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Publié parAline Roussy Modifié depuis plus de 9 années
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PRISE EN CHARGE DU VIH ET DES HEPATITES EN MILIEU CARCERAL ET ACCOMPAGNEMENT DES POPULATIONS PRECAIRES EN SORTIE DE PRISON
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La santé en prison MC. Harambat, UCSA Mont de Marsan
Rappel du cadre législatif Avant 1994 : la médecine pénitentiaire La loi du 18 janvier 1994 : l’hôpital en prison avec la création des UCSA et l’ouverture des droits à la sécurité sociale. Organisation des soins UCSA : consultations ambulatoires somatiques et psychiatriques Centre hospitalier de référence : consultations, bilans, examens spécialisés, hospitalisations courtes UHSI régionale : hospitalisations plus longues et plus complexes
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Parcours de soins : exemple VIH / hépatites
Consultation d’entrée UCSA : dépistage proposé Évaluation des situations à risque en détention Actions d’éducation à la santé : UCSA +/- associations Consultations spécialisées infectiologie / hépatologie permettant le suivi et le traitement Préparation à la sortie : SPIP, associations locales, relai hospitalier ou libéral
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Les actualités en lien avec les UCSA (congrès annuel, guide méthodologique…) Gildas Le Port, UCSA Gradignan Plusieurs programmes et communications présentées lors du Congrès : ETP patients VHC, Questions de femmes (réalisation d’une plaquette), usage des SPA chez les mineurs, prise en charge rdr et addictions en prison « French paradox »…
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Quelques données… Dans 80% des Etablissements pénitentiaires : mise à disposition de préservatifs (seulement 50% de gels) 93% proposent un dépistage à l’entrée / 50 % renouvellent la proposition si refus 95 % proposent la vaccination VHB Forte méconnaissance du TPE (25% des détenus, 38 % des surveillants) Mise à disposition eau de javel mais manque d’accompagnement du personnel Pertinence des PES : prévention des infections, pas d’augmentation d’usage, pas de détournement de seringues, aide les patients à intégrer le soin
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Conclusion Les réponses actuellement apportées se font dans le cadre de la prévention, de la prise en charge médicale, de l’éducation à la santé et de l’éducation thérapeutique. La réduction des risques est un point à privilégier, les expériences de PES dans les différents pays européens sont accompagnées d’une diminution du nombre de nouvelles contaminations. Tous les patients incarcérés ont vocation à retrouver le milieu libre, il faut donc favoriser l’accès à la couverture sociale et œuvrer pour la continuité des soins. Une meilleure prise en charge des infections virales en prison est un enjeu de santé publique, dans un milieu à haut risque de transmission.
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Téléchargeable sur les sites :
Exemple concret d’outil issu des travaux du groupe interrégional Brice Ravier, COREVIH Centre-Poitou-Charentes Réalisation d’une plaquette : « Recommandations pour la prise en charge du VIH, des IST et des hépatites des personnes placées sous main de justice ». Téléchargeable sur les sites :
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Débat Difficultés à garantir la même prise en charge médicale et sociale à l’intérieur qu’à l’extérieur - accès limité aux outils de RDR avec des réticences de l’AP, notamment pour les PES - Difficultés/manque de temps du personnel pour aborder la consommation de produits psycho-actifs, les prises de risques sexuels avec les détenus… - Problèmes de confidentialité (accrus avec la surpopulation carcérale) Difficultés pour assurer la continuité des soins et l’accompagnement à la sortie (droits des étrangers, absence de travailleurs sociaux en prison, disparités entre les prévenus et les condamnés dues au temps d’incarcération…) Importance du travail en réseau et d’identification de personnes ressources à l’extérieur et à l’intérieur (associations…)
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