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Publié parHenri Aubé Modifié depuis plus de 9 années
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L’humanité et la planète: à la recherche d’un équilibre Collège Lionel-Groulx1
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Plan du cours Écologie de l’humanité L’éveil de la conscience environnementale Le développement durable L’empreinte écologique Collège Lionel-Groulx 2
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Niche écologique Niche écologique: utilisation globale qu’une espèce fait des ressources biotiques et abiotiques de son milieu [1]. Niche fondamentale: niche potentielle théorique basée sur les ressources abiotiques uniquement. Niche réelle: inclut les interactions avec les autres êtres vivants. [2] Collège Lionel-Groulx3
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Niche écologique humaine [3] Collège Lionel-Groulx 4
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Dynamique des populations [1] Collège Lionel-Groulx 5
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Accroissement démographique dans un environnement idéal: modèle exponentiel Ce modèle mathématique suppose que les ressources sont illimitées. Ici, comme l’on considère la planète entière, on peut éliminer les variables immigration et émigration de la figure précédente. Collège Lionel-Groulx6
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Exemple du modèle exponentiel Supposons une population de 5000 individus où le taux de natalité est de 50 naissances par 1000 individus par année (b = 0,05) et où le taux de mortalité est de 5 morts par 1000 individus par année (m = 0,005). La population, un an plus tard, comptera ____ individus (5000 + ___). Collège Lionel-Groulx7
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Exemple du modèle exponentiel À long terme, comme la variable N augmente sans cesse et que b > m, l’accroissement de la population sera exponentiel. Collège Lionel-Groulx8
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Démographie des humains Pendant presque deux mille ans, la taille de la population humaine se chiffrait en centaines de milliers ou en quelques millions [4]. Au rythme de croissance actuel, la population double à chaque 60 ans [4]. [4] Collège Lionel-Groulx9
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Démographie des humains L’accroissement de la population humaine, pendant les deux derniers siècles, a presque suivi le modèle exponentiel. Celle-ci devrait continuer d’augmenter pour quelques décennies mais devrait se stabiliser vers 2100 [5] (voir prochaine diapo). Collège Lionel-Groulx10
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Démographie des humains [5] [4] Les taux de natalité et de mortalité chutent mais se rapprocheront pour atteindre un équilibre démographique [4, 5]. On estime celui-ci à 11 milliards d’humain selon le scénario moyen de l’ONU [6]. Collège Lionel-Groulx11
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La capacité limite du milieu et le modèle logistique Chez les autres espèces, on observe aussi une stabilisation de la taille des populations. La capacité limite du milieu (K) correspond au nombre maximal d’individus d’une population capables de vivre dans un milieu au cours d’une période donnée, sans dégradation de l’habitat [1]. Le modèle logistique permet de modifier les variables b et m du modèle précédent en fonction de la densité de la population. Collège Lionel-Groulx12
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Exemple du modèle logistique Supposons une population où le taux de natalité est de 50 naissances par 1000 individus par année (b = 0,05) et où le taux de mortalité est de 5 morts par 1000 individus par année (m = 0,005). Le taux d’accroissement par individu (r) est donc de 0,045 (0,05-0,005). La capacité limite du milieu (K) est de 9,000 individus. En un an, une population de 5,000 individus gagnera 100 individus tandis qu’une population de 8,000 individus gagnera seulement ____ individus. Collège Lionel-Groulx13
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Exemple du modèle logistique À long terme, comme la variable N augmente sans cesse et que K demeure constant, le taux d’accroissement par individu est multiplié par un nombre toujours plus près de 0, ce qui mène éventuellement à une croissance nulle de la population. Collège Lionel-Groulx14
