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Sociologie de l’éducation M1 SC 15
Christine Mennesson
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La gestion des discriminations dans les systèmes éducatifs
I) La socialisation sexuée à l’école: le rôle de l’école dans la construction des inégalités entre filles et garçons II) Les violences scolaires: violences à l’école et violence de l’école
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Chapitre I Première partie: La socialisation sexuée à l’école
Introduction le genre: ensemble de ce qui apparaît comme social et arbitraire dans les différences entre les sexes (Delphy) le masculin et le féminin: des catégories construites socialement (Mathieu) et hiérarchisées (Delphy,Scott)
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Introduction (suite) Le corps au cœur de la construction du genre et de la reproduction de la domination masculine (Guillaumin, Bourdieu, Tabet) La division sexuelle du travail comme principe d’organisation des sociétés humaines: travail productif/non productif, compétences « naturelles » /compétences culturelles
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A) Etat des lieux des différences filles/garçons à l’école
Introduction: Une question peu présente, une mixité pensée comme produisant forcément l’égalité 1) Une meilleure réussite des filles, une orientation plus efficace des garçons La scolarisation des filles dépasse celle des garçons (56% des étudiants sont des étudiantes/59% à l’université)
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1) Suite Des filles qui devancent les garçons: 70% des filles obtiennent leur bac pour 59% des garçons…et il s’agit plus souvent d’un bac général (58% des bacs généraux pour les filles, 58% des bacs pro pour les garçons) 82% des filles et 76% des garçons obtiennent le brevet des collèges
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1) Suite Des différences de résultats précoces:
Des filles qui redoublent moins qq soit CSP, des garçons plus souvent en difficulté en lecture (14% pour 8%) Un écart entre filles et garçons qui concerne davantage les milieux populaires Des compétences scolaires sexuées: des filles meilleures en français, des garçons meilleurs en maths
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1) Suite Des différences d’orientation à niveau scolaire égal: 1 très bon élève en français sur 10 va en L pour les garçons, 3/10 pour les filles; 8 très bons élèves en maths sur 10 vont en S pour les garçons, 6/10 pour les filles Des filières sexuées: 80% de filles en L, 62% en ES, 45% en S
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1) Suite Une sexuation renforcée dans l’enseignement professionnel: les filières secrétariat et sanitaire et social pour les unes, électricité/électronique pour les autres Et qui se poursuit dans l’enseignement supérieur: formations littéraires/formations scientifiques
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1) Suite Des filles qui postulent moins dans les filières les plus électives: 30 % de filles en classes prépas, 25% écoles ingénieurs, 40% en doctorat A diplôme équivalent, les filles s’insèrent moins bien que les garçons: 22% d’écart dans le taux d’emploi 7 mois après diplôme pour production, 8% dans les services
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2) Socialisation différenciée et socialisation anticipatrice: des modèles explicatifs qui se combinent Une socialisation scolaire qui avantage les filles, un modèle compétitif qui avantage les garçons (Baudelot et Establet, 92) L’orientation des filles: des choix stratégiques? : l’hypothèse de la socialisation anticipatrice (Duru-Bellat, 90)
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B) Interactions scolaires et socialisation sexuée
1) Les interactions enseignant/enseignés Les oppositions entre filles et garçons comme technique de management de la classe (Delamont, 80), les filles comme « auxiliaires pédagogiques » (Zaidman, 96)
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B) 1) Suite Aspects quantitatifs et qualitatifs des interactions enseignant/enseignés (Spender, 82, Kelly, 88) Des garçons davantage sollicités… …et qui bénéficient de feed back plus constructifs Les uns apprennent à s’affirmer, les autres à s’effacer Des attentes différenciées en fonction des disciplines
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B) 1) Suite Des attitudes difficiles à modifier
Des enseignants peu conscients des différences Des garçons qui monopolisent l’espace de la classe Des filles qui maîtrisent mieux le métier d’élève Une structure hiérarchique fortement sexuée
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B) 2) Les interactions entre élèves: groupe de sexe et rapport à l’école
a) Les cours de récréation: un espace privilégié de construction des différences des sexes Une ségrégation importante, des cultures différentes (Maccoby), des usages du corps spécifiques (Hasbrook, Brougère)
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B) 2) Suite Des filles et des garçons « ensembles et séparés » (Zaidman, Goffman) Les comportements atypiques: une situation plus valorisante pour les filles que pour les garçons Des enfants conformes en position dominante…dans l’espace de la cour Des enseignants spectateurs
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B) 2) b) Les adolescents: des stéréotypes sexués particulièrement marqués
Les représentations stéréotypées des collégiens (Duret) L’importance des médias dans la socialisation des adolescents (Pasquier) Une « tyrannie de la majorité » qui renforce les différences entre filles et garçons
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B) 2) c) Les comportements en classe
