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I) La Réunion, entre UE et océan Indien

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Présentation au sujet: "I) La Réunion, entre UE et océan Indien"— Transcription de la présentation:

1 I) La Réunion, entre UE et océan Indien
A. Une île tropicale de l’océan Indien, à de la France Doc. 1 : L’organisation du territoire Doc. 2 : Une plage réunionnaise Doc. 4 : Les vols depuis La Réunion Source : Géographie 1ère, Belin, 2011 (DR) Source : reunionais.net (DR) Apports de la partie A Une île montagneuse avec deux volcans et des paysages tropicaux (palmiers, récif corallien…) Une production agricole tournée vers des produits tropicaux (canne à sucre, vanille…) Une dissymétrie Est/Ouest visible : la population et les activités se concentrent sur le littoral Ouest. Une population métissée, avec une minorité blanche et des immigrés venus du pourtour de l’océan Indien Une île éloignée de la métropole mais reliée à Paris par des vols Doc. 3 : La composition de la population réunionnaise Source : Géographie 1ère, Hachette, 2007 (DR) Source : Géographie 1ère, Belin, 2011 (DR)

2 B. Un développement fragile, soutenu par Paris et Bruxelles
Doc. 5 : Spécificités socio-économiques de La Réunion Doc. 7 : Le financement de la « route des Tamarins » Source : INSEE La Réunion Métropole Nombre d’enfants par femmes 2,48 2 Part des moins de 20 ans 37 % 24,8 % Taux de natalité 18,5 ‰ 12,7 ‰ Taux de mortalité 5,1 ‰ 8,5 ‰ Taux de chômage 27,2 % 9,5 % % d’actifs dans le secteur primaire 1,7 1 % d’actifs dans le secteur secondaire 10,2 20,9 % d’actifs dans le secteur tertiaire 88,1 78,1 Doc. 6 : Les partenaires commerciaux de la Réunion Source : (DR) Fournisseurs Clients Apports de la partie B Des comportements démographiques différents de ceux de la métropole : une population plus jeune et une fécondité plus importante qu’en métropole. Une situation économique différente de celle de la métropole : un taux de chômage supérieur à celui de la métropole ; une proportion d’actifs agricoles et tertiaires supérieure à celle de la métropole. Les partenaires commerciaux : la France d’abord, les Etats proches de l’océan Indien puis l’Europe. Des projets aussi financés par des subventions versées par l’Etat et l’Union européenne. Source : INSEE

3 C. Des liens étroits avec les Etats de l’océan Indien ?
Doc. 8 : L’IDH autour de l’océan Indien Doc. 10 : Les migrations depuis et vers La Réunion «  Les natifs de Madagascar y jouent le rôle principal avec un solde positif de 3 750 personnes. Viennent ensuite ceux de l’île Maurice avec un solde de 1 250 personnes. Avec les Comores, le solde migratoire est pratiquement négligeable : environ 100 personnes. Les migrants natifs de Madagascar ou de Maurice sont en forte augmentation au cours de la période étudiée [ ]. […] Les natifs des îles voisines (hors Mayotte) étaient pratiquement 23 000 en 2006, soit 3% de la population réunionnaise, dont presque 16 000 natifs de Madagascar. Ils étaient 16 000 sept ans plus tôt, dont 10 700 de Madagascar, et ils représentaient 2,3% de la population. La pyramide d’âge de ces populations reste principalement composée d’adultes d’âge avancé. Il ne s’agit donc pas du cas typique de la migration des pays en développement vers les pays développés, qui concerne généralement les jeunes adultes de 15 à 29 ans. Ces populations sont en fait composées d’un grand nombre de Français de naissance. Ainsi 90% des personnes vivant à La Réunion et nées à Madagascar, ancienne colonie française, ont la nationalité française et les deux tiers sont des Français de naissance. Parmi les originaires des Comores ou de Maurice, 77% des personnes ont la nationalité française, c’est plus souvent le cas des originaires des Comores, ancienne colonie, que de Maurice. » « Des flux migratoires multiples qui modifient les structures de la population », Economie de la Réunion, n°136, INSEE, mai 2010 Doc. 9 : L’intégration régionale dans l’océan Indien Apports de la partie C La Réunion est un des territoires les plus développés de l’océan Indien (avec un IDH supérieur à 0,831) La Réunion n’est membre d’aucune organisation régionale de l’Océan Indien et du Sud de l’Afrique, d’où des échanges commerciaux faibles avec ces régions du monde. La Réunion attire des migrants venus de Maurice, de Madagascar, de Mayotte et des Comores (ce sont des îles proches et surtout d’anciennes colonies françaises). Source : Atlas géographique informatisé régional (DR)