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En résumé… L’humain est une espèce généraliste, sa niche écologique fondamentale est naturellement vaste. Grâce à ses habilités intellectuelles et manuelles, sa niche fondamentale est davantage élargie (ex.: capacité de lutte contre le froid, de lutte contre la dessication, capacité de transport). Aucune autre espèce ne peut restreindre la niche réelle des humains (absence de compétition efficace, absence quasi-totale de prédation). Grâce à un taux de mortalité sans cesse décroissant (médecine, technologies), la population humaine est en plein essor. Quelle est la capacité limite de notre milieu (la Terre)? Peut-on s’approcher de cette limite sans avoir d’impacts sur les autres êtres vivants de la planète? Cette croissance a-t-elle des impacts sur les processus naturels de la planète? Collège Lionel-Groulx 15
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De l’écologie à l’environnement: l’éveil de la conscience environnementale 500 ans avant JC, les grecs commençaient déjà à s’interroger sur les interactions entre le vivant et le non-vivant [7]. Pendant la première moitié des années 1900, certains écologistes poussaient pour de l’écologie moins théorique, plus appliquée. Aux É-U, le Projet Manhattan (1942-1946) a généré la nécessité d’une écologie plus appliquée, étudiant les écosystèmes et les impacts du nucléaire. Collège Lionel-Groulx 16
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De l’écologie à l’environnement: l’éveil de la conscience environnementale La palme revient cependant à Rachel Carson qui publia, en 1962, le controversé livre Silent Spring qui dénonce les impacts de l’utilisation massive du DDT (pesticide) [8]. Celui-ci allait permettre aux questions environnementales de devenir un enjeu pour l’ensemble des citoyens [8]. Aussi, il mena à des changements législatifs et politiques. Aux É-U, la création en 1970 de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) est parfois perçu comme un héritage de Silent Spring. Source: U.S. Fish and Wildlife Service Collège Lionel-Groulx 17
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L’éveil de la conscience environnementale En 1972 a eu lieu le premier sommet international pour l’environnement, ayant essentiellement pour sujet la pollution et les pluies acides observées dans les régions d’Europe du Nord [9]. Toujours en 1972, le Club de Rome suggère de freiner la croissance économique si l’on désire préserver les ressources naturelles pour les générations à venir [10]. – On évoquait pour la première fois le caractère limité de la croissance et des ressources naturelles [9] (en lien avec la capacité limite du milieu (K) vue précédemment) Collège Lionel-Groulx 18
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Le développement durable « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. » Rapport Brundtland, 1987 [11] Un tel développement implique l’idée de besoin tels que se nourrir, se vêtir, se loger, travailler et aspirer à une meilleure qualité de vie. Il implique aussi de ne pas dépasser la capacité de support d’un écosystème en préservant nos ressources; plus particulièrement nos ressources non renouvelables. Collège Lionel-Groulx19
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Les trois dimensions du développement durable Dimension sociale – Satisfaction des besoins actuels et futurs des collectivités (emploi, projets collectifs, etc.). Dimension environnementale – Maintien des ressources et utilisations durables de celles-ci. Surtout les ressources non-renouvelables (foresterie durable, énergies vertes, etc.). Dimension économique – Croissance économique afin de répondre aux besoins matériels et de diminuer la pauvreté (Investissements responsables, certifications, etc.). Collège Lionel-Groulx 20
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Le développement durable Bons coups Coûts environnementaux plus facilement intégrés aux projets (internalisation des coûts environnementaux). Certifications environnementales de plus en plus répandues suite aux pressions populaires (ex: LEED). Le développement durable a permis l’émergence d’une prise de conscience des enjeux sociaux et des inéquités Nord-Sud. Mauvais coups La définition du développement durable peut être interprétée. Quelques entreprises se disent vertes mais ne le sont pas (greenwashing). Les politiques environnementales rarement adoptées en l’espace d’un mandat politique. Le développement durable considère la croissance économique comme infinie. Marchandisation de l’environnement. Collège Lionel-Groulx21
