1 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5 Utilisation opérationnelle de l'O 2 et sécurité.

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1 1 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5 Utilisation opérationnelle de l'O 2 et sécurité

2 2 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5.1 - Rappels des avantages du Nitrox Meilleure sécurité en utilisant les tables à l'air.Meilleure sécurité en utilisant les tables à l'air. Pour une profondeur donnée on peut rester plus longtemps sans avoir de paliers à faire.Pour une profondeur donnée on peut rester plus longtemps sans avoir de paliers à faire. En s'autorisant la même durée de plongée où la même durée de paliers, pouvoir descendre plus profond.En s'autorisant la même durée de plongée où la même durée de paliers, pouvoir descendre plus profond. (Attention cependant à l'hyperoxie)

3 3 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5.2 - Réalisation pratique des mélanges Calcul des mélangesCalcul des mélanges –Fonction de la profondeur d ’évolution –Du profil de décompression souhaité –Des limites permises par le mélange. Exemple: Plongée à 33 mExemple: Plongée à 33 m –Limite que l ’on se donne Pp02 = 1,6 b –Le pourcentage maximal d ’O2 dans le mélange sera de 1,6/4,3= 37,2 % –On choisira donc un mélange 37/63 ou 36/64

4 4 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5.2 - Réalisation pratique des mélanges C'est le point le plus délicat, compte tenu de la teneur élevée d'oxygène.C'est le point le plus délicat, compte tenu de la teneur élevée d'oxygène. ==> Il existe des procédures spéciales de: –Fabrication –Manipulation –Stockage

5 5 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5.2 Réalisation pratique des mélanges Deux techniques sont principalement utilisées:Deux techniques sont principalement utilisées: –L'adjonction de gaz – Le mixage en continu Le matériel doit-être repéré par des couleurs spécifiques, et réservé uniquement pour cet usage.

6 6 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5.2 Réalisation pratique des mélanges

7 7 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5.2 Réalisation pratique des mélanges

8 8 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5.2 Réalisation pratique des mélanges

9 9 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5.2 Réalisation pratique des mélanges

10 10 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5.3 - Formation des "techniciens nitrox" Personnel spécialement forméPersonnel spécialement formé Attention cependant:Attention cependant: ==> Le contrôle du mélange doit -être également assuré par l'utilisateur final.

11 11 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5.4 - Formation des "utilisateurs de mélanges" Nécessité d'utiliser un matériel spécifique.Nécessité d'utiliser un matériel spécifique. Si la concentration d'oxygène < 40 %Si la concentration d'oxygène < 40 % –Matériel du commerce dégraissé –Voire du matériel standard « non dégraissé » (étude NASA 1997) Si la concentration en oxygène est > 40 %Si la concentration en oxygène est > 40 % –Matériel spécifique oxygène

12 12 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5.5 Analyse des mélanges Après vérification de la fiche du bloc.Après vérification de la fiche du bloc. Le plongeur doit analyser personnellement la concentration de son mélange.Le plongeur doit analyser personnellement la concentration de son mélange. –Utilisation d'un analyseur d'oxygène (calibré par une personne compétente qui garde trace de l'étalonnage) –Précision de +/- 5% (de la mesure) Exemple: Un mélange dit 40/60 doit être dans la fourchette 38/62 à 42/58

13 13 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5.6 - Equipements Tout doit-être adapté aux normes du mélange et dégraissé.Tout doit-être adapté aux normes du mélange et dégraissé. –Blocs et détendeurs –Direct system –Stab –Vêtement sec –etc...

14 14 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5.7 - PROCEDURES Pas de difficultés pratiques particulières.Pas de difficultés pratiques particulières. Il faut impérativement respecter une procédure.Il faut impérativement respecter une procédure. 1 - Utiliser du matériel spécifique nitrox. 2 - Manipuler ce matériel avec des mains propres (attention aux graisses), et avec précaution. 3 - Vérifier PERSONNELLEMENT la pression et faire PERSONNELLEMENT l'analyse de son mélange.

15 15 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5.7 - PROCEDURES 4 - Avant la plongée, définir: * La profondeur maximale permise avec ce nitrox * La profondeur réelle prévue pour la plongée * La profondeur équivalente * La durée des paliers éventuels * La courbe de sécurité du nitrox utilisé 5 - Ne pas dépasser la profondeur maximale permise en fonction du nitrox choisi 6 - Préparer une fiche de plongée spécifique

16 16 Jean-Yves KERSALE Instructeur.National FFESSM - CTR Bretagne et Pays de la Loire 5.7 - PROCEDURES 7 - Durant les séances de formation, il est impératif d ’assurer une sécurité optimale par: –La présence dans l ’eau d ’un plongeur équipé d ’un scaphandre « air » pouvant intervenir à une profondeur supérieure à la profondeur limite permise par le nitrox utilisé. –Ce plongeur aura la charge de veiller à ce que les élèves ne dépassent pas ladite profondeur. –Prévoir le cas échéant, pour ce plongeur des paliers à l ’Oxygène.