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Publié parPaul Thomas Modifié depuis plus de 9 années
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France Volet 1.
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Vestiges de l’enceinte de la cité romaine bâtie vers l’an CCC de l’ère Chrétienne.
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Beauvais est une ville française du nord du bassin parisien, située sur la rive gauche du Thérain, affluent de l‘Oise. Elle compte 54 300 habitants environ. Les premières traces de fréquentation du site de Beauvais datent de 65 000 avant notre ère. Camp fortifié par les Romains, Beauvais prend, au Ier siècle, le nom de Caesaromagus : le Marché de César. Dès le début du Moyen Age, l'autorité des évêques de Beauvais grandit en même temps que croît la nouvelle foi. L'évêché de Beauvais est considéré comme un poste d'autant plus prestigieux qu'il bénéficie de revenus considérables. Beauvais est à un carrefour de routes commerciales et, qui plus est, l'évêque cumule les pouvoirs religieux et politiques, on nomme cela un évêque- comte et c'est lui le vrai maître de la Cité. C’est en 1225 que naît le projet de la cathédrale Saint- Pierre de style gothique mais faute de fonds, elle ne sera jamais achevée selon le concept prévu initialement.
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A gauche, le palais épiscopal qui abrite un musée, à droite, Notre-Dame de la Basse-Œuvre, le dernier témoignage de la première cathédrale connue à Beauvais.
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Elevée aux alentours de l’an 1000, l’église de la Basse-Œuvre est construite avec des petites pierres cubiques, remplois de matériaux récupérés sur les bâtiments gallo-romains. A partir du XIIIe siècle, la Basse-Œuvre est progressivement démantelée au profit de la construction de la cathédrale gothique, dite la Haute-Œuvre.
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La cathédrale Saint-Pierre, dite de Haute-Œuvre.
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Prévue pour être la plus grande cathédrale du monde, Saint-Pierre est aujourd'hui une des plus inachevées. Pourtant ce qui existe actuellement, le chœur et le transept, est suffisamment impressionnant pour qu'on ose imaginer ce qu'eût été le projet achevé ! Le chœur de Saint-Pierre est en effet le plus élevé du monde. On peut seulement regretter qu'aucune nef ne vienne le prolonger. L'édification de la cathédrale fut extrêmement longue, en raison notamment des problèmes de financement et des défauts de conception de la construction, qui nécessitèrent de multiples modifications des plans initiaux. En 1225, on décida, à la suite de l'incendie de la Basse-Œuvre, de construire une cathédrale aux dimensions formidables. Le premier office eut lieu en 1272. En 1284, une partie des voûtes du chœur s'effondra. Cette partie fut donc remodelée et les travaux s'achevèrent au milieu du XIVe siècle. En 1499, on décida de poursuivre la construction avec l'adjonction du transept et de la nef : cette nouvelle campagne s'acheva en 1550 par la réalisation du transept sud. L'édification de la nef fut abandonnée au profit de la flèche. Celle-ci fut achevée en 1567. La cathédrale de Beauvais était alors au sommet de sa splendeur : elle dominait toute l'Europe, y compris Saint Pierre de Rome. Hélas, ce péché d'orgueil fut sévèrement puni. En 1573, la tour s'effondra, impliquant de nombreux travaux de remise en état. En 1600, on entama la construction de la nef. Mais seule la première travée fut effectivement réalisée. L’édifice fut classé ‘monument historique’ en 1840.
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Saint Pierre accueille les fidèles à l’entrée de la cathédrale.
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Le choeur
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Stalles du XVIIIe siècle.
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Les grilles entourant le chœur datent du XVIIIe siècle.
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La voûte du choeur
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Ci-contre, la voûte de la chapelle de la Vierge. Ci-dessous, celle de la chapelle des morts.
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Chapelle Saint-Joseph.
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A gauche, une plaque commémorative dédiée à la mémoire du million de morts de l’empire britannique tombés à la guerre 14/18 et qui reposent en France. A droite, la statue de sainte Angadrême qui vécut au Moyen Age près de Beauvais. Elle est la patronne de la ville.
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« La Fontaine de Vie », vitrail contemporain de Claude Courageux (1981).
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Un retable de la Passion, dit de Marissel, exécuté au XVIe siècle, orne la chapelle dédiée à saint Vincent de Paul.
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Outre des fresques datant du Moyen Age qui ornent toutes les chapelles rayonnantes, on peut admirer des vitraux du XIIIe siècle, pour les plus anciens, jusqu’au XXe siècle.
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L’Horloge Astronomique. (construite entre 1865 et 1868) Chef-d’œuvre d’un Beauvaisien, Auguste Vérité, cette Horloge Astronomique est un condensé des techniques horlogères du XIXe siècle et ne comprend pas moins de 90 000 pièces parfaitement synchronisées. Elle attire maints visiteurs qui restent subjugués tant par la complexité du mécanisme que par la richesse de sa décoration.