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Essayer de mesurer son impact: l’empreinte écologique L’empreinte écologique d’une personne correspond à la superficie totale des terres et des eaux requises pour la production de toutes les ressources consommées et pour l’assimilation de tous les déchets générés [1]. Parfois, on considère plutôt l’énergie consommée comme critère [1]. Chaque être humain « dispose » d’environ 1,7 hectares de « milieux productifs » (gha) pour sa survie [1]. L’empreinte écologique moyenne d’un habitant de la planète Terre est de 2,7 gha [12]. L’empreinte écologique moyenne d’un canadien est de 6,3 gha, soit 3,5 fois plus que ce que la Terre peut fournir [12]. Collège Lionel-Groulx 22
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Consommation d’énergie per capita Collège Lionel-Groulx 23 [1]
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Essayer de mesurer son impact: l’empreinte écologique Utilisation de territoire – Habitudes alimentaires – Production de produits de consommation – Déchets – Superficie du logement Utilisation de l’eau – Habitudes alimentaires – Production de produits de consommation – Hygiène Utilisation d’énergie – Habitudes alimentaires – Production de produits de consommation – Transport – Climat Collège Lionel-Groulx24 [12]
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Empreinte écologique per capita en 2008 Collège Lionel-Groulx 25 [12]
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Pistes de solutions Diminuer la consommation de viande (en lien avec les notions de productivité et d’efficacité écologique). Diminuer la consommation de biens (diminution des déchets). Favoriser l’acquisition de biens durables. Diminuer la consommation d’énergie. La décroissance soutenable, pour revenir à une exploitation des ressources qui tient compte du fait qu’elles ne sont pas illimitées et qui ne compromet pas le futur, sans « effondrement » de la société [13]. Collège Lionel-Groulx 26
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Médiagraphie [1] Reece, J.B. et coll. (2012). Campbell Biologie. 4e éd., Éditions du Renouveau pédagogique (ERPI), 1348 pages. [2] Campbell, N. A. et J. B. Reece. (2004). Biologie. 2 ième éd., Éditions du Renouveau Pédagogique (ERPI), 1364 pages. [3]PopulationLabs.com. Page consultée le 27 janvier 2014, World Population Map, [En ligne], URL: http://www.populationlabs.com/world_population.asp [4]Société Française d’Écologie. Page consultée le 28 janvier 2014. R33: Dynamique de la mondiale, par Gilles Pison, [En ligne], URL: http://www.sfecologie.org/regards/2012/ 06/13/r33-pop-mondiale-gilles-pison/ [5]Pison, G. (2011). Sept milliards d’êtres humains aujourd’hui, combien demain? Population & Sociétés, n o 482, pages 1-4. [6]United Nations, Department of Economic and Social Affairs, Population Division. (2013). World Population Prospects: The 2012 Revision, Highlights and Advance Tables. Working Paper No. ESA/P/WP.228. [7]Egerton, F. N. (2001). A History of the Ecological Sciences, Part 1: Early Greek Origins. Bulletin of the Ecological Society of America, Vol. 82: p. 93–97. [8]Chansigaud, V. (2012). Comment on a déclaré la guerre au DDT. Pour la Science, n o 421, pages 76-79. [9]Bélanger-Roy, P. (2007). Le développement durable; Analyse critique d’une proposition et de son origine. Essai, Institut des sciences de l’environnement, Université du Québec à Montréal. 58 p. [10]Institut International du Développement Durable. (2010). Tableau chronologique du développement durable. URL: http://www.iisd.org/pdf/2009/sd_timeline_2009_fr.pdf [11]Brundtland, G. H. (1987). Notre Avenir à Tous. Organisation des Nations Unies, 318 p. [12] World Wildlife Fund. (2012). Living Planet Report 2012 – Biodiversity, biocapacity and better choices. WWF International, Gland, Switzerland. 160 p. [13]Martinez-Alier, J. et coll. (2010). Sustainable de-growth: Mapping the context, criticisms and future prospects of an emergent paradigm. Ecological Economics, vol. 69, no 9, p. 1741–1747. Collège Lionel-Groulx 27
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