'années[1], après l'extinction du Crétacé, est précédée par le Mésozoïque et se poursuit de nos jours. Son nom signifie « nouvelle vie » et provient du grec kainos, nouveau, et zoe, vie. Subdivisions Le Cénozoïque se divise en deux systèmes : le Paléogène (comprenant les trois époques du Paléocène, de l'Éocène et de l'Oligocène) et le Néogène (comprenant les quatre époques du Miocène, du Pliocène, du Pléistocène, l'Holocène et de l'Anthropocène ). Historiquement, le Cénozoïque a été divisé en Ère tertiaire (ou Ère des Mammifères) et Ère quaternaire (ou Ère de l'Homme), qui ont été abandonnées, bien que l'utilisation de quaternaire comme une sous-ère du Cénozoïque ait été proposée[2]. La
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Subdivisions [modifier]
Le Paléozoïque se décompose en 6 périodes : Le Paléozoïque (du grec ancien παλαιός, « ancien », et ζωή, « vie ») est une ère géologique qui s'étend de 543 à 250 millions d'années avant J-C. Cette ère est parfois appelé Ère Primaire (ou Ère des Poissons). Son début correspond classiquement à l'apparition de nombreux fossiles à coquilles dures, bien que l'on sache maintenant que de tels animaux existent depuis l'ère précédente, l'Édiacarien. Cette ère s'achève par une extinction massive. Paléozoïque Permien ( Ma) Carbonifère ( Ma) Dévonien ( Ma) Silurien ( Ma) Ordovicien ( Ma) Cambrien ( Ma)
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Le Mésozoïque (du grec ancien mesos : μεσο), moyen et zoon : ζωον ), animal), appelé anciennement Ère secondaire (ou Ère des Reptiles), est une ère géologique qui s'étend de à - 65,5 Ma, et au cours de laquelle apparaissent des espèces de mammifères et de dinosaures. Subdivisions Le Mésozoïque comprend les trois systèmes suivants : Trias (entre 251 et 199,6 Ma) : développement des dinosaures ; Jurassique (entre 199,6 et 145,5 Ma) ; Crétacé (entre 145,5 et 65,5 Ma) : sa fin correspond à la disparition des dinosaures et ammonites.
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]. La chronostratigraphie est une branche de la stratigraphie dont l'objet est l'étude de l'âge des couches de roches en relation au temps. Le but de la chronostratigraphie est de classer les différentes séquences et époques des dépôts de roches en fonction de la région géologique, et finalement d’établir un registre géologique complet de le Terre. La nomenclature stratigraphique standard est le système chronostratigraphique basé sur des intervalles de temps paléontologiques définis par des assemblages de fossiles connus (biostratigraphie). La chronostratigraphie permet de donner un sens aux interfaces et intervalles des assemblages de fossiles. Unités La chronostratigraphie a recours à des unités particulières de résolution temporelle plus ou moins précise : des éons (ex. le Phanérozoïque) des ères (ex. le Paléozoïque) ; des systèmes (ex. l'Ordovicien) ; des séries (ex. l'Ordovicien supérieur) ; des étages (ex. l'Ashgillien)
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