4 Schéma : La Réunion, entre UE et océan Indien
Une île tropicale de l’océan Indien, à 9 300km de la France Un développement fragile, soutenu par Paris et Bruxelles Des liens étroits avec les Etats de l’océan Indien ? Eloignement de la Réunion vis-à-vis de la métropole Capitale régionale et aéroport Union européenne Des vols fréquents entre Paris et Saint-Denis France Littoral fortement urbanisé Littoral touristique Une dissymétrie Est/Ouest assez marquée Espace agricole (canne à sucre, géranium, vanille) Océan Indien Foret tropicale humide et parc naturel régional Les deux volcans 9300 km Alizées * Une démographie plus dynamique mais une économie moins dynamique qu’en métropole St-Denis Port de commerce Le Port Des échanges commerciaux surtout avec la France et l’Union européenne Amélioration du réseau routier, financé par la région, par l’Etat et par l’Union européenne * Des aides versées par Paris et Bruxelles + Maurice Madagascar Comores Mayotte + Une des îles les plus développées de l’océan Indien De faibles relations commerciales avec les voisins Flux de migration depuis les îles de l’océan Indien

5 II. Les territoires ultramarins : une Europe originale et lointaine
A. Des territoires dispersés sur la planète Une soixante de territoires ultramarins de l’UE, appartenant à la France, l’Espagne, le Portugal, le Danemark, les Pays-Bas et le Royaume-Uni : des restes des empires coloniaux qui agrandissent aujourd’hui la ZEE de leur Etat. Des territoires éloignés de leur métropole et de l’UE (Groenland à 3000 km du Danemark ; la Nouvelle-Calédonie à km de la France), d’où des temps de trajet longs (12 heures pour un vol Paris-St Denis de la Réunion) et coûteux (entre 500 et 1500 euros pour un vol Paris-Pointe à Pitre). Dans les archipels, des îles souvent minuscules et éloignées (comme en Polynésie). B. Une majorité d’îles volcaniques tropicales Des îles ou archipels volcaniques situés en zone tropicale ou océanique (Açores, Canaries, Martinique, Réunion…), d’où un exposition aux aléas naturels (éruptions, cyclones, coulées de boue…). Des paysages de carte postale, exploités dans le cadre de la mise en tourisme de ces territoires. Les exceptions au modèle de l’île volcanique tropicale : - La Guyane, seul territoire ultramarin continental en zone équatoriale - quelques îles ou archipels en zone polaire ou subpolaire (Saint-Pierre et Miquelon, Groenland, Kerguelen, Terre Adélie…) : les terres les moins peuplées (quelques chercheurs dans des bases scientifiques) C. Des statuts administratifs variés Sept RUP : Açores, Madère, Canaries, Guadeloupe, Martinique, Réunion, Guyane. Des territoires intégrés à l’UE, où le droit communautaire s’applique et qui perçoivent des aides du FEDER au nom des handicaps structurels. Une cinquantaine de PTOM : des territoires membres des pays de l’UE mais avec un statut d’autonomie (roi à Wallis et Futuna) donc non intégrés à l’UE (hors zone euro) mais qui peuvent recevoir certaines aides. Source : Géographie 1ère, Hatier, 2011 (DR) (DR) Source : Géographie 1ère, Belin, 2011 (DR)