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A gauche, le cadran des solstices d’hiver et d’été, à droite le cadran indiquant le passage de la lune au méridien.
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Cette horloge date de 1302 et est la plus ancienne horloge à carillon du monde encore en mouvement.
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Fonds baptismaux Peinture sur le mur est de la chapelle des Fonts baptismaux. Elle contient les vestiges d'une peinture du XIVe siècle représentant l'entrée à Beauvais du légat du pape, en incluant la crucifixion. Selon les sources, les autres figures de la partie haute seraient plutôt du XVe siècle.
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L'instrument a été construit en 1979 par les établissements Danion-Gonzalez. Il remplace, en réutilisant une bonne partie du matériel ancien, l'orgue construit en 1827 par Cosyn, sous la direction de P.M Hamel.
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La chaire date de la seconde moitié du XVIIe siècle. Venue de l'abbaye de Saint-Lucien, elle est entrée dans la cathédrale en 1805.
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Le portail nord est surmonté d’un tympan orné d’un arbre de Jessé qui a fait la célébrité de la cathédrale au XIXe siècle.
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Escalier, accolé à la cathédrale, permettant d’accéder au cloître.
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La grande majorité du cloître a été construite à la fin du Moyen Âge sauf l’aile ouest qui remonte au XIe siècle et la salle du chapitre au XVIe. Au XVIIe siècle, l’aile sud a été rehaussée d’une galerie couverte en pans de bois permettant à l’évêque d’accéder directement à son palais depuis la cathédrale. Photo du Net
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Simon de Nesle, évêque-comte, construisit les deux tours de l’entrée du domaine épiscopal, en 1306, pour protéger son palais des révoltes que provoquait le poids des impôts seigneuriaux. L’augmentation de la taxe qu’il percevait sur les moulins aurait mis « le feu aux poudres ». La foule excédée, envahit le palais, pilla salon et celliers et réclama la protection du pape. Simon de Nesle dut prendre la fuite et appela le roi à son secours. Le souverain condamna la commune de Beauvais à verser une amende considérable et c’est avec ces fonds que fut financée la construction des tours. Par surcroît de précaution, au XVIIe siècle, un de ses successeurs fit installer une galerie qui reliait son palais au cloître de la cathédrale pour éviter de se mêler à la population. Ce passage a été détruit pendant la révolution de 1789.
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Le Mudo-Musée de l’Oise est installé dans l’ancien Palais épiscopal de Beauvais. Sa façade est ornée d’une tour d’escalier nommée « tour de l’horloge » surmontée d’un campanile abritant 3 cloches dont une datant de 1506. Après la Révolution, l’édifice reçoit plusieurs affectations : préfecture, évêché, palais de justice avant de devenir un musée.
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Le campanile surmontant la « Tour de l’horloge ».
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Aile du Palais épiscopal
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Voûte reliant les deux tours
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Ci-contre, les quatre fils Aymon, XVIe siècle sculptés dans du chêne. Ci-contre, des sculptures sur bois du XVIe siècle. Ces pièces se trouvent dans la tour de gauche de l’entrée du musée.
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Vestiges d’église du XIIIe siècle. Clef de voûte à l’Agneau Pascal - XVIe siècle.
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Dans une salle voûtée contigüe au bâtiment latéral gauche, on peut admirer des vestiges comme des hauts de pilastres datant du XIIIe siècle, des statues et une collection de voitures à incendie.
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Saint Nicolas assis- première moitié du XVIe siècle. Vierge à l’Enfant - troisième quart du XIVe siècle, pierre polychrome.
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Monument funéraire de Charles de Fresnoy Seigneur de Fresnoy, Neuilly, Bornel, Baillon et Quesnoy dans l’Oise, Capitaine-lieutenant des chevau-légers de la régente Marie de Médicis, veuve du roi Henri IV, et conseiller d’état il vécut de 1573 à 1624. Ce monument est en marbre blanc de Michel II Bourdin (1609-1686).
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Ci-dessous, retable du XVIe siècle représentant 24 scènes de la vie du Christ avec des panneaux émaillés dans un cadre en bois. Ci-dessus, trois statues- colonnes de la seconde moitié du XIIe siècle.
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Saint Jacques – premier quart du XIVe siècle. Tête de jeune homme du XIIIe siècle en calcaire.
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Informations prises à l’Office du tourisme de Beauvais. Photos personnelles sauf identifiées. Musique : Tears in Heaven de Zamfir. Conception et réalisation : L. Cavallari. Date : mars 2009 réactualisé en mai 2015. lilymage1@gmail.com Mes diaporamas sont hébergés sur les sites de : www.imagileonation.com www.chezjoeline.com
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