Des impératifs sexués différents: Du côté des filles: travail de l’apparence, distance aux comportements masculins et conformité aux attentes scolaires Du côté des garçons: valoriser les qualités physiques, le défi des règles…et la distance au monde scolaire
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B) 2) d) Violence scolaire et genre
Culture oppositionnelle des garçons des milieux populaires et dévalorisation de la réussite scolaire (Bourgois, Lepoutre) La sur représentation massive des garçons dans les faits de violence en milieu scolaire: affirmer sa virilité faute d’autres ressources (Bourdieu, Dejours)
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B) 2) d) suite Sanctions scolaires et « fabrique » des garçons (Ayral, 2010) -Les sanctions comme « médailles » de la virilité -Les enseignantes: une cible privilégiées -Des filles qui apprécient les garçons sanctionnés
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B) 2) c) Suite Les violences scolaires comme sanction destinée aux garçons peu conformes d’un point de vue sexué (Pelissié) Les « crapuleuses » (Rubi) ou les « filles pirates » (Beaud): la socialisation anti scolaire peut aussi concerner les filles
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C) Les contenus de formation ou le « curriculum caché »
Une prise en compte tardive par les textes officiels Des disciplines scolaires historiquement construites pour les hommes et par les hommes Le rôle des manuels scolaires dans la diffusion des stéréotypes sexués Des modes de présentation sexués des contenus qui influencent les résultats des filles et des garçons
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D) Pratiques pédagogiques et différences entre les sexes
1) Des pratiques pédagogiques plus ou mois égalitaires Des choix pédagogiques décisifs: l’exemple des situations de compétition et de coopération Des pédagogies non directives qui laissent s’exprimer les stéréotypes La question des modes de groupement
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D) 2) La mixité en question
Une dynamique relationnelle dominée par les garçons (Mosconi, 2004), des garçons qui se sur évaluent, des filles qui se sous estiment Une tendance à l’accentuation des stéréotypes? Les expériences d’enseignement non mixte Les effets positifs de la mixité La mixité doit s’accompagner d’une politique d’égalité
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E) L’organisation du système scolaire
Des tendances générales identiques au cas français Plus l’orientation est précoce, plus les inégalités entre les sexes augmentent Conclusion: les différents niveaux de construction des différences entre filles et garçons dans le système scolaire, des pratiques pédagogiques qui peuvent atténuer les inégalités
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Chapitre I Deuxième partie: filles et garçons dans les pratiques sportives associatives et en EPS
Introduction: le sport, une pratique culturelle et un objet d’enseignement masculin Une relation originelle entre sport et masculinité Diversification des modèles de genre et permanence de la hiérarchie sexuée
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Introduction (suite) Une socialisation entre pairs et médiatique qui construit le sport comme une activité masculine Des goûts sportifs sexués: la pratique en club et compétitive est plus masculine/pratiques féminines et pratiques masculines/l’appropriation sexuée des activités sportives
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A) Filles et garçons dans les pratiques sportives associatives
1) Les jeunes et le sport: état des lieux Les loisirs préférés: sport pour les garçons (73%), lecture pour les filles (53%) Les enfants de diplômés font plus de sport: 83% diplôme du sup pour 52% parents non diplômés Le niveau de vie des familles influence surtout la pratique des filles: euros 74% pratiquantes, euros 45%
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A) 1) Suite Les enfants de parents sportifs font plus de sport, la pratique des mères réduit les écarts entre filles et garçons Des écarts de pratique qui se creusent avec l’âge: 68% des filles font du sport à 12 ans (79% garçons), 52% à 17 ans L’influence de l’orientation scolaire: filières professionnelles: 71% de garçons (moy 81%) et 40% de filles (moy 63%)
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A) 1) Suite En filière générale, autant de filles pratiquent qu’en 6/5ème mais moins régulièrement et moins souvent en club 2) La socialisation sexuée des enfants dans les pratiques sportives associatives
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A) 2) a) Les modes sexués de transmission familiale des pratiques sportives
Des pratiques sportives enfantines majoritairement sexuées (Mennesson, 2010) Choix inconscients/ choix volontaires: la peur de la non-conformité corporelle Des transmissions de père en fils et de mère en fille Quelques exemples atypiques: les familles favorisées à fort capital culturel…et les autres
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A) 2) b) Une ségrégation et une hiérarchisation sexuée importante (Mennesson, Neyrand)
Le rôle des jeux informels Garder ses distances avec l’autre sexe: un principe structurant L’intériorisation de la hiérarchie entre les sexes Des filles plus scolaires, des garçons plus engagés dans l’affrontement physique
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A) 2) c) Les interventions des éducateurs: un enjeu central
La division sexuée du travail éducatif (Guérandel) Des interventions qui renforcent souvent les différences entre filles et garçons Des comportements difficiles à modifier L’importance de la socialisation et de la formation des éducateurs
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L’exemple de Jean Un profil atypique dans le monde du football: capital culturel et capital militant Un mode d’enseignement scolaire Une régulation des interactions entre enfants: contrôle du mépris des garçons et soutien des filles Un enseignement qui transforme les filles comme les garçons