6 III. Des liens étroits avec l’Europe pour soutenir le développement
A. Un développement fragile et déséquilibré Un développement toujours inférieur à celui de l’UE : IDH des RUP légèrement inférieur à la moyenne de l’UE (sauf pour Les Canaries) ; PIB par habitant inférieur à la moyenne de l’UE (surtout aux Açores, à la Réunion et en Guyane), doublé d’un taux de chômage souvent supérieur à celui de l’UE (surtout dans les RUP françaises, où le mode de calcul est différent de celui utilisé ailleurs). Des inégalités socio-spatiales souvent marquées : - entre les groupes sociaux : les métis sont les plus pauvres  tensions - entre les territoires eux-mêmes : territoires proches de l’UE s’en sortent globalement mieux (impact du tourisme du fait de la proximité européenne) B. Des liens toujours étroits avec la métropole Une économique centré sur un ou deux secteurs (plantations tropicales et tourisme) assez peu compétitive, d’où la nécessité d’aides économiques de la part de la métropole (notamment sur le coût du transport). Un double effet pervers, baptisé le « syndrome hollandais » par Jean-Christophe Gay avec un essor des secteurs protégés (services publics, BTP, énergie, télécoms…) et une certaine atonie des secteurs non protégés (tourisme, agriculture, extraction minière…). C. Le soutien apporté par l’Union européenne Des aides apportées aux RUP par l’UE au titre des « handicaps structurels » définis par le traité d’Amsterdam (1997), repris par le traité de Lisbonne (2007). But : compenser les handicaps (éloignement, isolement, risques, dépendance économique…) afin de soutenir ou protéger certains secteurs économiques et de financer des aménagements (route des Tamarins à La Réunion) Des financements moins importants pour les PTOM dans la mesure où ils ne font pas partie de l’UE (d’où le choix de Mayotte de devenir un DROM donc une RUP) Source : Géographie 1ère, Nathan, 2011 (DR) Source : Géographie 1ère, Belin, 2011 (DR) Source : Eurostat

7 IV. Une intégration difficile et inégale dans la mondialisation
A. Des îlots de prospérité dans un environnement plus pauvre Où qu’ils soient, les RUP et les PTOM ont un IDH supérieur à Etats et territoires qui les entourent : dans les Caraïbes, les RUP et les PTOM français, britanniques et néerlandais ont un IDH supérieur à 0,9, ce qui n’est pas le cas d’Haïti (0,54) ou de la République dominicaine (0,77). Ces territoires ultramarins constituent donc de mini-interfaces Nord-Sud, mettant en contact des territoires développés appartenant aux pays du Nord et des territoires en développement appartenant aux pays du Sud. B. Des territoires qui attirent des touristes et les immigrés Un différentiel de richesse et de développement qui suscite l’attraction d’immigrés (souvent clandestins), venus chercher des conditions de vie meilleures (Les Canaries, seconde porte d’entrée de l’immigration clandestine dans l’UE, du fait de leur proximité avec les côtes marocaines). Une forte attraction touristique : des touristes essentiellement européens (d’abord des nationaux) puis quelques touristes venant des Etats développés proches (touristes venus des Etats-Unis dans les RUP et les PTOM des Caraïbes). C. Une faible intégration régionale Des liens assez faibles avec les Etats et territoires aux alentours : - des échanges commerciaux minoritaires dans l’aire régionale (des Etats souvent peu solvables et produisant à moindre coût) - pas d’intégration aux organisation régionales (les RUP et les PTOM sont des territoires relevant directement ou indirectement de l’UE) Des liens qui restent forts et importants avec l’UE et la métropole : la métropole est systématiquement le partenaire commercial privilégié pour les échanges (60% des importations martiniquaises et 79% des exportations martiniquaises), viennent ensuite les Etats européens : pas de taxes douanières. Source : Géographie 1ère, Nathan, 2011 (DR) Source : Géographie 1ère, Belin, 2011 (DR) Source : Géographie 1ère, Magnard, 2011 (DR)


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