Télécharger la présentation
1
Andy Warhol
2
La redistribution de revenus désigne la modification, par les administrations publiques, des revenus primaires. Qu’est-ce qui justifie cette redistribution ? Quels en sont les enjeux et les défis ? - La Sécurité sociale => le symbole français des acquis sociaux de l’après-guerre. Les dépenses de protection sociale représentent, au moins dans les pays industrialisés et en particulier en France, une part de plus en plus importante de la richesse nationale. La croissance économique, l’une des principales sources de cette richesse.
3
I - Justification théorique de la protection sociale
A – La justice sociale 2 - Ce mécanisme peut être considéré comme injuste par une société qui refuse l’inégalité 1 - La principale justification de l’intervention de l’Etat en matière de redistribution des revenus s’appuie sur : L’insatisfaction de leur allocation qui découle du libre fonctionnement des marchés.
4
B - L’attitude face aux risques.
L’existence de l’assurance sociale obligatoire s’explique par le comportement tutélaire de l’Etat : 1 - Le caractère obligatoire de la couverture se comprendrait par : Le manque d’informations dont ne disposeraient pas les individus sur les risques, Le manque d’anticipations de ces risques.
5
B - L’attitude face aux risques (suite)
2 - Cependant, ils pourraient également “préférer le risque”, en s’exposant à la pauvreté. Ou bien, seuls les individus les plus enclins au risque souscriraient une assurance dont le coût deviendrait ainsi prohibitif.
6
C - La nécessité d’une couverture collective
1 - Des risques difficilement mutualisables. - L’assurance privée ne peut couvrir, par nature, que des risques évaluables, la tarification se calculant à leur prorata. - Elle exclut également les risques sensibles à la conjoncture économique ou de long terme Seul l’Etat, dont l’existence semble a priori garantie, peut“assurer” l’ensemble d’une population …en reportant la dette sur les générations futures.
7
C - La nécessité d’une couverture collective(suite)
2 - Un niveau de “primes” adaptables. L’assurance privée verse des primes individualisées (et actuariellement neutres). Incapacité des assurés « à risque » d’acquitter des cotisations sur la santé ou le chômage. Dans le système d’assurance sociale, le montant des cotisations ne dépend pas des risques et permet de mettre en œuvre une solidarité entre les différentes classes de risques. (des bien-portants envers les malades, des actifs vers les sans emplois, etc.)
8
II - Fonctions de la protection sociale
L’objectif premier des prestations d’assurances et universelles : - Réduire l’incertitude socio-économique des ménages - Et non pas réduire la pauvreté. De nombreuses critiques : Réorienter la protection sociale vers les individus les plus pauvres Affirmer leur protection, Réduire les prélèvements obligatoires. - Transférer vers les assurances privées la couverture des besoins
9
Trois logiques se dégagent donc
II - Suite La notion de protection sociale recouvre l’ensemble des transferts sociaux versés aux ménages quelle que soit sa nature : - Le RMI : axe de redistribution verticale (des riches vers les pauvres), - Les retraites versées par l’AGIRC : redistribution horizontale (âge, état de santé, etc.) Trois logiques se dégagent donc de cette approche :
10
A - L’assurance sociale
Chaque personne reçoit un salaire différé dépendant des cotisations versées. Elle protège les ménages contre : La perte de salaire résultant du chômage, De la maladie De la cessation d’activité. Les prestations dépendent du statut d’actif et sa logique s’appuie sur l’assurance.
11
B - Les besoins fondamentaux couverts par des prestations universelles
- Les prestations maladie en nature, - Les allocations familiales..., …indépendamment du niveau de revenu.
12
C - Les prestations d’assistance sociale
Elles visent à assurer une redistribution financière minimale : - RMI, RSA - Minima sociaux, - Allocation-logement, - Supplément familial Elles dépendent du niveau de ressources des bénéficiaires
13
Brève conclusion Elles doivent permettre aux individus les plus démunis de survivre sans se désintéresser du travail. - Si elles s’orientent vers les plus pauvres, elles sont peu coûteuses mais risquent d’entraîner des phénomènes de seuil et de “trappe à l’activité”. - Si elles se transforment en prestations universelles, elles deviennent plus coûteuses, ce qui accroît leur taux marginal de prélèvement.
14
Protection sociale et risques liés à la pauvreté
. L’extension de l’exclusion sociale et du chômage conduit à augmenter la part des prestations de solidarité dont l’effet reste cependant limité. Il faut rappeler que le système français a été conçu pour protéger les actifs contre certains risques et non pas spécifiquement pour lutter contre la pauvreté...
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.