21 avril 2015 La chronique du paparazzo. L’organisation d’une randonnée est complexe. Le responsable propose un projet aussi équilibré que possible pour.

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1 21 avril 2015 La chronique du paparazzo

2 L’organisation d’une randonnée est complexe. Le responsable propose un projet aussi équilibré que possible pour que les 5 groupes aient un itinéraire adapté à leurs possibilités. Une journée de reconnaissance permet aux animateurs de tester les parcours pour apporter éventuellement les correctifs nécessaires. En fin d’après-midi, ils doivent aussi procéder à une reconnaissance-test des bistrots locaux, pour offrir le meilleur service à des randonneurs déshydratés. Vaste programme. Il en faut du dévouement ! Projet initial du 3 B

3 La reconnaissance a montré que le projet du groupe 3 B était trop ambitieux. Aussi, les guides sont-ils revenus un autre jour tester un nouvel itinéraire sur le GR 52, qui relie Menton au Col de Larche en passant par Sospel.

4 Parking Col du Razet (1032 m) Départ Pause 2 (pique-nique) Pause 1 Et c’est l’ami Bernard qui nous pilote aujourd’hui dans cette petite ascension (9 km pour 500 m de dénivelé). Pause 3 Fortin

5 On part de la gare SNCF, en zappant le premier troquet, peu accueillant.

6 Puis, pour l’échauffement, on emprunte la piste du groupe 4,

7 avant que Bernard improvise un test de résistance en nous envoyant dans une petite montée en cul de sac.

8 Retour à la piste puis au GR 52 jusqu’à la pause banane, partagée dans un lieu bucolique avec les amis du groupe 4.

9 On reviendra ici cet après-midi.

10 Et maintenant, ça commence à monter,

11 sur un chemin assez caillouteux, mais le plus souvent bien sec.

12 Derrière nous, sous la montée du Col de Brouis (879 m), s’étale la vallée de la Bevera, avec le viel hôtel de l’ancien golf, modèle réduit de l’Imperial mentonnais, le tout dominé par la puissante cime du Mont Mangiabo (1801 m).

13 Devant nous se dessine l’échancrure du Col du Razet, qui permet d’accéder au Mentonnais.

14 On peste contre notre guide, qui ne s’est pas levé assez tôt ce matin pour débarrasser le sentier des ses obstacles. Qu’est-ce qu’ils sont exigeants, les clients !

15 Et vers midi notre but est atteint, un magnifique lieu dégagé pour la pause repas.

16 Par rapport à notre précédente visite, le secteur a été bien assaini. Octobre 2012

17 Punta Marguareis ( 2651 m) Col de Tende ( 1871 m) Mont Bego ( 2870 m) A 40 kilomètres, la vue est très belle sur les dernières neiges de la frontière nord. Cime du Diable ( 2685 m)

18 Après le repas, Bernard joue aux cartes,

19 et Charlie est très satisfait de son nouveau compteur de têtes. Je clique toutes les jambes et tous les bras, puis je divise par 4.

20 Ça sent l’été, et on ne se bouscule pas pour redescendre,

21 affalés dans les dortoirs,

22 et dans les chambres individuelles.

23 On redescend quand même, en surplomb des importantes cultures d’oliviers,

24 jusqu’à la nouvelle pause, sous la butte du fortin de Castès,

25 que les plus combatifs profitent pour escalader (+ 40 mètres),

26 alors qu’en bas c’est un nouveau moment de rêve.

27 A Sospel, merveilles, il y a un train, et même deux.

28 avec son “Pont Vieux” sur la Bevera, Il nous reste une heure pour flâner dans la cité,

29 et son ancienne cathédrale Saint-Michel, dont la restauration est achevée,

30 nous laissant tout loisir d’admirer le beau résultat.

31 Et pour les chefs, la journée s’achève au Bar du marché, dans la satisfaction du devoir accompli.

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33 Réalisation La vue aérienne du titre provient de la brochure « Redécouvrez Menton » (Office du Tourisme 2013)