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A) 2) d) Les contextes sportifs comme régimes de genre et de classe (Connell)
Régime de genre= représentations sexuées de l’activité+ rapports de pouvoir/division sexuée du travail+ modalités d’interactions entre les filles et les garçons (ou entre filles et entre garçons)
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A) 2) d) Les contextes sportifs comme régimes de genre et de classe (suite)
La danse en milieu urbain favorisé: la construction d’une féminité cultivée Des pratiques aux effets contrastés: l’exemple du judo et de la gym Un exemple de questionnement des rapports sociaux de sexe: l’équitation en milieu rural populaire
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B) La gestion des filles et des garçons en EPS
Introduction: contextualisation Une résistance historique à la mixité Un lieu de mise en scène du corps: l’importance des enjeux identitaires 1) Des rapports différenciés à l’EPS Des garçons fans de l’EPS (EPS/Maths/Techno), qui « jouent leur vie » (Davisse, 99)
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B) 1) Des rapports différenciés (suite)
Un engouement moins important pour les filles (Langues/Français/EPS), qui jouent « pour rire » Un sport scolaire de plus en plus masculin: USEP 48% filles, UNSS 42%, FNSU 23%
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B) 2) Des contenus plus proches des garçons, des filles en difficulté
Des filles qui réussissent moins bien: 1,2 pt en moins au bac en moyenne (Vigneron, 2009), un écart variable selon les séries et les milieux sociaux Le modèle sportif masculin comme modèle de référence (Davisse, 99): une prédilection pour la modalité compétitive et pour les sports masculins: curriculum « masculiniste » (Terret, 2006)
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B) 2) Suite Des filles qui pratiquent pour le plaisir (66%), des garçons qui valorisent la compétition (52%) (DEPP, 2006) Des filles plus souvent confrontées aux activités masculines en EPS Un décalage important entre les aspirations des filles pour les activités artistiques (+ de 80% les jugent intéressantes) et d’entretien et les contenus en EPS Seuls 10% des enseignants acceptent d’enseigner ces activités
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B) 2) Suite Des enseignants attachés à l’idée d’APS « incontournables » (64%: natation, sports co, athlé) Des enseignants qui prennent davantage en compte les demandes des garçons (Cogérino, 2006) Des enseignants qui ne souhaitent pas adapter les caractéristiques des APS (71% respectent la « logique interne ») Un habitus sportif qui joue un rôle déterminant dans le choix des contenus
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B) 3) Une mixité problématique?
Une petite majorité des enseignants favorables à la mixité Des élèves peu fans de la mixité Des filles 2X plus nombreuses à évoquer les inconvénients de la mixité Des lycéennes favorables à un fonctionnement alterné
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B) 3) Des processus génériques: des interactions différenciées (Couchot-Schiex, Trottin): 40/60; +FB disciplinaires pour les garçons, autant critiques pour les deux sexes Des modes de gestion différenciés de la mixité
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Les modes de gestion de la mixité (Davisse)
« Ensembles et séparés »: une co présence plutôt qu’une mixité « Ensembles et différenciés »: des prescriptions de compensation pour les filles: un renforcement de la hiérarchie entre les sexes? Groupes de niveaux… …et groupes affinitaires: la légitimation de la ségrégation
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Modes de gestion de la mixité et représentation des catégories de sexe (Vigneron)
Une entrée androcentrée: le jeu des garçons comme norme de référence (pratiques de compensation) Une entrée essentialiste (les filles sont naturellement différentes des garçons: activités adaptées, « édulcorées ») Vers des pratiques équitables: prendre en compte les différences pour les faire évoluer, préserver une exigence identique
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B) 4) La co-éducation des filles et des garçons en EPS
L’importance des attentes des enseignants et de la composition de la classe (Coupey, 1995) Des expériences de construction de contenus d’enseignement non sexistes en rugby (David) et en danse (Motta): prendre en compte la dimension sexuée de la motricité
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B) 4) Suite Prendre en compte les différences filles/garçons pour les faire évoluer vers une culture commune (Vigneron): L’exemple du badminton: jouer placé/jouer fort: deux compétences de valeur égale L’exemple du hand: jeu en équipe homogène mixte sur des espaces larges (5/5)
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B) 4) Suite Favoriser l’engagement des élèves des deux sexes: l’exemple du ping-pong: Des équipes mixtes homogènes Une partie technique où les performances de tous sont prises en compte Des matchs par niveau où chacun peut rapporter des points pour son équipe
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« Fabriquer de l’égalité avec l’identique et le différent » (Fraisse, Artus)
S’interroger sur la fausse neutralité des contenus et ne pas valoriser systématiquement les modes de mise en jeu du corps masculins…sans enfermer les filles dans des APSA spécifiquement féminines (Davisse, Vigneron) Proposer des formes variées de groupement filles et des garçons
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Fabriquer de l’égalité en EPS (suite)
Ne pas oublier l’importance du sens des apprentissages: construire des contenus appropriables par les deux sexes
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