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Publié parLéon Landry Modifié depuis plus de 9 années
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Voici de nouveau l’automne et son cortège de douce nostalgie. L’été avait à peine apprivoisé les grandes herbes que déjà elles sont toutes rouillées et couleur de cuivre. Les champs résistent encore aux grandes froidures, mais pour un temps seulement... La nature se pare de beauté et de belles couleurs pour entrer doucement dans l’agonie de l’hiver.
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Et pourtant, j’aime l’automne...
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Dans les sous-bois les érables sont brocardés d’or et d’argent. Toute la forêt est en feu. Le poète recueille du ciel assombri un soleil fugace aux filaments de sang. Bientôt il sera voilé par la course furibonde des nuages de grisaille. L’automne n’est que beauté éphémère...
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Et pourtant, j’aime l’automne...
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Les aubes blafardes n’en finissent plus de grelotter. La vent arrache, les unes après les autres, toutes les feuilles des arbres, même celles dont les pédoncules semblent soudés aux branches. C’est le grand dépouillement avant la mise au tombeau de l’hiver.
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Et pourtant, j’aime l’automne...
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On vit à l’envers du ciel dans un brasier de couleurs sans cesse en mouvement. On guette la trouée de la nue dans l’espoir d’y voir surgir soudainement un pan de lumière solaire. C’est un jeu de cache-cache des ombres et de la lumière...
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Et pourtant, j’aime l’automne...
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Tout ce qui vit et respire est dans la mouvance irréversible de la froidure prochaine. Les ombres se sont couchées dans les eaux des étangs. Tout devient éphémère. L’automne est l’antichambre de l’hiver et toute la nature s’y résigne...
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Et pourtant, j’aime l’automne...
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L’automne s’est emparé des végétaux pour les jeter dans le grand brasier de couleurs. Il a avivé l’incarnat des bruyères et poli l’or des tilleuls. Il a jeté quelques taches d’encre violette sur le pochoir de l’aube. Les arbres font, contre le ciel assombri, des repères de cuivre et d’or. Les feuillages de la nuit qui monte sont troués de feux.
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Et pourtant, j’aime l’automne...
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Et pourtant, oui, elle est belle cette grisaille automnale. Il est magnifique ce brasier des feuillages. Il est grandiose ce ballet incessant des feuilles qui tombent en tourbillonnant...
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